Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
kyu f
96 abonnés
450 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 14 juin 2019
un bont petit thtriller asiatique assez sympa en soit bient fait acteurs nickel est le personage principale est attachant et on veut savoir une seule chose : qui a tué la collégienne ? est on ne peut que etre bouche-bée quand on sait qui l'a tué avec de super acteurs spoiler: memesi la scene de sexe avec jinteh n'étais trés utile a l'histoire je vous le rcommande
Comment vivre de façon précaire en élevant seule un enfant mentalement retardé ? Bong Joon-Ho arrive a mettre en lumière ces différents sujets de sociétés par la création de cette énigme policière. Le fils devient incriminé facilement par la découverte, sur le lieu du crime, de cette balle de golf où il avait auparavant écrit son nom. La mère se bat alors par tous les moyens possibles pour innocenter son fils. En essayant de se rappeler de la nuit du crime, celui-ci se rappelle que sa mère avait essayé de le tuer lorsque qu'il était enfant. La pauvreté et le manque d'espoir de sa mère l'avait poussé à mettre fin à leur vie respective. L'alcoolisme est aussi un sujet abordé par Bong Joon-Ho lorsque les différents personnages parlent de ce que la victime faisait pour avoir une bouteille d'alcool de riz. Les différents sujets abordés de manière subtile sont rythmés par les découvertes de la mère tout au long du film. Les plans sont incroyables ce qui nous permet de nous imprégner de cette atmosphère d'une Corée désespérée et laissée pour compte.
Aux deux extrémités de "Mother", une même danse : folle, hallucinée, inquiétante. Cette danse est celle d'une mère et elle doit être comprise comme une échappatoire, une manière d'enterrer l'horreur et le malheur, un refoulement nécessaire pour continuer à vivre. La douleur ressentie par cette mère est étroitement liée à la trajectoire de son fils unique : Do-joon, figure de l'Idiot qui subit les événements plus qu'il ne les contrôle, davantage jugé sur ses capacités mentales que sur les faits. Ainsi, Bong Joon-ho reprend sa critique d'autorités dépassées et corrompues – déjà entamée dans le glaçant "Memories of Murder" – qui ne veulent pas prêter attention au combat de cette mère et, par ce fait, deviennent responsables d'un drame inévitable. L'idiotie de Do-joon est terrible parce qu'elle l'isole mais elle porte aussi en soi un potentiel naturellement comique : faire tenir la drôlerie et le drame dans un même plan, c'est le génie de Bong Joon-ho, un mélange qui ne tient au aucun cas du dosage mais d'une combinaison idéale entre profondeur de l'écriture – les personnages existent dans toute leur opacité, leur complexité – et clarté de la mise en scène. Peu de plans larges dans "Mother" mais une pluralité de plans rapprochés pour dire l'attention portée aux détails et aux regards; il faut dire à quel point Bong insiste sur les regards de la mère sur le fils – et vice-versa : les deux sont incapables de ne pas se regarder parce que leur amour est total, maladif, et leur destin devient forcément commun. Unis dans l'amour, dans la tragédie, le tout dans un pays qui refuse d'appréhender la folie, Do-joon et sa mère sont les héros médiocres, donc sublimes, de ce bouleversant mélodrame, pièce majeure dans l'oeuvre de Bong Joon-ho.
Ban Joon Ho a l’instar de la nouvelle scène Coréenne ne ménage pas les spectateurs avec ses images. “Mother� relate l’obsession d’une mère pour son enfant handicapé. Le fils en question est accusé de meurtre puis enfermé. Tout au long de ce film, cette mère Goriot tentera de démontrer son innocence. Dans ce pays sordide où la tradition coréenne côtoie le spectre de la modernité, ou les jugements de classe sont tellement présents, Ban Joon Ho marque un essai magnifique sur le rôle impérieux d’une mère qui n’a jamais cessé d'élever l’enfant qui n’a jamais grandi. Gêné le spectateur est confondu, détourne son regard de l’amour et parfois de l’horreur amoureux qui coule un peu trop goulument ici.
le combat d'une maman pour faire libérer son fils un peu simplet de la prison où il est enfermé pour le meurtre d'une jeune fille. magnifiquement interprété cette enquête réalisée par la maman est édifiante et saisissante. la fin est vraiment surprenante et nous laisse sans voix.
Une réalisation d’une noirceur totale, l’intrigue mère veut prouver l’innocence de son fils asocial moins que rien, l’amour maternel sur son idiot de descendant et sa manie, un cynisme métaphorique. La mise en scène plonge dans les paysages coréens afin de retrouver les indices, l’idiotie du présumé coupable marque les esprits. Trois mots au cours d’une enquête pour comprendre les motifs d’un meurtre, l’amour, la vengeance et l’argent, deux d’entre eux éliminés, il n’en restera qu’un, la logique humaine tellement idiote et simple. Après « Memories of murder », « The host », les coup de cœur et celui-ci, un grand chef-d’œuvre au suspense garanti.
Portrait bouleversant d’une mère prête à tout pour connaître le coupable du meurtre dont son fils est accusé. L’hommage à Almodovar n’est pas vraiment loin. On y retrouve une émotion véritable, une furieuse envie de tout bouger pour arriver à ses fins et la renonciation est encore plus impressionnante. La vérité qui agit comme une délivrance et cette danse finale au son des guitares de flamenco rend le récit encore plus fort.
Pour son quatrième long-métrage, le réalisateur coréen Bong Joon-ho livre un éblouissant polar très proche de son oeuvre précédente "Memories of murder" par son atmosphère sombre et son scénario aux rebondissements savamment dosés. Dans une intrigue centrée sur le rôle d'une mère cherchant à tout prix la vérité autour de son fils accusé de meurtre, Kim Hye-ja est superbe de délicatesse et de justesse avec un jeu sans fioritures. Un synopsis tout simple en apparence mais servi par une mise en scène riche et recherchée, un rythme globalement assez lent pour au final, un ensemble extrêmement solide.
Un film prenant et intrigant. Si dans la première partie, il faut un petit peu de temps a ce que cela se mette en place, la seconde partie s'accélère et jusqu'au dénouement final, on reste accrocher.
Au travers de la touchante histoire d'une mère qui se bat aussi fort qu'elle le peut pour rendre justice alors que son fils est condamné davantage pour être un coupable idéal que pour être un suspect plausible, Bong Joon-Ho rend compte de toutes ces petites choses a priori superficielles qui font toute la profondeur de l'amour d'une mère pour son fils. On passe alors d'un niveau intime à une critique sociale plus large, ceci avec un regard qu'on sent bienveillant et réconfortant malgré la rudesse de certaines scènes.
Joon-Ho Bong signe avec “Mother” son meilleur film.La mise en scène est précise,le scénario astucieux,les acteurs très bons et la scène finale tout simplement bouleversante.Un bijou de film.
ce film a fait l'objet de critiques négatives que je ne comprends pas ... Je l'ai vraiment trouvé très bien ... étrange et déroutant... impossible de savoir vraiment ce qui se passe jusqu'au final ! Encore une fois Jenifer Laurence prouve qu'elle est une actrice incroyable ! pour la BO elle est simple, il n'y en a pas ce qui rend l'ambiance du film encore plus étrange ! je le conseille mais ouvrez vos chacrats avant lol
On ne comprend plus où va le réalisateur. Aucun sens, aucune crédibilité dans le scénario. Javier Bardem est allé se perdre dans ce film. Il réalise tout de même une très belle prestation en tant qu'acteur !