Avis : Rebelle - Page 8

Après le très médiocre "Cars 2" l'année dernière, il fallait que Pixar réhausse le niveau. Avec Rebelle le virage est quand même assez net.
Ce film est vraiment beau, le fait qu'il se passe en pays celtes est l'occasion de faire ressortir toute la mythologie de ces pays et c'est vraiment très bien mis en valeur. Les musiques sont enivrantes et nous transporte dans une histoire vraiment très réussi.
L'humour est présent autant que l'action et l'aventure et le mélange est assez réussi également. Les personnages sont très attachant et ont une bonne personnalité... pour les dessin, c'est du Pixar, donc la perfection est là.
Ce film est donc une réussite, c'est sur... mais à dire vraie, vu qu'il s'agit là de Pixar je ne suis totalement séduit. Le film est bien un Disney, mais pas un Pixar. On ne retrouve pas la patte créative du studio perdu depuis 2 ans déjà.
Il y a peu je pouvais encore dire que Pixar = Chef d'oeuvre... cette fois encore et pour la 2ème année, je ne le dirais pas. Mais ce film reste vraiment excellent aussi bien pour adultes que pour enfant (assez grand tout de même)

Des sujets de fonds toujours traité avec intelligence par les studios Pixar, mais il manque un tant soit peu d'aventure pour un film aussi excitant que les précédents. Les personnages sont tout de même super sympa, attachant, drôle et trouve leur originalité. Rebelle se démarque surtout par sa féminité!

Visuellement assez formidable , Rebelle est d'une banalité scénaristique voir même ridicule quelques fois . Je pense que les plus petits peuvent s'amuser mais pas les adultes.

L'univers et les affiches présentant la princesse rousse du nouveau Disney / Pixar ne m'inspiraient pas du tout et je ne m'attendais pas à cette tournure dans l'histoire. Mais je me suis dit que les studios Disney étaient quand même fortiches et réussissaient toujours à ajouter la dose de fantaisie et de magie qui fait que c'est un Disney et qu'on adhère, même si on reste bien loin des grands classiques (Aladdin, Hercule, La petite sirène, c'était le bon temps !). Localisée en Ecosse médiévale, la jeune princesse Merida, partagée entre le caractère drolatique et guerrier de son père et la tenue exigeante mais aimante de sa mère, se voit devenir le prix d'un tournoi permettant d’élire son futur époux. Frustrée par le comportement de sa mère qui ne veut rien entendre, elle s'enfuit du château après une dispute et s'en va suivre les feu-follets qui la mèneront auprès d'une sorcière... C'est sûr, "Rebelle" est loin d'être aussi captivant que "Le Monde de Némo" et "Monstres et Cie" mais les scénaristes ont tentés de renouer tant bien que mal avec l'histoire de princesse tout en y assimilant les préoccupations et des situations parlantes d'aujourd'hui. Le développement de la relation mère-fille est sans doute l'une des surprises du scénario et l'une des thématiques les plus développées. S'ajoutent à cela l'aventure et la magie celtique, la différence d'une fille qui préfère manier l'arc plutôt que de répondre aux bonnes manières et les désirs d'émancipation et d'indépendance. Niveau graphisme, les personnages ne sont pas beaux mais plutôt difformes tandis que les paysages, animaux, costumes et nature sont saisissants et définissent un décor vert et personnel au film. Tous ces éléments, en plus d'airs celtiques doucement susurrés font en sorte pour que le charme opère. Le scénario, quant à lui, est selon moi la faille qui rend le film bancale et qui dit d'office que "Rebelle" n'arrive pas à égaliser les classiques. Sans rentrer dans le détail, le noeud de l'intrigue répond directement à cette relation maternelle où les différents fusent et tout le film se concentrera sur la progression et l'amélioration de leur lien qui les unit. Le personnage de la mère est intelligent et sensible et répond nullement à de mauvaises intentions contrairement à ce qu'on pourrait croire (ou comme dans "Raiponce"), ce qui donne de l’intérêt et de la profondeur au film. La figure paternelle est sympathique, voire clownesque et fait figure de bon copain tandis que les trois petites terreurs qui campent le rôle de frères tiennent le rôle qui ne sert qu'à faire rire et à faire avancer l'action par la même occasion. Dommage que le rôle de la princesse (voix de Bérénice Bejo en VF) ne soit pas aussi attachante. Déjà, je la trouve personnellement moche et elle ne fait que monologuer pendant une bonne partie du film, ce qui résonne toujours faux. Heureusement, on se rend compte que la magie opère lors du dénouement du sortilège où l'émotion réussit à nous atteindre, et ça, c'est pas arriver depuis longtemps.

Rebelle est de loin la princesse Disney que je préfère, déjà parce qu’elle est très belle et attachante, mais aussi pour son impertinence, son audace, et sa manière de briser les codes. Non, ce personnage n’est pas niais. Disney aurait-il brisé le moule pour une fois ?! C’est avant tout une aventurière qui ne se prédestine pas à une voie balisée. Elle n’est pas fragile et influençable. Contrairement à sa reine de mère qui elle, persiste à croire aux vieilles traditions. Sans le vouloir, son éducation s’apparente à un joug despotique. Mais dès lors qu’elle se transforme en bon gros nounours, elle nous apparait nettement plus sympathique. En réalité, ce sortilège est terrible, car il déshumanise irrémédiablement l’âme prisonnière. Un comble pour la femme dont le mari n’a de cesse que d’estourbir le premier ours venu. Cela donne lieu à des situations délirantes et improbables, car cet ours est bel est bien une personne prisonnière d’un corps qu’elle ne maitrise pas et qui l’effraye. Mais une fois encore, l’attention retombe sur notre héroïne au caractère bien trempé et à la sublime chevelure de feu, bien décidée à en découdre avec les traditions, et par la même occasion, délivrer sa mère du sortilège. C’est d’ailleurs un des rares films Disney Pixar où il n’y a pas de prince charmant, et où la litanie du dépassement personnel ne nous rabat pas les oreilles. Ici on profite du divertissement sous son meilleur jour. Rebelle nous offre un visuel absolument sublime, rarement égalé, et nous plonge dans une Écosse médiévale et sauvage. Quelques chansonnettes endiablées et de rares retours aux sources, mais globalement c’est une prouesse de modernisme, un régale pour les yeux et les oreilles. Un bon animé passe évidement par l’émotionnel, le larmoyant et l’attendrissement. On s’y retrouve en tous points. Une référence incontestable et de premier choix. 5/5

Rien de fascinant dans cet opus. On retiendra le personnage de la princesse, sorte d'anti modèle Disney hyper-active aux formes "normales" (notre héroïne fait au moins du du 36 de tour de taille) et dont les cheveux modélisés sont la principale attraction de ce film limité dans le temps, les relations entre personnages (éculés) et donc l'intérêt. Sans grand intérêt si vous avez plus de 10ans.

Le frère de Braveheart en animation numérique et dont l'histoire et les personnages changent. Nous sommes au retour du conte de fées où la princesse s'écarte des stéréotypes bien connus ; les chansons sont agréables, simples et ne sont pas énervantes, l'influence Disney est encore présente. Les images retracent avec beauté les paysages magiques de l'Ecosse, rajoutant un côté féerique s'alliant aux mythes locaux. Les personnages sont très attachants et comiques, il n y a pas vraiment de méchant à proprement parler ( l'ours maléfique est quand même assez mis à l'écart ), mais plutôt tout est fondé à propos d'un malentendu dont l'abus de liberté en est la cause. Reste toujours une part d'humour ( les soldats sans kilt, les rôts, etc ... ) et le thème de la famille bien à l'américaine. On se demande encore pourquoi les scénaristes ont-il foutu une morale absolument niaise sur le destin, thème traité milles fois. N'empêche que Rebelle est une petite merveille de Pixar, mais pas la révélation comparé aux autres films du studio.

Pour tout avouer, l'étoile et demie correspond uniquement au fait que c'est un Disney et que les graphismes sont assez séduisants. Concernant le scénario et l'histoire, il est un peu trop simpliste à mon goût. En effet, contrairement aux autres Disney, les péripéties se déroulent beaucoup trop vite et paraissent trop simples à surmonter. Du coup, on a l'impression qu'il n'y a pas vraiment de fond. Dommage car j'attendais vraiment beaucoup de ce "Rebelle". La déception a été assez grande.

Pas mal... Mais peut mieux faire. Le scénario est efficace à défaut d'être réellement original, mais les personnages restent attachants (une pensée pour les triplés muets mais trés expressifs).

Les rapports mère-fille ont été insuffisamments explorés. spoiler: Franchement : je transforme Maman en Ourse, et je passe l'aprés-midi avec elle, pour aplanir toutes les incompréhensions... C'est un peu court, jeune fille ! !
Dommage que les rapports parents-enfants soient encore trop archetypaux pour réellement intéresser les spectateurs adultes : il y aurait eu bien des choses à mettre en lumière.

Pour le reste, on a évité l'écueil de la "Belle et la bête". La graphisme est bien, sans être extraordinaire. Il serait temps que les américains laissent de côté leur manichéisme simpliste, s'il veulent rivaliser avec la rude concurrence du marché animés non seulement asiatique, mais aussi européen...

Rebelle est la première héroïne du haut de l'affiche chez Pixar ! C'est en soi déjà un tournant puisqu'on pouvait se poser des questions sur le machisme du célèbre studio. Pixar réussit son coup avec un conte initiatique dans une Écosse médiévale superbement reconstituée. Sincèrement jamais je n’ai vu un film d'animation aussi beau, chaque détail, roche, herbes (et surtout cheveux...) et d'un tel degré de perfection que l'on fini par ce posé la question si ce n’est pas des images réelles. Concernant l'histoire, même si ce n'est pas vraiment un conte de fées (pas de prince charmant, ni niaiserie d'aucune sorte) on suit le tout avec beaucoup de plaisir, même si certains points fond indéniablement pensé a Frère des Ours. L'histoire tourne principalement sur les aléas familiaux et des liens difficiles entre ado et maman. (le passage à l'adolescence), Mais la princesse aux cheveux roux, aussi dur soir tel avec ça mère est touchante (je sais que je les déjà dis, mais sa chevelure est une perfection à la mèche près !), tous les autres personnages sont riches et apportent un plus. L'aventure ne connait pas de baisse de régime et le mixte action-humour est parfaitement dosée. En résumé voilà à mon gout une des plus belles réussites du studio et je rêverai avec très grand plaisir

La presse, les Allocinéens et moi, nous n'avons pas dû voir la même version du film... Au secours que c'est MAUVAIS !! Le scénario est quasi inexistant. Sans scénario, les effets spéciaux et la bande son ne servent à rien... Bref, c'est creux, c'est plat, c'est insipide... Le second navet de Pixar après "Là Haut" (2009).

Un film d'animation au scénario assez inventif et original, dans un contexte de Highlands médiéval propice à de belles images au réalisme saisissant. On sourit par moments à défaut de franchement rire, mais l'histoire est plutôt agréable à suivre et les personnages attachants.

[Pre-Sciptum (c’est comme Post Scriptum mais avant…) : Tout ce qui va être dit dans les lignes suivantes est à prendre au second degré ! C’est comme quand je dit que tous les gens du Nord sont consanguin, que les gens du sud des gitans ou que les parisiens des têtes de chien ! Ce n’est pas vrai ! Les parisiens ne sont pas des têtes de chien… Par conséquent, veuillez comprendre qu’en plus d’avoir un bon avocat dans mon frigo, je m’excuse de la gène occasionné, pardon aux famille tout ça…]

Au cinéma, les acteurs roux ne sont pas légion.
Blondasse pulpeuse et brun ténébreux… La panoplie hollywoodienne des looks de stars n’est pas franchement plus coloré que ne l’était le cinéma des année 40…
Pourtant, la palette de couleurs des cheveux humain est quand même un peu plus touffue [si je puis dire hihihihihihi… pardon]
Savez-vous que près de 2% de la population mondiale est rousse ? Ah, et savez-vous que près de 13% de la population écossaise est rousse ?
Bon ok y’a pas grand monde non-plus en Écosse il fait trop froid et c’est d’ailleurs pour ça que le film dont nous allons parler aujourd’hui se déroule en Écosse et, est en images de synthèse… [oui les scénaristes n’ont pas supportés l’odeur…]

Aujourd'hui, dans la rubrique "j'ai testé pour vous", j'ai testé pour vous: Rebelle!

Alors pourquoi « Rebelle » ?
D’abord, il y’a Pixar. Si vous suivez mes écris depuis le début, vous savez sans doutes que Pixar et moi c’est une histoire d’amour ! Bien que je trouve que, si le niveau technique des films qui en sort est de plus en plus haut, les films eux même deviennent de moins en moins « indispensables »…
Ensuite, il y’a les films de princesses… JE DÉTESTE les films de princesses ! Les films où la fifille toute fragile se fait maltraiter par tous et qu’un jour un beau prince l’a sauve en l’emmenant loin pour la fourrer… BREF, c’est cul-cul, gnangnan, gaga [et tout les autre bruits que font les bébés et les mémés] et selon moi n’intéressent principalement que les jeunes filles en fleur et les gays [en fleur aussi en fait].
Enfin, une rouquine au cinéma c’est quand même pas tous les jours qu’on en voit alors si y’a moyen de faire un vœux…

Donc, OUI, je suis plein de préjugés et c’est pour voir si ils sont ou non légitimes que j’ai visionné ce film.
Rachida jeune fille pleine de rêve a une vie qui est toute tracée. Fille d’un grand roi, dont la mère veut la mariée de force au bled décide de déjouer les traditions. Pour cela, elle décide d’aller voir une sorcière dans la forêt pour faire du marabout sur sa mère et ainsi qu’elle oublie cette histoire de mariage. Mais le maraboutage ne fonctionne pas comme prévu et sa mère ainsi que ses 3 petits frères délinquants finissent par se retourner contre la petite Rachida…

En remplaçant « Rachida » par « Mérida » et le « bled » par « Écosse », vous tenez là le pitch de "Rebelle".

Sortie en Août 2012 et après plus de 5ans de travail, la création d’un nouveau logiciel d’animation chez Pixar qui n’avait pas été changé depuis plus de 25ans et 2 réalisateurs différents pour le film.
« Rebelle » est une nouvelle fois un film qui défie les lois de la technique et de l’avancée technologique. Comme c’est toujours le cas chez Pixar, le film se doit de dépasser techniquement le précédent. Et je dois dire qu’après « Wall-E », je ne pensais plus être impressionné, et pourtant…
Le nouveau moteur permet de nouvelles animations sur les corps, les muscles et la peau des personnages en mouvement qui est encore plus réaliste. Les couches de vêtements superposés est juste incroyable et l’animation ainsi que le très haute résolution permettent même de différencier les différentes matières de tissus !
La laine, la peau tannée, la soie… On aurait presque envie de toucher les personnages si ils n’étaient pas roux !
Mais la principale innovation du nouveau logiciel réside dans le calcule des cheveux.
Depuis toujours dans les films d’animation, les personnages ont les cheveux lisses, ou figés.
L’équipe de Pixar à réalisé un travail monstre pour faire en sorte que l’animation des 111 700 cheveux de Mérida soient ET bouclés ET animés en toute cohérence. Techniquement, sur un écran HD, le résultat est incroyable ! On peut carrément faire un arrêt sur image et compter les cheveux de la belle ! [oui j’ai beaucoup de temps libre].
Ce qui est valable à petite échelle l’est aussi à grande ! La forêt en question est peuplée de plus de 40 arbre DIFFÉRENTS ! Le film, lui, compte plus de 100 personnages principaux et secondaires, eux aussi tous différents (pas comme dans « Bienvenue chez les Ch’tis »).

Passer l’aspect technique, le film est plutôt drôle, évidemment comme dans tous les films à héros, ce sont les personnages secondaires qui font le comique du film.
Les dialogues sont réussis et encore une fois chez Pixar, on trouvera 2 niveaux de compréhension : un pour les enfants et un pour les adultes. Ce dernier amène à réfléchir sur les relations parents-enfants, et ça, ça fera du bien à pas mal de jeunes parents…

Toujours dans la partie audio, la bande son est bonne, les équipe de chez Pixar se sont rendus plusieurs fois en Écosse pour les inspirations folklorique et ça se sent (S’ENTEND pardon)
Même si je dois avouer que je n’aime pas les chansons dans les films de Disney, heureusement dans celui là elles sont très discrètes.

En conclusion je vous conseil donc de regarder « Rebelle ». (Que vous soyez roux ou non d’ailleurs.)
En plus d’avoir une mention spéciale en hommage à Steve Jobs décédé en 2011 et l’un des fondateurs de Pixar Animation Studios. Le film possède tout les éléments d’un bon Pixar. Il est beau, positif, parfois violent, parfois triste, parfois drôle… En plus il ose s’attaquer à un sujet pas franchement enfantin, le mariage forcé (même si ça reste un Disney hein ne vous attendez pas à parler d’excision, de taches de rousseur ou je ne sais encore quel grand malheurs humain

Bref pour terminer une dernière pour la route [ou pour la machine à café, c’est cadeau papa, jeu de jambe !]
« Qu’est-ce qu’un roux sur un vélo ? UN TRICYCLE ! »

[Post-Scriptum (le vrai cette fois) : J’ai choisi de vous faire partager l’affiche en version Jap car elle est quand même plus jolie que la version française… et puis si ça permet de moins voir la tignasse rousse de l’autre greluche…]

Une grosse déception même si une fois de plus le studio Pixar offre un film visuellement impeccable, du point de vue de l histoire c est beaucoup plus laborieux. Je pense qu il y avait mieux à faire avec le folklore Écossais que cette histoire de fausse princesse rebelle qui s avère être au final bien trop sage. Le film n a pas aussi l humour de la plupart des autres production Pixar.

Rebelle !! 13ieme long-métrage des studios Pixar et le plus Disney de tous. Alors que Volt était considéré comme le Pixar Disneyen, Rebelle est le Disney Pixarien puisqu'il reprend l'élément de base de Disney jusqu'à même intégrer le groupe "Disney Princess" : Une histoire de princesse. Mais pour se différencier de son coéquipier aux grandes oreilles, notre petite lampe va pas parler de prince charmant, ni de rêves mais d'un élément que je trouve fascinant : le Destin !

Mérida : Princesse d'Ecosse, doublé par Bérénice Bejo qui pour une première dans le doublage se débrouille très bien. Elle est sans arrêt suivie par sa mère dans l'ordre de l'éduquer à devenir une reine et cela implique des disciplines...très ennuyantes. On comprend ainsi pourquoi elle en a marre de tous ça et veut changer son destin. Pas de recherche de prince charmant, aucun rêve à réaliser, elle veut juste se sentir libre.

Elinor : Reine d'Ecosse et mère de Mérida ne lui laissant pratiquement aucun répit. Et malgré les apparences, je tiens à dire que c'est elle l'antagoniste du film : La discipline matriarcale contre la fougue de la jeunesse. Elinor veut que sa fille soit parfaite comme elle, hors personne n'est parfait même pas elle mais elle est trop borné pour voir ça.

Il faudra donc un petit coup de pouce du destin et de l'aide d'une sorcière omnibulé par les ours pour lui faire comprendre ses erreurs qui feront apprendre à Mérida les siennes aussi.

C'est vraiment une relation mère-fille avec l'ado rebelle comme on en voit beaucoup et qui au fil du temps vont commencer à se comprendre pour au final agir plus sagement : Mérida accepte son role de princesse et applique la diplomatie et Elinor accepte de donner plus de liberté.

Le seul petit problème c'est que comme Mérida, Elinor parait ennuyeuse et assez fatigante à écouter. Bon, ses mimiques en ours sont assez marrantes.

Le reste du casting entièrement masculin représenté par le roi Fergus, doublé par l'excellent Jacques Frantz, et les trois chefs des autres clans. Ils apportent beaucoup de bonne humeur avec leurs querelles et leur designs sont chouettes. De même pour les fils tous trois doublé par Garijo, Curtil et Reignoux.

Pour l'ours Mord'u, j'adore son design. Imposant, terrifiant et les lances transperçant son dos qui parait extrêmement solide.

Parlons enfin du thème du film qu'est le destin ou plus exactement comment le changer. L'erreur de Mérida est d'avoir voulu changer son destin par elle-même mais comme son problème était du à un conflit avec sa mère déchirant littéralement les liens avec elle, ce ne fut pas son destin mais sa mère qui fut changer comme elle le voulait. Sauf qu'il n"y avait pas qu'Elinor à changer, il fallait que Mérida change aussi en prenant compte et appliquant les conseils de sa mère. Ainsi les liens se recrée et le changement fut effectué. Comme on le dit, on a pas d'emprise sur notre destin et qu'il est impossible de le changer, c'est vrai car on ne peut controler le destin mais on peut se controler soi-même (petit référence à Elinor en ours qui essaye de garder le contrôle de son esprit). Ainsi donc, c'est en se changeant soi-même qu'on peut changer son destin.

Animation : Excellente qualité, beau travail surtout par la chevelure de Mérida qui a du être un bordel pas possible à animer.

Musique : On sent parfaitement bien l'air Ecossais par ce bon son de cornemuse, on est direct plonger dans l'ambiance. Après le reste est très bon aussi. Les chansons sont entrainantes mais pas mémorables.

Décors : Encore une fois, les paysages nous mettent direct en immersion dans cet univers médiéval que ce soit les monuments de pierre, le style des tapisseries ou les runes sur la pierre. Et les forêts sont très jolies. Il y a aussi cette ambiance mystérieuse avec le cercles de pierre assez brumeux qui semble être un carrefour du destin.

Emotions : Il y a pas tellement de sentiments qui en ressorte si ce n'est qu'un appréciable visionnage. Le seule truc qui est cool est l'humour surtout avec les mecs. Fallait le faire le coup des kilts !

Avis Personnel : Même si j'apprécie le film, il n'a pas ce charme Pixarien. On a plus l'impression de regarder un Disney qu'un Pixar. Je suis pas contre que Pixar visite le territoire de la fantaisie mais on ne sent pas sentiment qu'il y a quelque chose de plus profond que ça.

Conclusion : Certes, un Disney Pixarien mais n'empêche un bon film. N'oubliez pas, les feux follets indiquent le chemin !