"Le Pacte" est un vigilante movie à l'ancienne,remettant au goût du jour les questions sur l'auto-justice,sur les services crapuleux rendus entre gens aveuglés par la vengeance.Moins radical que le récent "Death Sentence",ce thriller banal de Roger Donaldson permet à Nicolas Cage d'enrichir sa collection d'un nauvais nanar.Même si celui-ci n'est pas son plus honteux.Même si sa moumoutte tient la route,et même si l'acteur intrépide semble mettre un peu d'eau dans son jeu baroque.A ses côtés,la pauvre January Jones n'a pas grand chose à incarner,et Guy Pearce n'est pas assez machiavélique,alors qu'on sent son potentiel dans cet esprit-là(voir "Des hommes sans loi").Le film démarre bien,mais après le viol de la femme du professeur,ça part dans le n'importe quoi.En fait,il y a un tel déluge d'invraisemblances et d'incohérences,qu'il faut juste se contenter d'apprécier l'action,honorable et le suspense,relatif,pour se divertir.Les réactions des personnages,en particulier,ne sont pas conformes à ce qu'il leur arrive.La faute à un scénario déballé à la va-vite.
Voilà un film qui peut se définir en deux parties: une 1ére plutôt bien réussit posant les bases de l'histoire avec une ambiance paranoïaque assez bien définie et bien construite. Puis une 2éme partit plus classique (et donc forcément moins intéressante). Guy Pearce, tout en charisme, fait face à un Nicolas Cage plus sobre que d'habitude et qui remonte dans mon estime, car depuis un moment je n’ai pas de bol, chaque film que je vois de lui est une daube. Donc pour une fois qu'il est dans un bon film autant en profiter. Dommage par contre que la fin semble trop facile et surtout que l'on voit venir à 10 km. Comme si on avait dû conclure le film au plus vite par manque de temps. Bref, un thriller intéresse qui se laisse regarder avec plaisir et qui remonte le niveau des derniers films de Cage.
C'est ridicule, lent et prévisible ! N'hésitez pas, regardez n'importe quoi d'autre ou faites autre chose mais ne perdez pas votre temps devant cette daube même pas digne d'être regardée au milieu de la nuit...
Le faux suspense à deux balles, enrobant une histoire grossière et des dialogues moisis (le coup des des deux barres de chocolat au distributeur de droite et sa tension plus que palpable, non mais sérieusement?).
Bon. C'est vrai qu'il ne faut pas être très exigent avec ce "Pacte". Mais si on fait preuve d'indulgence, on passera un agréable moment. Roger Donaldson, à qui on doit "Braquage à l'anglaise", soit un bon film, à ici un peu de mal à structurer son film, bien que le résultat est correct. Le problème de ce thriller, c'est qu'il est assez décousu, et de plus, on aurait aimé une intrigue plus complexe. Mais ne boudons pas notre plaisir. Nicolas Cage a pour une fois plutôt bien choisit son rôle (bien que parfois il se goure complètement : Hell Driver !), et joue un personnage plutôt bien défini. January Jones et Jennifer Carpenter sont convaincante. Guy Pearce et Harold Perrineau un peu poussif. La bande sonore est, quand à elle, plutôt bien trouvée : elle instaure une ambiance intéressante. Ambiance qui ne nous fera pas quitter le film !
Bref, bien qu'il s'agisse d'une série B conventionnelle, on passe un bon moment, et ça, c'est quand même non négligeable ! N'oubliez pas, "le hibou ravi jubile"...
Raisonnement sur la justice "sauvage" et la vengeance en général, ce thriller est une agréable surprise, qui soulève des questions pour le moins intéressantes. Nicolas Cage est convaincant (ça faisait longtemps) en homme ordinaire qui voit sa vie basculer et l'histoire nous tiens en haleine jusqu'au bout.
bon ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ca se regarde notre héros est prof dans un lycée et mène une peite vie tranquille jusqu'au jour ou sa femme est violée. et tout d'un coup un dénommé Simon débarque et lui propose de se débarasser définitivement du violeur. sous la colere et la tristesse le heros accepte il devra seulement rendre de petits service en échange. sauf que les petits services seront du genre assassinat. bon nicolas cage nest pas énorme dans ce role on a du mal a y croire guy pearce sen sort bien comme méchant. C'est assez original et on est quelquefois surpris(meme si c'est un peu invraissembable parfois) on y retrouve des thèmes chères au réalisateur vengeance anti héros.
le + le hibou ravi jubile
le - le sujet de la femme du héros qui remonte la pente manque de profondeur
Roger Donaldson n'est certes pas réputé comme un auteur du cinéma indépendant américain mais un rapide coup d'œil sur sa filmographie relativement limitée en quantité, une vingtaine de films en 35 ans de carrière, montre une propension de ce faiseur à tenter d'imprimer un peu de caractère à certains de ses meilleurs films comme, "Sens unique", "Cadillac man", "Treize jours" ou "Burt Munro". A travers cette courte liste on peut constater l'éclectisme de Donaldson qui aime se frotter à tous les genres. Ici en compagnie de Nicolas Cage l'acteur à tout faire des studios, il tente astucieusement de renouveler le film de vengeance qui avait emprunté une très mauvaise pente dans les années 80 avec la saga des "Justicier dans la ville" du tandem Michael Winner, Charles Bronson qui faisait en parallèle à un reaganisme triomphant l'apologie de l'auto-défense. Mais "Le pacte" pose plus de questions qu'il n'assène de théories toute faites un peu à la manière du très réussi "La nuit des juges" de Peter Hyams. Sous couvert d’un film de série B standard, Roger Donaldson démontre que l’auto-défense même organisée conduit immanquablement à des dérives totalitaires. Guy Pearce le crâne rasé et diabolique à souhait incarne parfaitement la perversion de ce type d’organisations occultes par l’abus de pouvoir. On peut donc se divertir en visionnant « Le pacte » sans se voir imposer des théories plus ou moins fumeuses sur les bienfaits supposés de la loi du talion. Merci monsieur Donaldson.