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    Les Hauts de Hurlevent
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    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    C'est avec peine que je rédige cette critique, moi qui adore le cinéma d'Andrea Arnold.



    Son dernier film me laisse en effet perplexe, et si on ne peut nier qu'il est par bien des aspects impressionnant, il ne me semble pas aussi limpide que ses deux premiers opus (Red road et Fish Tank).



    Les hauts de Hurlevent commence pourtant sur les chapeaux de roue.



    Les parti-pris de la cinéaste (format carré, très gros plans, jeu sur la profondeur de champ, naturalisme extrême) fonctionnent.... la suite ici : http://0z.fr/FkcO9
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    ....Télérama n'ayant pas aimé,je m'étais dit que ce ne devait donc pas être un mauvais film ! Et puis un film anglais , c'est rare mais souvent synonyme de qualité... Désastre et désolation ! Quelle déconvenue....! Un scénario indigent , des interprètes indigents , des dialogues indigents , une mise en scène indigente....Une triste impression de mauvais film amateur avec des scènes dignes d'un théâtre de patronage ( cf...les péripéties suivant le retour de Heathcliff ! )
    Le scandale ( et la supercherie.. ) est d'avoir donné à ce film le titre du roman d'Emily Brontë . Pauvre Emily....! Une consolation : le film ne traite qu'une partie de l'histoire.... Un risque : qu' Andrea Arnold ait la redoutable idée de vouloir réaliser la suite.....

    Ah...si....un bon point,quand même,la musique qui accompagne le générique de fin
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    ...j'attendais beaucoup du nouveau film de Andrea Arnold. Ce dernier a d'ailleurs bien failli ne pas sortir en salles en France faute de distributeur. Cela aurait été bien dommage car ces Hauts de Hurlevent est un film qu'il faut absolument voir sur grand écran. Il n'y a aucun doute, on est là, visuellement, en présence du plus beau film de l'année. Le format carré est particulier mais on s'y fait très vite (Tabou est sur le même mode). Il y a bien longtemps qu'on avait pas vu une photo aussi sublime et des images aussi belles...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-les-hauts-de-hurlevent-113324024.html
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Eh bien, voila un film qui ne peut plaire qu'à ceux qui n'ont pas lu l'ouvrage.
    Autant le dernier JANE EYRE etait fabuleux mais ici, on passe totalement a coté de l'atmosphère du roman.
    Le physique des personnages n'est pas respecté, et surtout pas leur charisme. Heathcliff est un Byronic Hero, mais dans cette adaptation, on ne comprend pas qu'il puisse faire de l'effet sur qui que ce soit vu son manque d aura et de mystere.

    certes, les paysages sont beaux et on a compris qu'il y a du vent dans cette région (au cas ou on capterait pas le titre, le realisateur a passé des longues minutes a montrer et remontrer les alentours fouettés par le vent).

    l atmosphère entre Gothique et Romantisme n'y est pas non plus, et comble du comble, l histoire est tronquée. Car il se passe des choses apres la mort de Cathy, et c'est peut etre la que le roman devient interessant.
    dans le film, apres la mort de Cathy, plus rien.
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Cette énième adaptation du célèbre roman d’Emily Brontë brille par sa splendide photographie lumineuse, prenant à contre-pied les précédentes versions, beaucoup plus froides, et par son montage parvenant brillamment à trouver sa fluidité dans son dynamisme. Cette mise en scène inventive et sensorielle permet au spectateur se s’immerger dans une atmosphère sauvage et ténébreuse donnant une force lyrique à la relation liant les personnages, interprétés avec plein de vie, dans leur histoire d’amour impossibles. Jamais, malgré le format de la caméra, les landes anglaises n’ont été filmées avec une telle beauté que dans cette peinture pleine d’émotions contradictoires. Andrea Arnold s’impose ainsi définitivement comme une valeur sûre du cinéma britannique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    Une petite perle rare, un romance poignante sur fond titanesque. Bonjour le champagne ! Hurlevent atteint largement ses hauts, sur un fresque tendre, douce et magnifique. Cette histoire est l'une des très bonne surprise de l'Avent. A cocher, le jour où vous allez le voir, sur votre calendrier. Et croyez moi, vous vous en souviendrez jusqu'au 25.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Dans cette adaptation des « Hauts de Hurlevent », Andrea Arnold a privilégié le côté sauvage, animal et naturaliste du récit. Si la première partie du film arrive à peu près à nous intéresser, dès lors que les personnages principaux ont atteint l’âge adulte la réalisatrice s’embarrasse de poncifs insupportables et tourne délibérément le dos à toute forme d’émotion, ce qui est le comble pour un sujet qui évoque une passion. La photographie est magnifique (les décors naturels sont à couper le souffle) quoique desservie par une utilisation à outrance façon caméra à l’épaule mais il est dommage qu’elle soit coincée dans un format d’image aussi restreint et dont l’utilisation relève davantage de la coquetterie visuelle plutôt que d’une réelle démarche artistique (j’attends avec impatience le long métrage en scope projeté à la verticale !), tout autant que l’idée de faire incarner Heathcliff par un acteur de couleur qui n’est en fin de compte ni bonne ni mauvaise, donc superflue.
    Gilles G
    Gilles G

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Je viens de voir ces hauts de hurlevent ... un remix d'une sauvagerie gratuite, en fin de compte totalement "naze" (désolé mais c'est le mot qui me vient à l'esprit, je ne l'utilise pas pour faire djeunz)

    C'est comme un plat hollandais vu par un hollandais (qu'ils me pardonnent, j'ai une réplique de hollandais en tête à ce sujet).
    Vous prenez un certain nombre d'ingrédients, a priori de qualité, voire de grande qualité :
    - tournage caméra à l'épaule
    - plans large "paysage" (magnifiques)
    - gros plans nature (araignées, papillons, fleurs, pluie ...)
    - scène rurales animales sauvages (lapin piégés, égorgement de mouton, et à la fin plusieurs pendaisons de chiens également ... moins courant)
    - scènes rurales humaines sauvages : coups de pieds aux enfants, bastonnades, fouets, et aussi accouchements dans le champ ... bruitages excellents
    Vous touillez de manière très régulière : toutes les 3 mn, entre chaque scène qui fait avancer l'action les ingrédients reviennent dans l'ordre ou presque. Vous ne quittez la caméra à l'épaule qu'à l'occasion de certains plans larges et macro.
    Vous décidez gratuitement de limiter les dialogues au strict minimum pour faire bien sauvage.
    Vous faites cuire 2h 08 mn.

    Et vous obtenez une daube style "cuisine hollandaise", passablement indigeste.
    D'ailleurs l'amie avec laquelle j'étais en est sortie réellement malade ...

    A fuir, malgré les 4 étoiles des critiques de presse décidément de moins en moins crédibles (ils m'ont aussi emmené voir "après mai", autre ratage du moment, moins pire quand même). En tous cas vous serez prévenus !

    Gilles, 51 ans
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    UN FILM MAGNIFIQUE, UNE ŒUVRE INTIME, UN CONTE DRAMATIQUEMENT BOULEVERSANT SERVI PAR UNE SUBLIME PHOTOGRAPHIE ET DES ACTEURS QUI BRILLENT DE LEUR IMPLICATION DANS LE CADRE ! ON PEUT CRIER AU CHEF D'OEUVRE !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Troisième long-métrage d'Andrea Arnold, cette très bonne adaptation du classique d'Emily Brontë puise sa force dans sa forme radicale et non-académique. On constate avec plaisir -et avec une certaine surprise, aussi- que le style qui faisait la beauté de ses deux premiers films, "Red Road" et "Fish Tank", deux chroniques urbaines contemporaines, convient parfaitement au film en costumes et donne à l'histoire d'Heathcliff et Cathy un nouvel éclat et un nouvel écho, extrêmement modernes. Ce côté moderne est renforcé par une interprétation qui peut paraître anachronique dans les attitudes et les (rares) paroles : les ados amoureux semblent tout droit sortis d'une cité de la banlieue de Manchester et le personnage d'Hindley a tout du bully/hooligan bas du front déjà vu dans des centaines de films dits "sociaux" d'outre-Manche. Mais cette modernité est aussi contrebalancée par une approche du temps résolument d'époque, très contemplative et peu rythmée (le gros point faible du film, à mon sens : la fin qui tire méchamment en longueur). Film naturaliste (abondance de gros plans sur les corps humains, les animaux, les insectes, les végétaux...) servi par un travail remarquable sur le son et croulant sous les métaphores, "Les Hauts de Hurlevent" fascine autant que la beauté sauvage de la lande qui illustre (un peu facilement) la nature profonde des deux principaux protagonistes. Souvent, l'amour et la cruauté se mêlent, le film les renvoie dos à dos. Andrea Arnold n'a pas juste dépoussiéré "Les Hauts de Hurlevent", elle l'a décortiqué pour en extraire son essence sensuelle et bestiale, loin du romantisme classique habituellement d'usage. Un beau film, un poil trop long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Andrea Arnold est "space", d'une part parce qu'elle est anglaise, impardonnable, et d'autre part, son court-métrage "Wasp" cernant les sous-prolos de banlieues anglaises dans un homérique quotidien tragique inepte, cadrait déjà mal avec sa silhouette de grande blonde épanouie dont les principaux soucis se doivent être d'ordre domestiques, la couleur de la housse de couette, etc, mais n'en demeurait pas moins un des courts les plus extraordinaires de ces-dernières années à ne pas louper sur youtube. Son "Red Road" la révélait fasciné par les névroses sexuelles, en bonne bourgeoise, et par la détresse de la solitude urbaine, survivre et c'est tout, avec pas cher, et zéro sens de vie, même pas de néons consuméristes des vitrines de boutiques inutiles, quant à l'âme soeur... Même pas d'apparences à la "Desperate housewives": du moche et du sale, du vrai. En plus la coquine se gratifiait d'une morale, sur la vengeance, l'auto-destruction, et le pardon: mon fusil à pompe n'y fut que moyennement sensible mais mon estomac un peu tendu et retourné. Son "Fish Thank" grâce à des acteurs particulièrement solaires sortait de cette austérité rêche pour filmer dans une sorte de ralenti à vitesse réelle la lente destruction d'une âme adolescente, mais en un abîme normal, une initiation de masse version banlieue béton, avec un faux happy end bien foireux pour se foutre encore plus de nos gueules. Ce "Hurlevent" sorti bien tard sous nos cieux est un faux cousin de "Jane Eyre". Ici point d'amour. Beaucoup de folie. Levure tsunami de frustrations. Misère affective happant jusqu'au feu carbonisant du noyau terrestre. Asphyxie d'impasses existentielles. Et pourtant ça reste de l'amour, car Une histoire d'Amour. En effet on a qu'une vie, et nos actes ont des conséquences. A l'époque point de télé dans le salon, l'expression soirée au coin du feu retrouve toute sa valeur. Et du temps... Et qu'en faire? Et du vent... La nuit qui claque le volet. Le jour qui siffle entre les oreilles. Le film possède une réelle épaisseur scénaristique et chemine le long de son sentier escarpé en évitant soigneusement les écueils. Oh ça trébuche parfois, avec quelques facilités de raccords d'image entre un gros plan et un plan large, pour filmer une forme similaire dans chacun des deux, et on a envie de lui dire "Andrea poursuis ta route, et arrête ton trip de poète(esse) t'as pas le niveau que tu voudrais apparemment". Et pendant ce temps là l’époustouflant jeu des acteurs, sans fausse note, et avec grâce, et avec horreur dans les défauts des personnages, la qualité d'image d'une précision esthétique qui fait de l'austérité paysagère un lyrisme palpable sur toile d'écran, et l'ensemble de sa mise en scène, nous emportent vers un dénouement à suspense alors qu'on se demandait si l'ennui allait nous assommer en sortant brusquement derrière un arbre. Oui, nom de Dieu, c'est beau. Alors le fond? L'Histoire? Andrea es-tu toujours la même branque anglaise? Oui. Trois fois oui, et plus encore... "Hurlevent" est une ode à l'innocence morbide, un hymne à la cruauté des enfants, rehaussée par les névroses de leurs parents, perdurant dans les adultes qu'ils sont devenus. La symbiose entre acteurs, paysage, et développement des faits, pourtant, s'imprime durablement dans nos (mes) rétines, jusque bien après, jusqu'à imprégner l'air froid de ce début d'hiver, soulevant le ciel gris de son infinie fidélité, par le vent de cet irascible amour. Mortifère comme la dureté des évènements, Andrea est complètement tarée, et moi aussi. "Hurlevent" est somptueux.
    Thierry M
    Thierry M

    165 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Je conaissait pas l'histoire , ce film se fait remarquer par des images chocs, pour le reste c'est lassant.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Austère adaptation, Les Hauts de Hurlevent ne se laisse pas voir sans douleur et ennui. Néanmoins, dans cette radicalité, la superbe photographie, des scènes marquantes et de très bons acteurs laissent entrevoir d'inoubliables moments de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    les images sont belles, les plans sont lents. mais serieusement ce film est absolument interminable, on en voit helas jamais la fin...
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2012
    Unique roman d’Emily Brontë, Les hauts de Hurlevent, est devenu un classique de la littérature anglaise. Andrea Arnold (le sublime Red Road, Fish Tank, d’un réalisme social appuyé) décide d’en faire une adaptation à la mise en scène tranchée. Pari réussit.
    La réalisatrice s’applique dans une mise en scène rugueuse, construite de manière sublime, toujours en mouvements, ornée d’une photographie de Robbie Ryan au plus proche du naturalisme des hautes terres du Nord de l’Angleterre. Les errances de ses personnages, tous magnétiques, dans ce cadre naturel, rappellent le chemin de Jackie (Red Road) dans un décor urbain.
    La composition des cadres reflète toujours le propos interne de chaque personnage. Cette promiscuité, liberté de ton et d’adaptation peuvent laisser circonspect ceux qui attendent une adaptation plus proche de ce qu’une grosse production pourrait offrir. Or, nous sommes plus à la frontière du film d’art où le sensitif pur est mis en avant avec une réalisation qui donne une part importante au naturalisme (souvent filmé) et une interprétation maîtrisée et intense dans sa propre lenteur.
    Andrea Arnold lance une invitation, osée, risquée, qui serait dommage de refuser. Il faut cependant être averti du choix radical et de la proposition de son adaptation. Les silences sont appuyés, la lenteur surlignée pour laisser la plus grande place possible à une certaine poésie que l’œuvre suggérait entre chaque ligne. En résulte le sentiment d’un respect total de l’œuvre, avec le désir constant de se l’approprier visuellement ; à défaut d’une forme populaire pour toucher le plus grand nombre.
    C’est un choix, plutôt insolite et intriguant. Les premières minutes laissent dubitatif, mais si on se laisse le temps, la suggestion d’Andrea Arnold peut séduire pleinement, proche d’un art pictural en mouvement constant. Original, radical, moderne et bienvenu. L’adaptation du roman en ressort totalement dépoussiérée.
    http://requiemovies.over-blog.com/
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