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chrischambers86
14 089 abonnés
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2,0
Publiée le 17 janvier 2015
Encore l'un de ses films qui montrent l'intervention amèricaine, prisme dèterminant pour tous les thèmes traitès dans les annèes 40-50! Dans "Escape to Burma" de Allan Dwan, guerre et empire britannique sont en relation très ètroites! Accusè du meurtre d'un prince, Robert Ryan joue les aventuriers sans envergure en cherchant refuge dans une exploitation de teck, dirigèe par une femme mûre et forte : Barbara Stanwyck! Un petit film d'aventures ni vraiment rèussi ni vraiment ratè qui devrait satisfaire les plus indulgents! A l'image d'un affrontement avec un tigre ou du Temple envahi par les singes, l'absence de moyens se fait quand même sentir dans les dècors! Le tout est filmè en Superscope avec un technicolor bien à sa place! Bref, à dèfaut d'être un indispensable, "Escape to Burma" vaut uniquement pour son duo de stars Ryan-Stanwyck qui font les numèros qu'on attend d'eux! Pas d'anachronismes trouvès dans ce produit standard de Dwan mais une erreur à relever où le cheval de Ryan n'est pas de la même couleur d'un plan à l'autre...
Passage en Dwan facultatif pour cette oeuvrette de fin de carrière. Tourné pour la plus grande partie en studio, ce film d'aventures exotiques est assez ridicule et enfile tous les clichés du genre sans recul. Même pas kitsch et dénué d'humour. Barbara Stanwyck et Robert Ryan n'en peuvent mais.
Un homme coupable de meurtre se cache chez une femme et devient son amant. Un film exotique plaisant mais convenu avec ses faux méchants, ses faux coupables qui veulent la vérité. Un film de genre de qualité. Certains vont le comparer au tigre du Bengale de f. Lang... Je n'irai pas jusque là, mais on a affaire ici à un cinéma qui n'existe plus et cette ambiance est unique. Tourné entièrement en studio!!! On s'y croirait!!!!
Sixième titre des dix films réalisés par Allan Dwann ( cinéaste aux deux cents voire trois cents opus, on ne sait plus) produits par Bénédict Bogeaus, " Escape to Burma" ( les rubis du prince birman 1955), il bénéficie d'une certaine réputation dans le cercle de la cinéphilie.
Défendu par Jean Tulard et les néo mac mahoniens ( Jacques Lourcelles notamment), ce film d'aventures qui reconstitue la jungle birmane en studio, vaut surtout pour son casting de vedettes ( Barbara Stanwick et Robert Ryan ) et la référence majeure que constitue les deux poignées de films de cette fameuse collaboration entre Dwan et Bogeaus auquel il appartient.
Desservi par un scénario minimaliste ( un occidental est accusé du meurtre du fils d'un potentat birman alors que le pays appartient à l'empire colonial britannique) dont la résolution se produit par une sorte de Deus ex machina qui prend des allures de commodités trop facile, " Escape to burma" ne constitue pas (à mes yeux) un des fleurons de cette collaboration cinématographique restée mythique.
Toutefois, ce qu'il représente, le travail de John Alton ( un des plus formidables directeurs de la photo de la période à Hollywood) sur la couleur, justifient, malgré ses défauts, son visionnage.
Les amateurs de " le tigre du Bengale" et de " le tombeau hindou" de Fritz Lang retrouveront vaguement l'atmosphère qui règne dans " escape to burma", mais Dwan n'atteint pas ( et de très loin) le niveau de maitrise et de perfection atteint par Lang dans ses deux opus.
Une pauvre production, en fait de Birmanie il faudra se contenter des studios hollywoodiens. Le scénario ne joue que sur l'ambiguïté que laisse planer le personnage joué par un solide Robert Ryan et son histoire d'amour qui commence au quart de tour avec le personnage joué par Barbara Stanwyck. Comme d'habitude les autochtones ont droit à un traitement condescendant.