Le premier acte de la rivalité entre Dreamworks et Waltdisney. Ayant vu "FourmiZ" en premier, j'ai l'impression de voir un remake de ce dernier ou plutôt une adaptation, en regardant "1001 pattes", mais c'est un bon film d'animation.
Filmé en Scope par John Lasseter, père de "Toy Story", voilà une incursion dans un "micro-cosmos" bougrement attachant et peuplé de bestioles hilarantes. Jamais les insectes n'ont été aussi cool !
À travers le récit de ses fourmis exploitées par de viles sauterelles, John Lasseter et Andrew Stanton dressent une métaphore de la lutte des classes dans un film qui, sous ses aspects amusants et familiaux, s’avère plus politique qu’il n’y paraît.
L'un des Pixar les plus méconnus est pourtant l'un des meilleurs (après "Monstres et Cie" quand même) ! Malgré un scénario un peu trop déjà vu (le héros souffre-douleur qui doit prouver sa valeur et gagner le coeur de sa belle), on ne peut que saluer l'inventivité de ce "1001 pattes" qui exploite son sujet (la vie chez les insectes) de façon drôle et étonnante. La galerie de personnages est (mais c'est une règle chez Disney) très réussie (la fourmi bricoleuse, la petite princesse espiègle, le cruel chef des sauterelles et son frère demeuré, la coccinelle qui ne supporte plus qu'on la prenne pour une fille... surtout qu'elle a la voix française de Bruce Willis !) et les dialogues sont souvent très drôles. Un très bon moment qui annonçait déjà le renouveau du dessin animé (ce que confirmera "Shrek").
Toute auréolée du succès incroyable de Toy Story, leur premier film, la compagnie Pixar s'attelait à créer un monde d'insectes pour toute la famille. Dur, alors, d'égaler la réussite de leur premier film. Et comme on pouvait s'y attendre, on n'égale jamais la presque perfection du film précédent. Cependant, loin de moi l'idée de dire que 1001 Pattes est un mauvais film. C'est même limite une réussite, étant donné que j'ai réussi à rester accroché tout le film, malgré cette saleté d'entomophobie qui m'empêche d'apprécier certaines œuvres importantes. Le film n'est malheureusement pas aussi passionnant que les autres Pixar, et est très axé pour les enfants, comparé aux autres films de la compagnie, qui ont un double sens. Ce n'est pourtant pas trop long, jamais vraiment ennuyeux, toujours assez drôle et bien mis en musique par un Randy Newman en forme. Le casting de voix est très bon, avec cette idée de génie de donner à Dave Foley un premier rôle. Kevin Spacey est excellent en méchant et Richard Kind & Denis Leary arrachent les miettes qu'il reste.
Voilà un film d'animation des studios Pixar assez remarquable, pour des enfants à partir de trois-quatre ans mais aussi, bien sûr, pour des adultes! On ne peut qu'être étonné et admiratif devant la créativité, l'imagination, l'inventivité du ou des scénaristes (dont l'une des sources est peut-être le film Les Sept Samouraïs) ! Il y a de nombreux sujets traités dans ce film d'animation, d'où sa richesse.
Deuxième Pixar de l'histoire après "Toy Story", cette aventure dans la pleine nature à petite taille n'a perdue, ni sa beauté visuelle, ni sa mise en scène fluide et dynamique, ni son humour décapant et parfaitement bien placer et encore moins sa grande morale sur la volonté. Un récit classique pouvant dater des temps anciens ou un peuple vit pour servir un tirant et sa troupe mais c'est la volonté du moins convainquant, du plus maladroit qui va à la surprise générale, tous les sauver. spoiler: Des personnages culte ou chaque caractère est parfaitement bien montrer, notre troupe de cirque adorable, hilarante mais d'une très bonne humanité qui va se voir être le salut de tout un peuple au abois. Un ennemi justement tout aussi célèbre, plus dans le dialecte que dans l'action même s'il est évident que sa rage et sa haine des autres est présente. Un film en 3 partie ou la 1ère nous montre ce peuple, sa vie et cette fourmis maladroite, la 2ème avec cette tyrannie montrée et la départ du bleu vers l'inconnu, puis la 3ème et ultime ou les révélations et le final dantesque hyper dynamique montre certes de gros inconvénients et trahison, mais finalement, monteront une armée qui va vouloir tous déchirée pour son avenir. Disney et Pixar signent un second phénomène, un second classique, mais en réalité, signent le démarrage d'une bien longue et triomphale aventure cinéma.