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nikolazh
60 abonnés
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3,5
Publiée le 26 octobre 2014
L'histoire est celle du premier joueur noir a avoir rejoint une ligue majeur de Baseball, personnalité qui à véritablement œuvré à l'évolution des mentalité dans les années 50'/60'. On aurait pu s'attendre à des personnages manichéens, et une hagiographie de plus, mais le film évite habilement l'aspect "biographie" pour construire une vraie histoire avec des personnages nuancés, avec leur part d'ombre et leurs défauts. En résulte un film plutôt bien foutu, bien plus digeste que bons nombres de drames sur des sujets similaires, avec un scénario parfaitement maîtrisé et construit. Le baseball est ici en toile de fond et ne gênera pas ceux qui n'y connaissent rien ou qui ne ne s’intéressent tout simplement pas à ce sport. Un film certes un peu lisse et propret mais vraiment sympathique.
Si l’est un sujet qui passionne les Américains, mais qui laisse totalement indifférent le reste du monde (aux exceptions près évidemment) c’est bien le baseball ! Alors, raconter l’histoire de Jackie Robinson, aussi nécessaire soit-il de le faire, n’évoquera rien pour personne en dehors des U.S.A. Le titre assez abscons : “42”, rappelant le numéro de maillot de la star n’aide pas non plus à attirer le spectateur. Les producteurs n’ont donc pas pris de risques et l’ont sorti directement en DVD pour le public hors des U.S.A où il a pas mal cartonné dans les salles avec plus de 95 millions de recettes (pour un budget de 40 millions). L’histoire en elle-même est évidemment émouvante et une vraie leçon de tolérance avec ce joueur de baseball noir qui va briser, avec l’aide d’un propriétaire d’équipe courageux et visionnaire (Branch Rickey), la règle non-officielle qui interdisait aux joueurs noirs de figurer dans une équipe de la ligue majeure de baseball. On revient aux sources de la naissance à la fin des années quarante de la lutte pour les droits civiques qui va atteindre son point culminant dans les années 60. La lutte personnelle de Jackie Robinson peut donc être considérée comme un des prémices de ce mouvement. Le film en lui-même s’il est passionnant et permet de se faire une idée de la difficulté pour cet homme aux avant-postes de la modernité de se faire accepter dans un milieu encore très raciste, reste très classique dans son déroulé et dans sa forme où les envolées musicales et les scènes émouvantes sont très appuyées. Le film est donc parfois un peu trop hagiographique et les méchants racistes un peu trop caricaturaux, presque limite grotesques dans leurs comportements (ou bien c’est l’effet qu’un comportement aussi raciste, naturel à l’époque, aurait sur n’importe qui aujourd’hui). On pâtit un peu, en tout cas ce fût le cas pour moi, de notre méconnaissance du baseball qui rend parfois la compréhension des matchs un peu difficile, mais sans pour autant nuire à l’intrigue générale. Un film pour l’histoire sur la lutte contre le racisme, à découvrir.
Un très beau biopic à défaut d'être original, mais qui a le mérite de mettre en avant un très grand champion sur et en dehors des terrains de baseball. "42" s'attarde en particulier sur les années 46-47, années charnières pour l'entrée en scène du premier joueur de baseball noir de l'histoire des Etats-Unis. Le fait de centrer l'histoire sur deux années évite au film de se disperser et de vouloir trop en montrer. On imagine que Jackie Robinson a dû souffrir encore plus que ce que ne le montre le film, à une époque où il ne faisait pas bon être noir dans les états du Sud. Les acteurs sont tous très bons, on a affaire à un biopic propre faisant appel aux ficelles habituelles mais aux qualités indéniables.
Malgré une belle histoire qui s'est avérée malheureusement réel, le film a du mal à nous transmettre des émotions, chose importante dans ce genre de cinéma.
Un biopic intéressant sur une partie de l’histoire du sport que je ne connaissais pas (mais bon, faut dire que j’ai déjà du mal à comprendre les règles du baseball). Intéressant car retrace la vie du premier joueur noir à évoluer en Major League et des problèmes rencontrés au cours de son parcours. Mais si c’est très intéressant à suivre, il manque ce panache propre aux meilleurs biopics, ce petit truc qui nous plonge avec le personnage, qui nous fait marcher dans l’Histoire avec lui. Une histoire intéressante donc, mais pas suffisamment marquante pour laisser un souvenir impérissable. Alors certes, je pense que cette part de l’histoire est profondément ancré dans la mémoire des américains, en particulier ceux fans de baseball, mais pour un public extérieur, c’est niet. C’est bien dommage. Il y a également quelques intrigues qui sont pas vraiment exploitées : le changement de manager en cours de route, le couple de Jackie ou encore son réel impact sur la population noire. On n’en voit pas assez les conséquences. C’est peut-être un choix de narration vu qu’à l’époque, le baseball était un sport de blancs, mais je pense qu’il y aurait eu à gagner. Autre point faible, c’est parfois un tantinet trop psychodramatique, ou du moins ça l’est quand ce n’était pas nécessaire. Le casting est globalement correct et crédible. Harrison Ford en propriétaire ultra-croyant est bien souvent marrant (il est très cassant aussi). Sur le plan technique, le film se défend bien avec une musique sympa très bien adaptée, une mise en scène qui nous plonge sur le terrain à chaque instant et des décors reconstituant à merveille la fin des années 40. Mais là aussi, il manque le petit truc qui transcende une histoire, la marquant au fer rouge dans notre esprit. Bref, 42 est un film intéressant sur le sport mais aussi la ségrégation qui décide de nous raconter les débuts d’une véritable légende du baseball. Un très bel hommage.
bouleversant, choquant par moment, ce film tiré d'une histoire vrai est une réussite !!! chadwick boseman interprète avec justesse jackie morrison, 1er joueur noir a jouer en ligue majeure et insulté sur et en dehors du terrain de manière assez violente et choquante !!!! sans oublié harrisson ford qui joue avec justesse et apporte une touche d'humanisme au film.
Une histoire vraie touchante et captivante parfaitement mise en scène. On ne peut rester indifférent face à ce film. C'est un chef-d'oeuvre de films de sports ainsi que de biopic. C'est un film à voir absolument!
Film tiré d une histoire vrai 🎬 qui parle du premier joueur noir américain dans la major League baseball ⚾. En gros ca parle du racisme américain. J'ai vraiment apprécié les rôles des acteurs surtout Harrison Ford. Bon moment, pour les passionnés d'histoire vrai et de sport ricains
Un bon film, bien interprété, retranscrivant ce qu'il y a de plus beau dans le sport et de plus atroce dans la nature humaine. On découvre un grand sportif au passage.
Les films qui ne marchent pas traitant comme sujet le baseball aux Etats-Unis sortent chez nous directement en DVD, c'est le cas de "42" de Brian Helgeland qui traite aussi le sujet du racisme ou plutôt le premier homme qui a percé juste après la seconde guerre mondiale dans le milieu !! Ca n'a pas été facile à l'époque pour ce joueur dans une Amérique ou les noirs n'avaient pas la liberté et le partage de faire ce qu'ils veulent comme les toilettes et les douches interdits aux noirs, les insultes racistes chez les supporters et l'équipe d'en face mais un recruteur agé a voulu faire évoluer les choses en choisissant un mari et futur père Afro-Américain modèle. C'est bien raconté dans l'ensemble mais la réalisation de Brian Helgeland, qui nous avait habitué à mieux comme l'excellent "Payback", fait un peu trop académique. L'interprétation des comédiens, comme Harrison Ford pour citer le plus célèbre, est convainquante. Un film qui se laisse regarder.
Même si le base ball sport roi aux États Unis est un sport totalement méconnu en France on a vu débarquer sur nos écrans plusieurs films traitant de ce sport (le dernier que j avais vu était l excellent stratège avec Brad Pitt et Jonah Hill). Cela m a donc étonné que ce Biopic consacré à Jacky Robinson le premier joueur noir à évoluer dans la très conservatrice ligue de baseball professionnel et au président des Brooklyn Dodgers qui imposa cette idée impensable à l époque malgré les menaces qui pesèrent sur lui et son joueur, sorte directement en video. Le problème du film est qu il présente un personnage trop lisse sans le moindre défaut ce qui le rend moins intéressant à suivre. En revanche la reconstitution de l époque et des tensions qui y régnaient est remarquable. Le rôle de Branch Rickey le président du club joué par un excellent Harrison Ford jouant beaucoup sur son côté vieillissant et très intéressant (agit il réellement par humanisme ou pour gagner plus d argent ?). En tout cas malgré un scénario qui n évite pas de nombreux poncifs et une mise en scène bien trop typique du Biopic à l américaine ,l histoire est tellement intéressante que le film vaut largement le coup d œil.
Un bon film, les acteurs y sont très bons et le personnage de Jackie Robinson force le respect. De plus de par son sujet de société et par l'universalité des valeurs sportives ce biopic ne s'adresse pas qu'aux fans de baseball .