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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 septembre 2012
Très beau film avec un De Niro incroyable comme toujours, très touchant. Une performance très bonne de tous les acteurs, une histoire simple et à laquelle on pourrait s'identifier. Et pour finir en beauté, tout le talent et la sensibilité de Paul McCartney avec " (I want to) come home". 4/5
J’ai été agréablement surpris, film très touchant avec un Robert DeNiro loin de ces rôles habituels. Et une pléiade de seconds rôles : Kate Beckinsale, Drew Barrymore et Sam Rockwell. Une bonne surprise pour ce direct to dvd.
Après le pourtant truculent Panique à Hollywood, c'est au tour d'Everybody's Fine de débarquer chez nous en direct-to-dvd et cette fois-ci de manière peu justifiée. Habitué des remakes, Robert De Niro joue donc ici dans celui de l'excellent Ils vont tous bien ! de Giuseppe Tornatore, sorti en 1990 et hélas un peu oublié de tous... Bien entendu, on préférera comme à chaque fois ou presque l'original bien que celui-ci soit tout de même assez réussi, notamment grâce à la transposition de l'intrigue aux États-Unis et ses nombreux petits changements (évitant le shot-by-shot vomitif dont ont l'habitude les Américains) mais aussi grâce à l'interprétation touchante d'un Robert De Niro surprenant, bien loin de ses récentes frasques exubérantes. Présenté comme une comédie familiale sur sa jaquette, le film est en réalité un drame où un père tente de retrouver ses quatre enfants éparpillés sur l'État. Veuf, à la santé désormais fragile, notre héros veut à tout prix revoir sa progéniture qui, elle, l'évite. Peu découragé, notre vieil homme va parcourir les États-Unis afin d'aller directement à eux. Mais les enfants cachent un lourd secret et mentent chacun à leur façon à leur paternel autrefois trop autoritaire. L'idée est bonne, la version américaine également (le casting est de choix entre Kate Beckinsale, Drew Barrymore et Sam Rockwell) mais hélas, c'est surtout au niveau de la mise que ça pêche : là où Tornatore proposait des plans déjantés et très oniriques, celle de Kirk Jones (Nanny McPhee) est très plate et peu captivante. Le long-métrage manque cruellement de substance voire d'identité et n'arrive jamais à vraiment décoller en dépit de l'interprétation vraiment bouleversante de Robert De Niro, que l'on avait pas vu aussi sobre et impliqué depuis fort longtemps. Everybody's Fine est donc un remake convenable qui aurait pu être bien meilleur mis dans des mains plus expertes qui auraient certainement apporté un peu plus de poésie à cette histoire pourtant merveilleuse qui oublie la critique acérée de la société italienne pour un road movie plus simple mais tout aussi sympathique.
Après Nine, encore une adaptation/remake US d'un film italien, et c'est comme d'habitude, un ratage.Mais quand comprendront-ils? Esperons qu'ils ne mettent jamais la main sur Cinema Paradiso.
Très joli film intimiste qui raconte l'histoire d'une famille d'Américains moyens avec son lot de drames et de moments heureux. Le temps qui passe et qui éloigne les parents des enfants. De Niro est très touchant en père abandonné qui essaie désespérément de réunir tout le monde pour les fêtes... J'ai passé un très bon moment.
En 2009, Robert de Niro âgé de 66 ans a ses plus grands rôles derrière lui dont une bonne part ont été tournés sous la direction de Martin Scorsese. Il a commencé au mitan des années 1990 à se reconvertir dans les comédies avec « Mafia Blues 1 et 2 » suivi de la mini-saga « Mon beau-père et… ». Il tourne dès lors beaucoup dans des films quelques fois dispensables où son jeu est rarement pris en défaut. Il n’hésite pas non plus dans des films plus ambitieux à apparaître dans des rôles moins importants. La manière du grand acteur d’aborder sa fin de carrière fait penser dans un autre contexte et une autre époque à la démarche qu’avait adoptée Jean Gabin à partir du succès de « Touchez-pas au grisbi ». Il est sollicité pour remplacer Marcello Mastroianni dans le remake hollywoodien de « Ils vont tous bien » de Giuseppe Tornatore sorti sur les écrans en 1990. Kirk Jones en charge de réaliser « Everybody’s fine » avait immédiatement pensé à Robert de Niro sans même imaginer que celui-ci pourrait accepter. L’acteur au talent protéiforme s’est volontiers laissé convaincre d’incarner cet ouvrier à la retraite récemment devenu veuf qui tente de faire face à une solitude qu’il combat en se réfugiant dans les tâches ménagères autrefois dévolues à son épouse et dans le bricolage. Ancien ouvrier dans une usine de câbles téléphoniques, Frank Goode spoiler: tente de renouer le contact avec ses quatre enfants partis vivre leur vie aux quatre coins des États-Unis. L’entame du film nous le montre en train de s’activer pour que la maison soit en ordre avant leur venue qu’il attend prochainement. Mais les défections arrivent au dernier moment laissant Frank perplexe sur la possibilité de les avoir réunis ensemble autour de la même table. Il décide donc d’aller lui-même leur rendre visite inopinément, misant sur l'effet de surprise qui doit le renseigner sur l'état de sa relation avec chacun d'entre eux . S’engage alors une sorte de road-movie affectif spécialité hollywoodienne que Kirk Jones reprend avec dextérité à son compte pouvant compter sur un Robert de Niro très investi montrant une fois de plus qu’aucun registre ne peut échapper à son immense talent. Homme simple et loyal ayant tout au long de sa vie tenté de faire du mieux qu'il pouvait sans toutefois trop réfléchir à la manière dont il devait transmettre les valeurs qui étaient les siennes, Frank fera sur le tard l'apprentissage de l'écoute. Sans pathos excessif, Jones montre que plus souvent qu’on ne le croie parents et enfants ne se connaissent pas réellement, n’ayant pas réussi à dépasser les sentiments parfois contradictoires éprouvés au temps où la famille était réunie sous le même toit. Kate Beckinsale, Sam Rockwell et Drew Barrymore sont au diapason de ce scénario à la dimension universelle écrit par Tonino Guerra, Massimo de Rita et Giuseppe Tornatore et ici transposé dans la société américaine.
Une bonne idée de départ. Il y a parfois un manque de rythme et le film est centré sur le personnage de Robert De Niro qui cherche à rapprocher sa famille. J'ai beaucoup aimé son personnage, à la fois simple, touchant et vrai. Un beau film que j'aurai trouvé moyen sans De Niro en personnage principal.
Film très émouvant sur les rapports pères enfants suite au décès de la maman de cette famille de très bon acteurs et une délicatesse dans le traitement des sentiments de chaque personne de cette famille
un film touchant et emouvant. De Niro dans un role pas tres habituel mais vraiment convaincant. l histoire n est peut etre pas passionnante mais elle a le merite de nous transporter du debut a la fin. un joli film.
Un film qui n'est jamais sorti directement en salle et cela devient vraiment une habitude y compris pour des films bénéficiant d'un casting de haut vol. Ce film, à classer dans le genre drame familial, est débordant d'intelligence et de tendresse. Il est très révélateur du mode de vie actuel où les familles sont éclatées, où tout va très vite et où on ne prend plus le temps de s'occuper de ses proches quitte à avoir ensuite beaucoup de regrets et remords. C'est aussi une illustration de l'isolement des personnes âgées qui ne voient que rarement leurs enfants et petits enfants, ceux ci étant happés par le rythme fou de leur vie quotidienne mais aussi par une certaine facilité et négligence. C'est aussi une illustration du veuvage et la difficulté à se retrouver seul et à assumer le rôle de phare pour l'ensemble de sa famille alors su'il faut aussi apprendre à vivre seul matériellement mais aussi et surtout moralement. Le grand Robert de Niro interprète avec subtilité ce veuf qui va aller à la rencontre de ses enfants qui ne viennent pas le voir, les découvrir, s'interroger sur sa part de responsabilité sur ce qu'ils sont devenus et surtout s'interroger sur le fait qu'ils soient heureux ou l'interrogation même de la définition du bonheur pour chacun. Ce road movie lui fera traverser les états unis et découvrir malgré les apparences des réalités plus compliquées. Le film est aussi marqué par les interprétations sublimes et émouvantes de Kate Beckinsale et Drew Barrymore qui apportent beaucoup de vérité, réalité, réalisme et vrai amour familial à ce film qui malgré son cheminement dramatique reste au final très positif et donne une belle leçon de vie qui ne peut que toucher et concerner chacun de nous. Un excellent film, des interprètes sublimes, un investissement total et intelligent, à découvrir absolument.
Ne vous laissez pas berner par l'affiche toute guillerette, "Everybody's fine" n'est absolument pas une comédie, mais plutôt un road-movie pépère, énième histoire d'un veuf parcourant le pays afin de renouer avec les siens. Rien de transcendant donc mais rien de honteux non plus, l'ensemble se laissant regarder sans déplaisir, grâce notamment à un bon casting porté par un Robert De Niro impeccable.
Un film très touchant, j'étais hésitant avant de me lancer dans ce film c'est d'ailleurs le fait que Robert De Niro joue dedans que je me suis hâtée de le voir, une histoire familiale très intimiste et avec une fin ou on ne peut s'empêcher de verser une larme.
Une très conventionnelle comédie dramatique familiale,tant dans son déroulement que dans sa conclusion.A la base,remake d'un film de Giuseppe Tornatore,"Everybody's Fine" suit les traces d'un homme récemment veuf,qui parcourt les Etats-Unis pour rendre visite à chacun de ses 4 enfants.Aucun n'apprécie vraiment sa venue,et on note le poids des non-dits persistants entre enfants et parents.Un manque de communication,basés sur des rapports hérités de l'enfance et sur l'absence pesante d'une mère.Robert De Niro se fait plus sensible,et assume son âge avec une conviction respectable.Dans le rôle de ses enfants,Kate Beckinsale(soucieuse),Drew Barrymore(chaleureuse)et Sam Rockwell(perturbé)font le minimum,comparé à leur énergie habituelle.Les câbles téléphoniques,dans lesquels Frank a travaillé toute sa vie,représentent cette parabole de la distance et du manque de rapports directs.Malheureusement,la réalisation ne suit pas cette jolie histoire,et insiste sur le spleen du personnage principal,pour faire monter les larmes de façon grossière.De plus,tout est absolument prévisible,et cette structure de retrouvailles un par un semble bien monotone.Ce super casting aurait pu être mieux utilisé,et la valse des ressentis plus subtilement amenée.Regrettable.