Le séminaire caméra café est une comédie sans grand intéret. C'est un café allongé qui se termine en jus de chaussette. Bon... c'est un divertissement qui ne vole pas haut.
Les formats télé ont souvent du mal à passer du petit au grand écran. Ce qui est très drôle en quelques minutes l'est souvent beaucoup moins en long format. C'est encore le cas avec ce deuxième (second ?) film inspiré de Caméra café. Celui ci est quand même un peu plus drôle que le premier qui était vraiment catastrophique. Mais c'est toujours aussi lourdingue et en dessous de la ceinture, en plus ça donne une image des homos vraiment déplorable. Homophobe donc, misogyne aussi. C'est mal écrit, mal réalisé, mal joué, la seule qui m'a fait rire c'est Armelle, toujours délirante. Une étoile et c'est bien payé...Une comédie bien grasse comme les français savent si bien les faire...
L'ambiance est ici mieux calquée sur la série que le précédent "Espace Détente". Les situations sont cocasses, le trait des personnages grossi à l'extrême, avec beaucoup de moments réjouissants, mais souvent graveleux et franchouillards. L'humour de Solo et Le Bolloch est à la même image, souvent lourd et beauf...Quand à la trame générale de l'histoire, elle est bien mince! Décidemment, on préfère se voir avec nos collègues de travail dans un format plus court...Pour passer un moment sans se casser la tête...puis vite oublier ce petit film
4 ans aprés Espace détente, Charles Nemes (la tour montparnasse infernale..), réalise cette suite "le séminaire", adaptation de la série Camera Café, véritable succés sur le petit écran. Ainsi, cette fois ci, les meilleurs employés de la fameuse société veuloise "Geugéne" avec à leur tête Hervé et Jean Claude, s'exilent à Paris le temps d'un séminaire, destiné à renforcer l'esprit d'équipe. Malgré quelques doutes, je m'attendais à un film interessant, même si je sais qu'il n'est pas toujours facile d'adapter une série télé sur le grand et ce séminaire en est la preuve. En effet le scénario qui a du être crée en 5 minutes montre en main, dessine des personnages en pleine crise existencielle et à l'humour bien lourd, en découle donc un film plein de bons sentiments et niais au possible. Au final, changement de décor, personnages absents (Sylvain, André...), l'esprit de Caméra café est absent de ce film, mais pouvait on réellement espérer mieux de cette suite ?
Le film de trop ! Déjà que le premier film, Espace Détente, n'était pas franchement une réussite, celui-ci c'est "la catastrophe". On sent très bien, après réflexion, que ce film avait un seul et unique but : relancer la franchise Caméra Café pour la nouvelle série qui va bientôt commencer. C'est dommage, car elle n'avait pas besoin de ça. Il y a certes 1 ou 2 moments drôles mais rien qui ne casse des briques. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi autour de moi dans la salle ça riait ???!!! Est-ce qu'à 33 ans on perd son sens de l'humour ? Heureusement qu'il y a Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h pour relever un petit peu le niveau car au niveau script et autres personnages c'est complètement raté !
Une suite qu’on n’attendait pas forcément… et qui réussit, malgré tout, à décevoir. Il faut dire que "Le Séminaire" partait avec de sérieux handicaps, à commencer par l’accueil inégal réservé au premier opus "Espace Détente", l’arrêt de la série "Caméra Café" en 2003 et la disparition de nombreux personnages (dont le comptable Sylvain, dégagé du scénario suite à un gros clash entre Alexandre Pesle et le duo Solo - Le Bolloch). Et pourtant, j’espérais que cette suite retrouve le rythme comique et le ton pertinent de la série. Malheureusement, Yvan Le Bolloch et Bruno Solo, visiblement seuls maîtres à bord (mais également dotés d’un budget bien moins confortable), ont accumulés les mauvais choix. Première erreur : le recentrage du scénario sur seulement 6 membres de la fameuse entreprise Geugène et leur délocalisation à Paris, qui privent les fans de la quasi-totalité de leurs repères… et ce d’autant plus que les scénaristes ont visiblement entendu s’intéresser davantage aux personnalités des participants de ce séminaire qu’aux travers de la vie en entreprise (qui faisait pourtant tout l’intérêt de la série). Un problème que la mollesse de la mise en scène (assurée par le vétéran Charles Némès) et la faiblesse des gags (qui oscillent entre lourdingue et réchauffé, lorsqu’ils ne font pas carrément dans le ridicule) ne viennent pas combler. On sourira, à quelques reprises (et sans doute par nostalgie) aux gesticulations de Jean-Claude (Yvan Le Bolloch, qui parait ne plus trop y croire) ou aux mesquineries d’Hervé (Bruno Solo qui reste concerné mais dont le personnage s’avère bien plus antipathique) mais ces rares bons moments sont étouffés par la pseudo-dénonciation (très premier degré) du capitalisme qui confère à cette comédie un ton très moralisateur et lourdingue. Deuxième erreur et non des moindres : l’interprétation avec des anciens qui sombrent dans la caricature braillarde (Gérard Chaillou en patron ronchon, Alain Bouzigues en queer, Armelle pénible en femme enceinte, Jeanne Savary en secrétaire débordée ou encore Valérie Decobert en épouse à bout de nerfs) et des nouveaux tous plus transparents les uns que les autres (à l’exception de la pétillante Virginie Hocq, dans un rôle malheureusement trop sérieux au vu du potentiel comique de la comique belge). "Le Séminaire" est donc incontestablement raté... laissant ainsi l’aventure "Caméra Café" s’achevait sur une bien mauvaise note. Mieux vaut revoir les rediffusions télé…