Bien que datant de 1968 Journey to Shiloh a une réalisation du niveau d'un petit western des années 50. Le film commence assez légèrement avec sa bande de cow-boys du Texas (dont James Caan et Harrison Ford) souhaitant participer à la guerre de Sécession côté sudiste ; ils vont vite déchanter face à la réalité brutale de la guerre d'ailleurs le film change de ton à ce moment-la en devenant d'un coup plus sombre mais le film n'en devient malheureusement pas meilleur.
Honnête western se traînant toutefois pas mal jusqu'au dernier tiers, « La Brigade des cow-boys » vaut surtout par un certain réalisme et sa démythification de l'Ouest américain, sans pour autant apporter grand-chose aux œuvres de référence dans ce domaine. On appréciera toutefois une interprétation de bonne tenue (James Caan en tête), quelques beaux moments et donc une dernière partie plutôt bien menée et même parfois émouvante, William Hale ne tombant pas trop dans la facilité. Bref, vous l'aurez compris : vraiment rien d'extraordinaire à espérer (notamment sur la forme), mais les plus indulgents trouveront peut-être leur compte dans ce western mineur, mais pas totalement dénué d'intérêt.
Un drôle de petit western qui sort des sentiers battus… Cela démarre comme le générique d’une série style « Le Virginien » avec une bande de sept camarades à chevaux présentée grâce aux paroles d’une chanson. Cela sent le film d’itinérance. Les jeunots, Texans donc Sudistes, ont décidé de partir faire la guerre aux Nordistes. Le chef de cette petite troupe, Buck, la plume au chapeau et la coupe mulet, est interprété par James Caan. Dans cette petite bande, d’autres futurs « grands » comme Harrison Ford et Michael Sarrazin. Bref, sept gars de la campagne qui partent la fleur au fusil à la guerre et qui vont vite déchanter spoiler: jusqu’à en perdre la vie . Le réalisateur, William Hale, file la métaphore entre son scénario et la guerre du Vietnam et tous ces jeunes G.I. sacrifiés. D’autres sujets tels que le racisme ou le mépris des parvenus par les « bouseux » sont abordés. Rien n’est approfondi, tout est survolé. Beaucoup de bons sentiments (dont le final dans la grange), mais pas grand-chose à se mettre sous la dent. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.spoiler: