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    Pollen
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Pollen" et de son tournage !

    Un réalisateur passionné

    "Depuis 35 ans, je filme des fleurs en accéléré 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Je n’ai jamais arrêté la caméra depuis tout ce temps. Au début je le faisais pour mon propre plaisir, trouvant cela magique de voir les fleurs pousser et bouger. Jeune, je n’avais pas beaucoup d’argent, mais j’ai pu acheter une vieille caméra Mitchell que j’ai modifiée pour prendre une image toutes les 20 minutes. Je filmais donc 2 secondes par jour. Cela représentait un dollar de pellicule, et c’était tout ce que je pouvais m’offrir. Avec les années, cela fait douze heures de film… deux jours de tournage sur Pollen."

    Genèse du projet

    Le projet est vieux de quatre ans, mais l'angle abordé a dû être changé suite à l'évolution de notre environnement, comme le raconte Louie Schwartzberg : "A l’origine, l’idée était de parler des fleurs, du rôle si important qu’elles ont joué dans l’évolution de notre planète, de leur diversité et de leur astuce (...), et je me suis dit que cela pouvait faire un très bon film. Quand le Syndrome d’effondrement des colonies est apparu et que les scientifiques ont annoncé que c’était peut-être la plus grave crise environnementale que l’homme ait jamais connue, j’ai compris que je devais changer mon approche du sujet et faire ce film le plus rapidement possible".

    Un documentaire différent

    Louie Schwartzberg insiste sur le fait que son documentaire n'est pas de ceux qu'on a l'habitude de voir : "Nous ne faisons pas qu’observer le comportement animalier. Nous essayons vraiment de raconter une histoire sur les relations et les interdépendances plante-animal qui sont la base de l’écosystème qui nous nourrit. Ce n’est pas comme si nous étions en train de montrer des abeilles en nous demandant si la mère va mourir, si les petits vont s’envoler ou si un prédateur va les manger. Dans un sens, ce que nous racontons est bien plus important parce qu’il s’agit de filmer les mécanismes fondamentaux de la nature".

    Chaque jour, une découverte

    Louie Schwartzberg raconte ses découvertes quotidiennes à propos de la faune et de la flore : "Ce film explore ce que nous ne pouvons pas voir en tant qu’êtres humains. Contrairement à nous, les abeilles sont capables de voir la lumière ultraviolette, et quand elles regardent une fleur, elles la voient avec des couleurs complètement différentes de celles que nous percevons. La question qui se pose est donc : quelle est la vraie couleur des fleurs ? à la fin d’une journée de tournage, je découvre des choses nouvelles. Et malgré toutes ces années, je suis toujours autant émerveillé".

    Des acteurs difficiles à filmer !

    L'équipe de tournage a dû faire face aux caprices des pires stars du cinéma : les animaux ! Le réalisateur confie : "Avec les chauves-souris, il faut par exemple tourner de nuit, quand elles sont actives. Les abeilles sont toutes petites, presqu’invisibles, et les colibris se déplacent à la vitesse de l’éclair. Les papillons monarques sont plus visibles et moins rapides mais les filmer n’a pas été plus facile". La productrice Alix Tidmarsh ajoute : "Et puis bien sûr, vous ne pouvez pas prévoir la météo et ce que va faire l’animal ou l’insecte que vous filmez. Personne ne sait s’il va faire ce que vous attendez de lui."

    Une équipe de pro !

    "Nous avons (...) travaillé avec Stephen Buchmann, conseiller scientifique principal et directeur de recherche qui nous a aidés à focaliser notre histoire sur les principaux pollinisateurs", explique le réalisateur. "Puis Keith Brust, un directeur de la photographie brillant et primé qui a beaucoup travaillé avec la BBC et National Geographic, a rejoint le projet. Après cela, il ne nous restait plus qu’à faire le film".

    Comment filmer l'intérieur d'une ruche ?

    Le directeur de la photo Keith Brust a résolu le problème : "Vous avez déjà vu une ruche d’apiculteur avec ces cadres alvéolés amovibles ? Et bien j’utilise les mêmes cadres. Je les place dans une boîte spéciale avec des portes en verre qui me permettent de filmer les abeilles comme si j’étais dans la ruche."

    La vie à la ferme, un bon entrainement !

    "(...) J’ai réalisé que ma vie à la ferme m’avait en quelque sorte préparé à ce métier", raconte le directeur photo. "Quand il vous est arrivé de rester 16 heures d’affilées sur un tracteur, vous pouvez rester deux jours à l’affut derrière votre caméra. Les bruits que je faisais quand j’en avais assez de conduire le tracteur fonctionnent aussi très bien pour attirer les petits oiseaux ou faire s’arrêter un loup quand je suis caché." Keith Brust poursuit : "Et puis mettre le bras et la main nue dans le moteur d’une moissonneuse par moins 15 degrés en dessous de zéro pour réparer une pièce défectueuse difficilement atteignable est un peu comme monter ma dolly dans les Andes à 4900 mètres d’altitude sous un vent glacial !"

    Un peu de technique...

    Le tournage a nécessité l’utilisation de plusieurs caméras (parfois cinq en même temps) capables de filmer en accéléré et au ralenti. Pour les pollinisateurs les plus rapides, deux caméras numériques à grande vitesse ont été utilisées, une Red One et une Phantom HD (qui a été conçue par l’armée américaine) capable de restituer 1 500 images par secondes. L’utilisation de caméras numériques présentait un double avantage : non seulement le caméraman voyait immédiatement ce qu’il venait de filmer mais en plus, il pouvait tourner en continu.

    Dates et lieux de tournage

    Le tournage a commencé en septembre 2008, puis en décembre de la même année, pour reprendre sans discontinuer de février à juillet 2009, essentiellement au Mexique et en Californie, mais aussi en Panama.

    L'aide des locaux

    Le tournage au Panama, qui a consisté à filmer des petits oiseaux, des papillons et des abeilles dans leur habitat naturel, a été extrêmement difficile: en effet leur visite des fleurs ne durait que quelques secondes et la façon dont ils les choisissent semblait être, pour un œil non entraîné, complètement aléatoire. Les cinéastes ont donc travaillé avec des habitants de la région qui connaissent parfaitement la faune et la flore locale.

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