Ma Note : Globalement Satisfaisant/ Tarif Réduit quand même recommandé – 3/5
Le premier volet de l'adaptation de l'oeuvre de Van Hamme m'avait vraiment enthousiasmé : enfin une production d'action française capable de rivaliser un temps soit peu avec les production à gros budget américaine. Une histoire intelligente et intéressante, un bon acteur (Tomer Sisley, une révélation pour moi) et un bon potentiel au niveau rythme/réalisation.
Me voilà donc partie voir la suite presque en courant - ce qui est au delà de rare chez moi pour une prod frenchie.
Devant ce second volet, j'ai malheureusement déchanté...
Certes, il y a plus d'actions, ou, tout du moins, les scènes musclées sont mieux gérées et proposées d'une manière différente, la caméra de Salle s'adaptant au contexte. Et ça, et bien, c'est LE bon point.
Cette fois-ci, c'est le scénario qui, pour moi, manquait d'intérêt.
On se focalise sur le passé de Largo en Thaïlande/Birmanie, avant la mort de son père adoptif, ce qui implique son lot de gros flash-backs, toujours pertinents, mais pas forcément légers. Le lien avec le premier film est fait par une sorte d'intrigue de vente/rachat d'entreprises. Largo veut vendre le groupe W, mais sans envisager un instant que :
1 - la mauvaise personne pourrait faire main basse sur un immense outil financier international pour faire le mal;
2 - quelqu'un pourrait bidonner la vente pour son propre profit...
Ah la la! Mignon, mais pas très fut' fut', l'garçon...
Malheureusement, le méchant de cette magouille financière, Nazachov, n'est franchement pas intéressant, bien que particulièrement antipathique. Je pense que pour moi, il lui manquait un cerveau maléfique, mais bon. Et son bras armé n'a pas plus de profondeur - j'avais eu un bref espoir en entendant parler de la Bosnie... Dommage ! Background évincé...
Le vrai méchant de l'histoire, lui, est un peu mieux, puisqu'il est machiavélique, intelligent et a vraiment pensé à son complot. MERCI !
Largo perd de son image de séducteur en se découvrant une vraie fibre paternelle ( d'un autre côté, l'écho avec son passé d'orphelin a du y être pour quelque chose) mais est d'un sérieux inébranlable pendant tout le film, laissant à ce pauvre Gauthier/ Nicolas Vaude l'immense honneur d'être le rayon de soleil de la séance.
J'ai également eu du mal avec Sharon Stone en vieille cougar... Désolée...
Tout cela fait de ce second volet un film pas mal, mais qui déçoit par son potentiel raté.