Avec Cars (2006), les studios Pixar fêtaient leurs 20 ans, avec cette suite, ils fêtent leurs 25 ans, un quart de siècle durant lequel ils auront révolutionné l’animation au cinéma en lui donnant ses lettres de noblesse. Après 11 longs-métrages, des Oscars en pagaille et aucune sortie de route (!), on retrouve John Lasseter (président de Disney/Pixar) le réalisateur du premier opus, en compagnie de Brad Lewis. Au programme de ce second opus, un road-movie endiablé où Flash McQueen (la star des circuits automobiles) nous entraîne dans différents Grands Prix aux quatre coin du globe, du Japon à la France, en passant par l’Italie et l’Angleterre, alors qu’au même moment, Martin la dépanneuse (à l’impressionnante dentition) est entraîné malgré lui dans une course-poursuite explosive en compagnie de Finn McMissile, sorte de James Bond au pays des quatre roues (doublé par un vrai british : Michael Caine). Si Pixar a toujours su orienter ses films de façon à ce que les 7 à 77 ans y adhèrent sans le moindre mal, il faut bien avouer que cette fois-ci, le film est clairement orienté vers les plus jeunes (pour avoir privilégié l’action et l’amitié entre les deux amis, bien que la seconde partie du film soit centré sur l’écologie). Mais cela n’enlève en rien le plaisir que l’on ressent à vivre cette aventure palpitante, entre les nombreux fous-rires (Martin testant les toilettes à la japonaise ou encore la séquence avec le Wasabi qu’il prend pour de la glace à la pistache) et admirations. Cars premier du nom était déjà impressionnant esthétiquement parlant, mais cette fois-ci ils n’ont pas lésinés, l’animation, l’esthétique et la fluidité sont impressionnantes, les couleurs foisonnent et les animateurs ont redoublés d’inventivité pour donner vie à toutes ces voitures (les clins d’œil hilarants à Sébastien Loeb avec la voiture de rallye "Raoul ça Roule", les représentations du Pape ou de la Reine d'Angleterre, en passant par la séquence romantique entre une 2CV et une DS de Citroën).
Avec ce douzième long-métrage, Pixar ne fait que confirmer tout le bien que l’on pense d’eux, toujours aussi divertissant, drôle et dépaysant, on retombe en enfance et on en attendait rien d’autre.