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Chevtchenko2
42 abonnés
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2,0
Publiée le 24 décembre 2011
Une suite peu intéressante avec un message écolo plus que brouillon. Pixar a voulu mélangé les genres (beaucoup de James Bond et un peu de tuning) mais s'est perdu en route. Un deuxième épisode pas vraiment nécessaire.
Excellent deuxième opus, la course a en revanche était un peu mise au second plan, dommage pour un animé consacré à cela. Un coté James Bond version Cars très captivant et très bien fait. 4.5/5
S'il y a bien une chose que l'on ne peut pas reprocher à « Cars 2 », c'est son animation. Encore plus belle que le premier volet, John Lasseter se surpasse sur la question et nous offre un festival de couleurs incroyables, sans parler d'une fluidité et d'une richesse de détails absolument indescriptibles. Oui mais voilà : si cette suite est une réussite totale sur la forme, elle l'est infiniment moins sur le fond. Déjà que « Toy Story 3 » montrait à mon sens un léger déclin de l'inventivité sans fin de Pixar, celui-ci se confirme ici, et on espère de tout cœur que « Brave » va remettre de l'ordre dans tout cela sous peine de désintérêt inévitable. Car que raconte « Cars 2 » ? Une banale histoire d'espionnage industriel, où l'on se balade à quatre coins du monde pour participer aux plus prestigieuses courses, le tout avec des caricatures en veux-tu en voilà (l'arrivée de Flash en Italie est à ce titre un grand moment où même le cuistot de « La Belle et le Clochard » passerait pour une représentation rigoureuse de l'Italie actuelle) et un humour beaucoup moins subtil qu'à l'accoutumée chez les studios à la lampe. Ce n'est pas désagréable, comporte quelques personnages amusants (notamment Finn McMissile, que Michael Caine double avec beaucoup de flegme), mais c'est peu, le choix de faire de Martin la dépanneuse quasiment le héros du film s'avérant une fausse bonne idée. Un spectacle à réserver surtout aux enfants (ce que Pixar avait pourtant toujours réussi à éviter jusque-là), une des déceptions de 2011.
Avec Cars (2006), les studios Pixar fêtaient leurs 20 ans, avec cette suite, ils fêtent leurs 25 ans, un quart de siècle durant lequel ils auront révolutionné l’animation au cinéma en lui donnant ses lettres de noblesse. Après 11 longs-métrages, des Oscars en pagaille et aucune sortie de route (!), on retrouve John Lasseter (président de Disney/Pixar) le réalisateur du premier opus, en compagnie de Brad Lewis. Au programme de ce second opus, un road-movie endiablé où Flash McQueen (la star des circuits automobiles) nous entraîne dans différents Grands Prix aux quatre coin du globe, du Japon à la France, en passant par l’Italie et l’Angleterre, alors qu’au même moment, Martin la dépanneuse (à l’impressionnante dentition) est entraîné malgré lui dans une course-poursuite explosive en compagnie de Finn McMissile, sorte de James Bond au pays des quatre roues (doublé par un vrai british : Michael Caine). Si Pixar a toujours su orienter ses films de façon à ce que les 7 à 77 ans y adhèrent sans le moindre mal, il faut bien avouer que cette fois-ci, le film est clairement orienté vers les plus jeunes (pour avoir privilégié l’action et l’amitié entre les deux amis, bien que la seconde partie du film soit centré sur l’écologie). Mais cela n’enlève en rien le plaisir que l’on ressent à vivre cette aventure palpitante, entre les nombreux fous-rires (Martin testant les toilettes à la japonaise ou encore la séquence avec le Wasabi qu’il prend pour de la glace à la pistache) et admirations. Cars premier du nom était déjà impressionnant esthétiquement parlant, mais cette fois-ci ils n’ont pas lésinés, l’animation, l’esthétique et la fluidité sont impressionnantes, les couleurs foisonnent et les animateurs ont redoublés d’inventivité pour donner vie à toutes ces voitures (les clins d’œil hilarants à Sébastien Loeb avec la voiture de rallye "Raoul ça Roule", les représentations du Pape ou de la Reine d'Angleterre, en passant par la séquence romantique entre une 2CV et une DS de Citroën). Avec ce douzième long-métrage, Pixar ne fait que confirmer tout le bien que l’on pense d’eux, toujours aussi divertissant, drôle et dépaysant, on retombe en enfance et on en attendait rien d’autre.
La première scène surprend dans le mauvais sens du terme et confirme nos doutes, ceux qui trottaient dans nos têtes depuis la vision du trailer : nous sommes dans "Cars 2" alors il faut en rajouter un max ; plus de voitures mais moins de Majorettes (plutôt des Transformers...), plus de décors, plus d'action (et adieu la simplicité et la modestie du premier épisode) ; au fait : pourquoi l'agent secret prend un bâteau alors qu'il peut "rouler" sur et sous l'eau ? Mais cette première scène n'est qu'un prétexte, un épice censé faire passer la médiocrité de ce nouveau scénario. Alors nous voilà enfin de retour sur les pistes : mais cette fois les courses resteront sans enjeu, peu excitantes et extrêmement classiques, les deux histoires finissant même par se parasiter, le fond du film tournera essentiellement sur le couplet un peu rance de l'amitié véritable et du coeur qui se cache derrière toutes vieilles carrosseries. Alors OK : les images sont absolument magnifiques avec une mention toute particulière à Londres, les bons mots sonnent exceptionnellement bien, il reste intéressant d'élargir cette univers (bâteaux, avions et un vrai festival de bagnoles pour les yeux). Donc le problème de ce film reste essentiellement le fond, radicalement différent, un peu gros, assez creux, plus tape à l'oeil, avec une intrigue et un suspens sympas mais pas vraiment dans l'esprit du premier tome, une réalisation un peu froide, trop calée dans ses plans. On a perdu l'essence de "Cars"...
Cette suite perd en poésie pour gagner en action. Cars 2 est davantage un film d'action qui offre une superposition de deux arcs. D'abord celui classique de Flash McQueen et de sa course, mis au second plan pour laisser plus de place à l'apprentissage de Martin en espionnage. Parodie de James Bond, ce Cars 2 ose des choses mais apparaît bien loin de la profondeur émotionnel et scenaristique des grands Pixar.
"Cars 2" démarre sur les chapeaux de roues avec une entraînante scène d'espionnage, qui donnera d'entrée de jeu un ton bien différent (reste à savoir si c'est celui qu'on attendait) à cette suite. Ce second opus des aventures de Flash McQueen, ou devrions-nous dire plutôt "des aventures de Martin" étant donné que c'est ce dernier qui viendra s'emparer du premier rôle, s'éloigne bien loin de son précédent épisode scénaristiquement parlant, et vient se pencher sur un concept d'agent secret amateur. Cet exercice est bien connu et paraîtra un peu facile, avec ce personnage simplet (Martin) pris au cœur de missions secrètes et situations périlleuses dont il ignorera les véritables natures, laissant opérer les nombreux quiproquos et autres gaffes en tout genre. "Cars 2" jongle donc entre les péripéties de Martin et ses nouveaux acolytes d'un côté, et les courses de Flash McQueen de l'autre. La réalisation est de très bonne qualité, avec un univers visuellement plus riche que le précédent, témoignant d'un travail de conception dantesque quant aux personnages et aux divers environnements à travers ce tour du monde qui nous est proposé. Cependant, le résultat final en sera pourtant émotionnellement plus pauvre et bien moins marquant dans son ensemble, et cela sera dû à un humour moins fonctionnel et un scénario moins charmant, sans oublier le fait d'avoir délaissé notre héros rouge au profit d'un dépanneur rouillé, de quoi nous laisser un arrière goût de spin-off quant à ce second volet.
Moins bien que le premier Opus . On perd l'attrait de la nouveauté , le scénario est poussif. De la difficultté de faire des suites intelligentes , avec des scénarios qui se renouvellent. On est vraiment dans du Marketing.
La critique a été un peu dure avec ce film qui n'est certainement pas le meilleur Pixar mais tout de même un film d'animation de grande qualité. On a effectivement peur de se perdre un peu au départ, devant la multitude de nouveaux personnages et l'envie de faire un film trop "international". On se laisse finalement prendre au jeu du film d'espionnage et on accepte volontiers que Martin vole la vedette à Flash McQueen. Mais par-dessus tout, une fois de plus, on est émerveillé par la qualité de l'animation, le soucis du détail et les belles trouvailles. Si cette suite est plus destinée au jeune public, les adultes y trouveront indubitablement leur compte.
Lorsque cette suite de "Cars", réalisée par John Lasseter et Brad Lewis, est sortie en 2011, j'en étais fan et je la considérais même meilleure que le premier opus. Mais en la revoyant aujourd'hui, même si je ne la trouve pas mal, elle est quand même en dessous du premier. Flash McQueen emmène Martin à une course à travers le monde, afin de promouvoir un nouveau carburant bio. Mais une fois là-bas, Martin est embringué malgré lui dans une histoire d'espionnage. On change donc radicalement de ton dans cette suite qui s'oriente donc vers une parodie de film d'espionnage. Les courses sont bien-sûr toujours présentes mais moins que dans le premier opus. Aussi, le film se focalise largement sur Martin, comparé au premier film où Flash était réellement le personnage principal. Même si j'ai un avis aujourd'hui plus objectif sur ce film, il n'empêche que j'apprécie toujours autant le côté espionnage. Je trouve en effet le film très bien pensé, à la fois dans les scènes d'action mais également dans ce côté parodique. Le personnage de Finn McMissile peut par ailleurs faire penser à l'acteur anglais David Niven qui, même s'il n'a pas joué d'espion au cinéma (mis à part dans la parodie "Casino Royale" de 1967), Finn et lui ont en commun le charme et la classe anglaise et puis surtout les fines petites moustaches. Ce qui est cependant dommage, c'est que le film soit sur son ensemble très inégal. Nous avons en effet beaucoup de scènes un peu longues et d'autres qui mettent trop en avant le côté bête de Martin ; même si c'est le personnage principal de ce film, les scènes sont redondantes. Nous avons également la morale inhérente à Disney/Pixar mais qui est une nouvelle fois, comme dans le premier, trop simpliste par rapport aux autres Pixar. "Cars 2" est donc un film inférieur au premier mais qui reste pas trop mal dans l'ensemble.
On le redoutait depuis des années, ce moment où l'apparente infaillibilité de la maison Pixar s'effondrerait, où Lasseter ne pourrait plus être considéré comme le génie moderne du dessin animé à qui tout réussit... Alors nous y voilà, avec ce "Cars 2", au delà de nos pires cauchemars pour dire vrai : une horrible daube, un navet laid, stupide et mortellement ennuyeux qui semblerait sorti de l'un de ces studios de seconde zone qui tentent régulièrement leur chance dans l'animation si la perfection stupéfiante de l'image ne venait confirmer que, si, on est bien chez Pixar ! On cherchera en vain une idée amusante, un trait d'humour qui nous arrache un sourire, un élément de logique au sein d'u nscénario ridicule écolo-james bondien. Mais le pire de "Cars 2", c'est cette incompréhension fondamentale des mécanismes de l'action et du suspense que le film trahit : quand toutes les règles "naturelles" de mouvements, de pesanteur sont abolies (les voitures peuvent à peu près faire n'importe quoi, voler, nager, sauter, etc.), il ne subsiste plus aucun repère auquel rattacher notre croyance, et les scènes s'enchaînent alors sans laisser la moindre trace en nous, pauvres spectateurs éberlués - et furieux - devant tant de vacuité.
Première fois que les studios Pixar me déçoivent fortement. L’histoire n’est plus qu’un prétexte à des scènes d’action spectaculaires mais plutôt vaine. De plus, Lasseter et ses scénaristes ont eu la mauvaise idée de donner le rôle principal au neuneu de service : la dépanneuse Martin, personnage qui ne fera rire que les plus petits (et encore) mais qui devient vite pénible pour les plus grands.
On perd tout l'intérêt et l'engouement du premier opus... on a une sorte de film d'espionnage orienté Martin. C'est triste et la magie du premier volet laisse place à un film difficile à comprendre pour les enfants.
Pixar en pleine déchéance: Cars 2 en plus d'être le pire Pixar jamais réalisé et tout simplement un mauvais film d'animation. Si le premier volet était déjà bien moyen , ils ne laissaient pas présager un tel échec. La faute à un scénario absurde en forme de récit d'espionnage bien trop complexe et référencé pour les plus petits à qui le film est putôt adapté. Cars 2 a tout du nanar malgré quelques scènes assez drôles (les toilettes japonaises notamment), reste que l'esprit adulte de Pixar est anéanti par une tendance à en faire trop (délire scénaristiques et humour ras les pâquerette) et des procédés too-much (flash-backs grotesques, morale neu neu à la fin). Si graphiquement l'univers visuel est plutôt chouette, on peine à croire en l'humanité de ses voitures, une limite de l'anthropomorphisme pixarien... En bref, pas grand intérêt...