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petite_fleur_d_asie
32 abonnés
7 critiques
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5,0
Publiée le 6 août 2011
J'ai adoré ce film !!! Ce genre de sujet me parle et prend aux tripes, tout simplement parce que je suis mère ! Sur ce genre de sujet, je ne peux que laisser parler mes émotions... j'ai d'ailleurs laissé passer mes émotions en regardant le film et je n'ai donc pu m'empêcher de laisser couler mes larmes. Mais plus concrètement, ce film peut ouvrir le débat de savoir jusqu'à quel âge un enfant peut être emprisonné auprès de sa mère et SUBIR cette privation de liberté ?... A mon sens, l'enfant étant pour la mère incarcérée une ouverture sur la liberté (liberté émotionnelle j'entends)... Qui veut débattre ? :-)
Leonera est un grand film sa force c'est son sujet c'est à dire une femme qui se voit obligé de retiré son enfant au bout de 4 ans Le film est d'une grande intensité emmené par une Martina Gusman impressionnante.
Le film est globalement bon. Le sujet traité n'est pas inintéressant (le milieu carcéral récupère toujours quelques oreilles attentives) et il est on ne peut mieux filmé. Le jeu de l'actrice principale est énorme, sans conteste : On rentre complètement dedans. Mais il doit manquer un poil de je-ne-sais-quoi selon moi. A voir tout même.
Je ne connais pas l'univers carcéral, il m'est donc impossible de dire s'il reflète la réalité ou non. Je sais qu'en tout cas en France ça se passe différemment. Je pense, néanmoins, que c'est un film très réaliste sur les conditions de vie en prison pour les mères et leurs enfants. "Leonera" est passionnant de bout en bout. Voir cette femme essayer d'élever son enfant dans des conditions qui ne sont pas évidentes est poignant. "Leonera" fait profondément réfléchir sur ces conditions de détention qui n'est pas souhaitable ni pour les enfants ni pour les mères . L'actrice principale, Martina Gusman, est assez remarquable et est une révélation. Un Vrai coup de cœur.
Une fiction filmée parfois comme un documentaire. L'histoire est portée par l'interprétation de Martina Gusman. L'histoire nous plonge dans le milieu carcéral des femmes. Plus particulièrement dans une prison spécialisée pour jeunes mères en attente de procès. Le scénario laisse quelques questions sans réponses et c'est un peu dommage.
Voilà un très bon film, très intéressant et bien fait, qui est particulièrement marqué par l'interprétation de la jeune et belle actrice Martina Gusman qui, à mon goût et à celui de beaucoup d'autres, méritait le prix d'interprétation féminine à Cannes car elle est vraiment époustouflante. On y découvre un univers carcéral de mère avec leurs enfants et puis toute la douleur de se voir arracher le sien (une ressemblance avec "L'échange" de Clint Eastwood qui est aussi super).
Leonera est une critique violente de la légisation argentine à propos des enfants nés en prison.Par le biais de l'expérience personelle de Julia, qui d'une manière assez inexplicable se retrouve en prison à élever son fils ,Trapero nous fait voyager dans l'horreur des prisons et nous ralient sans difficultés à sa cause... Leonera est un film cru et sincère à voir absolument
Une femme enceinte se retrouve incarcérée suite à un meurtre dont elle ne se rappelle pas les circonstances. C’est derrière les barreaux qu’elle élève son fils, dans une prison pour femme, dans le quartier spécialement réservé aux femmes y élevant leurs enfants. Avec Leonera, Pablo Trapero met en scène un drame social percutant, à la limite du docu-fiction. (puisque on vit auprès d’elle son calvaire au quotidien). Julia, qui doit faire face à cette situation doit aussi veiller au bien être de son fils, jusqu’au jour où sa mère lui retire son enfant. Tel un lion en cage, elle change radicalement et jure de tout faire pour récupérer son fils, même derrière les barreaux. Puissance émotionnelle, interprétation exceptionnelle, Martina Gusman est impressionnante dans ce rôle d’écorchée vive.
Leonera sonne comme un prénom féminin (au point qu'en sortant de la salle je restais persuadée qu'il s'agissait de celle qui permet la liberté) : ce serait le lieu où les prisonniers attendent leur transfert. Et c'est vrai que des tranferts, il s'en passe ! Martina Gusman et Elli Medeiros très convaincantes, le petit bonhomme plus d'une fois tord le coeur... Le spectateur est l'arbitre permanent de cette histoire, qui laisse énormément à penser tant elle fait languir par l'équivoque, sans certitude aucune sur quoi que ce soit, douceur, gêne, violence : mais l'ennui de ce réalisme quotidien vaut la peine (y compris ces incessantes navettes et bruits de grilles métalliques) en regard de cette rivière à traverser, alors là, c'est très costaud, j'ai retenu mon souffle jusqu'à la dernière seconde...
Après le splendide documentaire français "A côté" et le film français non moins prenant "Pour Elle" qui traitent tous deux des conséquences pour les proches de l'incarcération, c'est avant tout la condition de mère et de prisonnière avec son enfant qui est ici présentée. Vie en communauté, fêtes de toute sorte (baptême, noël, anniversaire) auxquelles participent aussi le personnel pénitentiaire. 4 ans est-il le bon âge pour retirer les enfants de la prison? Enfin une question qui n'est pas abordée qui est selon moi primordiale : quelles conséquences sur le développement futur des enfants d'avoir vécu pendant 4 ans (ou moins) emprisonnés derrière les barreaux ?
Super film, émouvant, très prenant, sur un sujet original et difficile. L'histoire est très belle, et on s'attache au personnage principal, super bien joué. De plus, ça fait plaisir de voir un film Argentin, ce qui nous change un peu de tous ces blockbusters américains et de ces comédies romantiques françaises...
Le cinéma sud-américain n'a pas finit d'étonner et c'est cette fois-ci l'Argentine qui le prouve. Avec Leonera, Pablo Trapero livre un film choc porté par l'interprétation viscérale de Martina Gusman jouant une jeune femme enceinte, Julia, qui se retrouve en prison à la suite d'un meurtre dont elle ne garde aucun souvenir. Leonera est donc un film extrèmement fort et poignant qui nous plonge dans le quotidien d'une prison pour femme où la violence est partout présente, même dans les quartiers réservés aux jeunes mères, tout comme la peur, la proximité, la rivalité, l'homosexualité mais aussi la solidarité et la compréhension. Certaines images font mal au coeur (ces gamins derrière les barreaux vivant dans un univers insalubre et non adapté ou encore la fouille du bébé de Julia) et le combat de cette mère pour élever puis garder son enfant est bouleversant. Seules quelques clichés et scènes peu inspirées ainsi qu'une histoire qui évoque trop peu les circonstances du meurtre ternissent le film sans lui enlever pour autant de sa force.