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Un visiteur
3,5
Publiée le 26 février 2019
Gus Van Sant réalise en 1995, Prête à tout inspirée du roman de Joyce Maynard, dont celui-ci raconte l'histoire de Suzanne (Nicole Kidman) qui rêve de devenir une star du petit écran et va obtenir un emploi dans une station de télévision locale pour ainsi prendre sa notoriété et son travail très au sérieux. Mariée à Larry (Matt Dillon) lui souhaiterais avoir des enfants mais elle refuse. Elle va tout faire pour se débarrasser de son mari et ainsi partir dans une dérive incontrôlable...
L'un des premiers long métrages du réalisateur Gus Van Sant, il se révèle intéressant et plutôt efficace par son casting varié et talentueux à commencer par la démoniaque Nicole Kidman dans un rôle sournoise et très astucieuse qui profite de sa nouvelle notoriété. On retrouve aussi Matt Dillon connu auparavant pour Outsider et Malcolm X mais aussi Casey Affleck et Joaquin Phoenix dans des rôles secondaires pour leurs premiers rôles à l'écran.
Un large panel de personnages qui apportent un très grand atout à l'histoire très bien mise en scène et à la réalisation correct arrivant ainsi à captiver le spectateur et à rendre l'oeuvre riche en suspens pour qui le réalisateur à su nous installer rapidement dans ce coté malsain et étrange pour nous dirigerspoiler: vers ce crime à l'aide de complice (la mort de Larry) et le propre piège dont Suzanne sera victime par la suite (sa mort)
Original, racontée sous forme de documentaire mais aussi drôle, les scènes sont bien cadrées, filmées et cette comédie dramatique sombre est plutôt rythmée et imaginative même si la seconde partie du film semble plus faiblarde. Pas le meilleur film de Gus Van Sant mais il reste cependant intéressant à découvrir
Excellent film! Nicole Kidman est remarquable dans ce role de jeune femme séduisante, cynique et manipulatrice prête à tout pour devenir une célébrité télévisuelle. Elle ira même jusqu'a faire assassiner son mari qu'elle juge peu ambitieux.L'histoire est bien construite et on ne s'ennuie pas une seconde.Les seconds roles sont pas mal que ce soit Matt Dillon Casey Affleck Alison Folland et surtout l'excellent Joachim Phoenix.
Je m'attendais à autre chose...j'ai préféré quelques années plus tard Will Hunting du même réalisateur...Nicole Kidman joue à merveille son rôle de psychopathe...mais cela ne suffit pas à me faire aimer ce film...
Grace à une Nicole Kidman en parfaite Barbie prête à tout pour assumer son ambition de paraître à la télévision, on a film plaisant à voir voir malgré son côté sordide. Le jeune Phoenix fait une composition étonnante tant il est assez difficile de jouer les pauvres types de façon convaincante. On a de la peine pour ces jeunes manipulés de façon cynique mais assez inconsciente par par Nicole Kidman. Au second degré peut y voir une critique assez féroce du rêve américain.
Pertinent portrait d'une femme parfaitement incapable d'aimer quelqu'un d'autre qu'elle-même, et totalement prise au piège du rêve américain. La trame psychologique est vraiment là et on y croit mais la façon dont l'héroine chute a une facilité et un coté biblique qui déçoit presque.
Inspiré en partie d' une histoire vrai, GVS se penchait en 1995 sur le parcours d' une jeune journaliste un peu ingénue mais prête à tout pour réussir dans le monde de la TV quitte pour cela à vouloir éliminer un mari peu adepte aux sacrifices pro' de sa femme et révant plus à une gentille vie de famille . N Kidman dans le rôle principal surjoue volontairement la "garce" déterminée, sachant manipuler et profiter de son charme pour arriver à ses fins . Le casting est complété par C Affleck dans un rôle de "bad boy" extraverti (assez différent de ses rôles suivants) et par un J Phoenix lui aussi dans un rôle assez différent de ses rôles suivants :il incarne un jeune au cheveux longs, belle gueule mais guère intelligent (il pense qu' avoir "une bite plus grande que le cerveau" est un compliment). A noter un caméo à la fin de Cronenberg himself. Le film ne porte pas tant sur l'univers de la presse que sur la volonté à tout prix des gens d' accéder à la célébrité,une certaine fascination pour le "m'as tu vu" . C'est donc ce qui le différencie du fameux "Gouffre aux chimères" de Wilder ou à travers le perso de Kirk Douglas, la focalisation était surtout mis sur la capacité de certains médias à se servir des faits divers pour vendre leurs papiers. La technique narrative du film en faux documentaire donne un "plus" au rythme du film mème si l' on se doute alors en partie comment cela va se finir .
Un drame très bien mené, Nicole Kidman parfaite dans ce rôle de femme perverse à souhait. Les jeunes acteurs de l'époque sont évidemment devenus des pointures. Un pur moment de cinéma !
Une Comedie noire qui vaut surtout pour la superbe prestation de Nicole Kidman, méconnue à l'époque, et qui mérite logiquement sont Golden Globe. Le film fonctionne comme un docu-fiction, ce qui est ingenieux car cela permet aux spectateurs de suivrent l'histoire de Suzanne Stone, une jeune fille obnibulée par la gloire, sous différents points de vue. Gus Van Sant quand à lui continue sur son théme preféré qu'est l'adolescence(Elephant,Gerry,last days) avec autant de réussite, ce qui ne me déplait pas. De plus les acteurs jouent avec une extréme justesse particuliérement Nicole Kidman et le tout jeune Joaquim Phoenix qui nous démontre déja tout son talent. Cependant le film contient certain passage assez plats et la fin et construite avec trop de facilités à mon gout.
Je suis un peu surpris par les critiques très négatives. On a quand même affaire à une mise en scène très intéressante et à d'excellentes interprétations, de la part de Kidman évidemment mais aussi de tous ces succulents seconds rôles. La deuxième partie du scénario est certes un peu faible. Personnellement j'aurais adoré voir Kidman débarquer sur une grande chaîne, plutôt que de se vautrer dans cette histoire de c... somme toute peu intéressante. Par contre je ne comprends pas comment on peut dire que la fin est prévisible... elle est très réussie à mon avis.
En 1995, Van Sant souligne déjà une société américaine atomisée par le culte du petit écran. Ici les dérives sont incarnées par la belle Suzanne, pur produit formaté selon les critères de superficialité valorisés par la télévision, qui n'hésite pas à progressivement vendre son âme au diable pour avoir le privilège de pouvoir se prostituer à la face du monde entier. Si quelques interpellations sonnent justes, surtout par la mise en abyme du personnage de Lydia, le thème est globalement saccagé de tout son potentiel par le choix du traitement par un burlesque qui se restreint à énumérer des clichés réchauffés sans jamais prendre le moindre risque et sans jamais légitimer l'emploi de ce casting doré.