Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 695 abonnés
7 398 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 3 avril 2020
Un joli drame français, ayant certes un peu vieilli aujourd'hui, mais continuant à faire son petit effet, notamment grâce à la présence toujours (très) appréciable de Pierre Fresnay.
13 706 abonnés
12 423 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 27 avril 2013
Le chien est sans nul doute l'animal dont la carrière cinèmatographique a ètè la plus fournie! En France, c'est la carrière exceptionnelle d'un lègendaire chien sauveteur, le saint-bernard "Barry", qui donne au rèalisateur français Richard Pottier (même si ce dernier est nè à Budapest) l'argument d'un beau film en 1949 avec le toujours excellent Pierre Fresnay! Avec ègalement en tête de distribution la belle Angelina alias Simone Valère! Pour tomber amoureux, il n'y a pas d'âge mais il faut être deux! Pas plus que pour mourir d'amour! Fresnay en sait quelque chose et son final dans la neige (dû à une avalanche) n'en ai pas moins èmouvant! Si Pottier s'est spècialisè dans un cinèma commercial de bonne facture, son "Barry" n'est ni plus ni moins qu'un mèlo fort bien jouè aux paysages souvent èclatants...
« Barry » est certainement un film qui accuse les ans tellement les sentiments véhiculés par le scénario semblent aujourd’hui désuets même vus sous le prisme d’une certaine conviction religieuse plus ancrée à l'époque. La trame tricotée par Karl Anton et Benno Vigny fait de « Barry » une sorte de Monte-Cristo pastoral destiné à exhaler le sens du sacrifice de la communauté des moines du Grand Saint Bernard qui a donné son patronyme au fameux chien de berger symbolisé par le tonnelet qu’il porte autour de son cou. Pottier ajoute à cette peinture déjà forte en émotion une histoire d’amour à pleurer qui finit par surcharger le propos à force de poncifs accumulés. Pierre Fresnay encore auréolé de son rôle de Vincent de Paul deux ans plus tôt dans le « Monsieur Vincent » de Maurice Cloche endosse une fois de plus la robe de bure pour un rôle à forte densité lacrymale. La démarche de Pottier ne semble donc pas complètement gratuite et c’est peut-être ce qui l’a poussé à forcer dans le pathos pour donner au public ce qu’il attendait de l’image immaculée désormais attachée à Pierre Fresnay à l’écran. Malgré toutes les grosses ficelles du scénario, « Barry » parvient encore à émouvoir tellement la mauvaise qualité des images qui devrait être un handicap pour le film nous donne l’impression d’assister à un document d’époque et transcende pour le coup l’image un peu compassée de ce film bien de son époque