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AMCHI
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3,0
Publiée le 13 août 2020
Patrick est apparemment un film apprécié à son époque et plus de 30 ans après s'il a moins bien vieilli que d'autres films fantastiques de la même période le propos et l'histoire restent toujours intéressants. Dès le début le réalisateur a su installer un climat inquiétant qui imprégnera en permanence l'ambiance de ce thriller australien, il est juste dommage que le film traîne un petit peu par moment car d'une durée d'1h45 Patrick aurait pu tenir sur 1h30. On regrette aussi que le manque d'une vraie scène choc sinon l'actrice principale Susan Penhaligon incarne une charmante et attachante infirmière qui va s'occuper de l'étrange Patrick totalement invalide et utilisant la télékinésie pour s'affirmer et jouer par un acteur qui parvient sans peine à rendre presque effrayant son personnage.
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2,0
Publiée le 21 octobre 2010
Le fantastique australien fait ses premiers pas! A une longueur derrière "La dernière vague" de Peter Weir, "Patrick" fait grosse impression en 1978! Richard Franklin ne cache pas son admiration pour Hitchcock en livrant un remake au surnaturel de "Fenêtre sur cour". Atmosphère tendue, mise en scène sobre, scènario pèrilleux autant qu'original, l'effet de surprise joue, bien que dèjà à l'èpoque, certains èmettent des rèserves sur l'intèrêt final du film...Aujourd'hui que reste t-il de "Patrick" ? Une nette tendance à la baisse avec une tension qui s'èvanouit dans les nombreux bavardages qu'une mise en scène acadèmique ne met pas en valeur! En bref, avec le temps, le film de Richard Franklin tourne à l'exercice de style ratè et lègèrement ennuyeux...
Un film de série B de prime abord séduisant, mais dans lequel il ne se passe finalement pas grand chose d'intéressant... La trop longue durée du film joue en sa défaveur. À l'approche de la fin, on espère que le scénario va connaître un véritable twist et qu'on en apprendra un peu plus sur Patrick... Malheureusement, le spectateur reste sur sa faim et sa curiosité n'est point satisfaite. Pourquoi s'ennuyer à le regarder ?
Film horrifique, réalisé par Richard Franklin, Patrick est un bon long-métrage. L'histoire nous fait suivre Kathy Jacquard, une jeune infirmière venant d'être engagée dans un établissement privé australien. Là se trouve un jeune malade de vingt-quatre ans, dans le coma depuis trois ans, juste après avoir tué son beau-père et sa mère. Malgré son état, personne n'ose le débrancher. Fascinée par son cas, Kathy se rend compte que Patrick a perdu ses cinq sens, mais en a développé un autre beaucoup plus mystérieux et redoutable. Allongé dans son lit, il peut altérer le cours des choses et va multiplier les événements étranges et provoquer une panique à la clinique. Ce scénario original est prenant à visionner tout du long de sa durée d'environ une heure et quarante-cinq minutes. Le ton est donné dès les premiers instants et plus les minutes vont défiler, et plus l'intrigue va devenir singulière. Cette relation nouée entre la soignante et son patient donne lieu à des scènes imprévisibles où la menace grandit au fil du temps. L'ambiance se veut inquiétante et menaçante malgré ce corps inerte. L'ensemble est porté par des personnages intéressants, interprétés par une distribution convaincante comportant Susan Penhaligon, Robert Helpmann, Rod Mullinar, Robert Thomson, Bruce Barry, Julia Blake, Helen Hemingway, María Mercedes et Walter Pym. Tous ces individus entretiennent des rapports d'autorités et d'inquiétude face à ces phénomènes incompréhensibles. Des échanges procurant de l'angoisse soutenus par des dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation du cinéaste australien s'avère qualitative. Sa mise en scène parvient parfaitement à faire monter la tension avant d'accoucher de séquences où la colère se déchaîne. Les effets spéciaux sont eux invisibles et permettent ainsi de crédibiliser ce cas médical unique. Ce visuel agité est accompagné par une bonne b.o. signée Brian May, dont les compositions aux notes laissant présager un danger sont en adéquation avec l'atmosphère, sans pour autant être marquantes. Reste une fin réussie venant mettre un terme à Patrick, qui, en conclusion, est un film méritant d'être découvert.
Un très bon scénario fantastique. Patrick le comateux aux dons télékinésiques devient au fur et à mesure du film une sorte de personnification de la volonté de toute puissance et de possession infantile avec une dimension mythique. Le réalisateur est un disciple de Hitchcock et ça se voit dans sa manière de jouer de l'angoisse.
avec son énoncé alléchant et ses intrigues partant dans tous les sens ce film peut séduire; hélas le désordre n'est pas toujours signe de génie et à part la scène de l'épicerie on se lasse vite de ce qui n'est de toute évidence qu'une sorte de sombre manifeste. Peu crédible.
Un film plutôt angoissant sur le pouvoir du mental et de la parapsychologie. C'est comme si Patrick prenait le pouvoir sur cette femme. Le fantastique est bien dosé et les scènes inquiétantes bien réussies. On ne sait pourquoi l'infirmière a flashé sur lui, mais elle lui pardonne tout. Elle n'est jamais en colère contre lui. On appréciera le suspense jusqu'à la dernière seconde du film !!!!!
Un film qui ne ressemble à aucun autre, ça devient rare. Rare par le thème abordé (du moins de cette façon) mais aussi par la façon de filmer (beaucoup de plans américains, une caméra très mobile, dans un quasi huis-clos Et puis le cinéma australien ne s'embarrasse pas de fausse pudeur, il appelle un chat un chat. La montée de la tension est particulièrement bien gérée offrant son lot de surprises et de rebondissements . L'actrice principale, Susan Penhaligon, est très mignonne et joue parfaitement son rôle. Les personnages de l'infirmière en chef (quelle teigne celle-ci) et du docteur sont bien écrits. Un scénario original, une réalisation soignée, que du bonheur !
Ce film, réalisé par Richard Franklin et sorti 1978, n'est pas terrible. Incontournable de la Ozploitation, ce film nous présente un jeune homme dans le coma depuis trois ans, privé de tous ses sens, mais qui a réussi à en développer un sixième. Le synopsis est assez alléchant, on a en tout cas envie de découvrir cette histoire qui a l'air relativement captivante. Ce qui est effectivement le cas dans la première partie d'ailleurs, il est en effet très intéressant de suivre l'infirmière découvrir petit à petit Patrick, en même temps que le spectateur. Mais, en revanche, dans la seconde partie, le film tombe petit à petit en quelque chose de moins intéressant et surtout de moins captivant ! Ainsi, on s’ennuie soudainement dans la seconde partie, ce qui est bien dommage ! Ainsi avec cette très longue seconde partie, le film devient très long car le rythme se ralentit considérablement. De plus, le film possède également beaucoup de longues scènes qui ne sont pas vraiment nécessaires à l'intrigue. Cependant, le film réussi quelques prouesses, notamment le fait de rendre un personnage, a priori inoffensif, menaçant. Avec ses grands yeux ouverts, Patrick a effectivement un aspect très menaçant et surtout flippant, ce qui rend ses actions d'autant plus angoissantes, même si le film n'est pas non plus très effrayant dans l'ensemble. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Susan Penhaligon et Robert Thomson qui a paradoxalement beaucoup de présence malgré son rôle apathique. "Patrick" est donc un film qui a peut-être fait sensation lors de sa sortie mais qui a aujourd'hui relativement mal vieilli.
Le film fait avec 2 francs six sous dans les années 70 mais loin d'être ridicule et nettement plus plaisant que la plupart des horribles produits marketing des années 2000. Certes on ne frissonne pas des masses, mais une certaine ambiance s'installe et le charme n'est jamais loin. Pas les acteurs du siècle, mais l'idée a quand même eu droit à son remake dont je doute de la supériorité...
Le cinéma Australien nous surprend agréablement ici avec cette œuvre résolument dérangeante, à travers laquelle on fait la connaissance de Patrick, un jeune homme plongé dans le coma depuis plusieurs années. Les yeux grands ouverts, le regard vitreux, s’il a perdu ses cinq sens, il a su développer avec les années un sixième sens pour le moins déstabilisant et qui n’est pas sans conséquences, à savoir la télékinésie. Patrick (1978) n’est pas sans défaut, loin de là. L’oeuvre souffre du poids des années, certaines idées tombent à plat, les SFX sont tous pour la plupart décevants, mais les acteurs en général sont tous convaincants et c’est cela qui sauve le film du bide. A noter aussi la prestation de Robert Thompson, qui mérite amplement que l’on lui décerne le prix du meilleur acteur stoïque. Signalons enfin, que le cinéma Italien a réalisé une suite non autorisée intitulée Patrick vive ancora (1980), en effet, c’était une mode assez récurrente à cette époque en Italie, de voir des suites ou tout simplement de pâles copies de films Américains ou de toutes autres nationalités.
Une série B interessante mais loin d'être exeptionnelle. Le public ne doit pas s'attendre à de l'action (comment peut-il y avoir beaucoup d'action avec un homme dans le coma ?) même si le coté fantastique nous livre quelques bonne scènes surnaturelle. Oui cet homme, Patrick, étant dans le coma est doté de pouvoir de télékinésie et qui, avec son regard à la fois vide à la fois menaçant, a tendance à nous faire stresser. Rien de très flippant, en tout cas pour aujourd'hui, mais "Patrick" reste un bon classique de l'épouvante à voir par curiosité et pour cet interessant personnage ne pouvant communiquer qu'en imitant le crachat et qui a, au fur et à mesure, de l'affection par la femme qui le soigne. Même si les effets speciaux sont pas convaincant, le jeu d'acteur et le scenario rempli de suspens et d'angoisse oui. 3/5
Le film n'est pas exceptionnel mais il se laisse regarder. Certaines situations sont absurdes, mais c'est le principe j'ai envie de dire. On ne sait pas trop à quelle époque cela se passe. L'ambiance donne une impression d'ancienneté, de vielle époque mais les technologies modernes sont pourtant bien présentes. Ce n'est pas un film qu'on regardera deux fois, mais malgré tout il n'y a pas de réel ennui. Le voir une fois n'est pas une mauvaise chose pour les amateurs du genre. L'histoire se laisse regarder jusqu'au bout sans problème.
Un chouette film qui fonctionne encore relativement bien aujourd'hui, si on excepte le dernier quart d'heure, les scènes "d'action" un peu molasses et les réactions pas toujours très logiques de l'héroïne.