Un drame saisissant, bouleversant et dévastateur avec une prestation de très haut vol de Martina Gusman. Un film sur l'incarcération vu autrement de ce que le thème peut apporter ponctué du quotidien mais surtout de la souffrance et d'une intensité palpable tout le long. Une bataille où tout n'est ni noir, ni blanc rendant l'ensemble avec beaucoup de véracité. Un grand bravo encore à M. Gusman stupéfiante. Quelques longueurs excusables. 4.5/5 !!!
Un film coup de poing qui fait penser a cellule 211 (pour l'aspect carcéral et bien meilleur qu'un prophète). A voir absolument. Interprétation magnifique !
Près de deux ans après, il est très difficile de parler d'un film surtout en en ayant vu plus d'une centaine depuis. Ce film a pour moi beaucoup de ce que je recherche au cinéma.
Ouverture vers une situation peu commune à laquelle nous n'aurions que bien peu de chance d'être confronté s'il n'y avait pas ce film pour nous éveiller. Un film avec un message, un partit pris conscient mais discret, non manichéen. Qui permet aux divers points de vue de s'y retrouver, de discuter en s'appuyant dessus. Une situation complexe dans laquelle il est difficile de s'y retrouver, de connaitre les tenants et aboutissements s'ils ne sont pas expliqués. Un film qui présente tout cela sous une forme digeste, partiale mais pas trop partisane; cohérente et sensible.
Et quelle fin mémorable. Je ne me souviens pas de tous les détails mais deux ans après, il m'en reste encore quelque chose.
Ce film me laisse une sensation étrange. Je ne peux pas dire que j'ai détesté, car le sujet est bon, mais je ne peux pas dire non plus que j'ai adoré car il me reste un sentiment d'inachevé dans le sens où je n'ai pas réussi à ressentir beaucoup d'émotions, ni de sentiments d'enfermements trop long comme peuvent le faire des film comme "Bangkok, aller simple" ou encore plus dans "Midnight express". De plus, j'ai trouvé la fin un expédié, dommage.
Drame carcéral à caractère social, Leonera montre les conditions de vie de ces mamans. Les recherches sont là, la mise en scène aussi, l'interprétation est bonne... le film souffre d'une chose : l'empathie. On ne ressent aucune empathie pour cette jeune maman accusée de meurtre. Bien dommage car ça aurait pu faire un excellent film.
Le cinéma sud américain n’en finit pas de m’étonner. Film après film, les sujets traités sont audacieux, périlleux et peu abordés par le cinéma hexagonale. « Leonera » est l’histoire d’un femme commetant un meurtre et qui se retrouve enceinte en prison, qui accouche en prison et qui élève son enfant en prison… jusqu’à ses 4 ans, âge auquel, il quitte la prison et sa mère. Et l’échéance et la déchirure de la séparation arrive très vite. Ce film intelligent est une histoire de rédemption. Jamais le réalisateur ne nous permet de prendre partie pour ou contre cette jeune femme, c’est une histoire de vie. Elle a commis un meurtre et le paie. Pas de complaisance, de pathos, juste un trajet de vie, avec des personnages évolutifs ; tous deviennent de plus en plus complexes avec le temps. Rares sont les films où les personnages prennent leur pleine puissance dans la seconde partie du film. L’univers carcéral est aussi bien rendue avec cette prison atypique, avec des cellules, mais des poussettes et des jouets. Un film rude et sans faille qui traite aussi de l’ahomosexualité, la rivalité, la peur, la solidarité et la compréhension. Il manque d’un peu d’empathie tout de même pour en faire un chef d’œuvre. Et pour finir, « Leonera » a été choisie pour représenter l’amérique du sud au Oscar dans la catégorie « meilleur film étranger ».
Beau film sur les femmes où l’on essaie de comprendre comment une femme peut être conduite au meurtre, où l’on aborde les rapports de promiscuité engendrés par l’enfermement, où l’on traite de l’extrême difficulté de répondre à cette terrible question du devenir de l’enfant d’une femme emprisonnée, où l’on jette un œil attentif sur les rapports mère-fille. Le tout est filmé avec une pudeur exemplaire, le scénario est d’une finesse remarquable et l’interprétation d’une justesse absolue. On peut juste regretter une fin peut-être un peu vite expédiée et qui ne s’inscrit pas tout à fait dans le propos initial. Mais à l’arrivée on a un film plus qu’intéressant de Pablo Trapero (El Bonaerense, Voyage en famille) qui prouve une fois de plus la bonne santé du cinéma argentin.
C'est un film intelligent, qui nous apprend beaucoup de choses, et qui fait réfléchir. On ne sort pas de ce film sans une petite réflexion sur cette histoire. C'est un très beau film, qui montre jusqu'ou l'amour d'une mère peut aller pour le bien de son enfant.
Martina Gusman est exceptionnelle dans cette mere qui eleve son enfant en prison. Mais à part cette force d'interprétation et le sujet , rien de sensationnel; juste un bon film....
J'ai trouvé ce film passablement creux... Malgré le fait que le sujet est sérieux, tout semble extrêmement banalisé... Mais peut-être est-ce le but du film ? Je m'attendais à des choses chocs...
Il manque à "Leonera" quelque chose pour qu'il puisse marquer réellement. Reste une grande réalisation, des acteurs, une lumière et un décor qui force l'admiration. Et aide à donner ces 3 étoiles. Espérons voir encore une longue carrière du couple Trapero/Gusman !!!