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selenie
6 408 abonnés
6 221 critiques
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2,5
Publiée le 6 septembre 2008
Joli film sur une femme... Américaine elle décide de revenir en Palestin à la recherche de ses racines. Malgré un début prometteur (conflit entre la réalité du conflit israelo-palestinien et son éducation occidentale) le film se transforme brusqement en road-movi sur une cavale sans issue. De bons portraits mais un scénario trop juste... Dans un monde si dure, si surveillé des jeunes gens sans expérience de la violence braque une banque sans soucis ?! Invraisemblable... Dommage... Mais le retour aux sources de la jeune américo-palestienne est séduisant et réussit à nous interroger.
Ce sympathique road-movie où deux personnages aux ambitions symétriquement opposées, une new-yorkaise d'origine palestinienne réalisant son rêve en revenant sur la terre de ses ancêtres et un palestinien rêvant, lui, de fuir son pays natal, est prétexte pour la réalisatrice Annemarie Jacir d’apporter un regard humain sur la situation difficile des palestiniens depuis la création à leurs dépens de l'état d'Israël. C’est donc bien un message militant qui se trame derrière ces magnifiques décors, mais le propos est nuancé par une absence de parti-pris et de dénonciation directe d’une idéologie dont le scénario réussit, malgré ses incohérences, à démontrer les limites et l’absurdité. Les aspects fictionnels et documentaires de la narration se tamponnent maladroitement mais l’universalité du sujet des retours aux sources permet au récit d’être émouvant.
C'est un beau film qui permet de prendre connaissance d'une situation bien bloquée mais personnellement ça ne m'a pas apporté grand chose. J'ai même regardé ma montre avant la fin, alors ça c'est un peu rédhibitoire pour un film d'1h45 seulement. Bons acteurs.
Le sel de la mer d'Annemarie Jacir est un film militant, un documentaire et un récit de fiction. L'aspect documentaire est le plus abouti avec ce voyage quasi initiatique, pour cette jeune new yorkaise, en des lieux qu'elle ne connait que par son grand père chassé de Palestine en 1948. L'aspect militant, s'il est sincère et viscéral, mériterait sans doute un débat d'idées, mais ce n'est pas le sujet du film. Quant à la fiction, elle piétine assez vite et il est évident qu'elle n'intéresse que modérément la cinéaste. Le spectateur ne pourra, lui, être insensible à l'interprétation charnelle de l'héroïne attachée à ses racines et révoltée par l'injustice qui a été faite à son peuple. En cela, le film touche à des valeurs universelles.
J'ai aimé : la démarche de cette jeune fille d'origine palestinienne. Elle a un passeport américain qui lui ouvre bien des portes, mais chez elle, c'est en Palestine. Elle aime sa terre d'origine, et c'est vrai qu'elle est belle cette terre et que ses habitants ont du coeur. On a peu l'habitude de voir ce côté de la barrière en occident. Je n'ai pas aimé : une certaine lenteur du film (c'est peut-ètre voulu ?). Tout m'a paru un peu plat, et le lendemain j'avais même oublié le titre. Dommage.
Le coeur du propos aurait pu être véritablement l'identité, la recherche de racines pour être et se construire. C'est en partie le cas avec un portrait de femme en quête de, mais... et il y a des mais : des longueurs, des invraisemblances, des baisses de régime. Malgré tout, nous retiendrons de ce film la rage d'un peuple nié, déchiré, meurtri et pillé, pillé de son passé, de sa terre, de ce qui fait mémoire. Sans reconnaissance, pas d'existence!
Film intéressant malgré ses maladresses et ses longueurs. 2 étoiles parce que les films sur la Palestine sont trop rares, en forme d'encouragements donc.