Après les décevants Hell Driver et Le Dernier des Templiers, sort début 2012 la nouvelle production mettant en vedette Nicolas Cage, Le Pacte. Réalisé par Roger Donaldson, à qui l’on doit notamment La Recrue, Le Pic de Dante mais aussi le désastreux La Mutante, ce nouveau métrage, attendu au tournant par certains, allait devoir faire ses preuves pour convaincre. Possédant de solides atouts pré-visualisation, dont un casting sérieux (Nicolas Cage, January Jones, Guy Pearce, Harold Perrineau (Lost), Jennifer Carpenter (Dexter)), voire une photographie menée par David Tatersall (La Ligne Verte), Le Pacte peut se découper en deux parties. La première expose les faits et ses principaux intéressés, exploite un élément perturbateur simpliste mais efficace et offre quelques scènes d’action, même si très peu nombreuses, boostant pour l’occasion un récit en mal d’aventures. Une première moitié fort intéressante levant des questions d’ordre éthique et centrée autour d’une quête vengeresse. La seconde partie, conséquence de la précédente, exploite le filon déjà bien asséché des pseudo-films d’action qui retracent le parcours d’un homme seul contre tous. Bien que mettant à jour de nombreux cliffhangers surprenants, le rythme s’en trouve ralenti et l’intérêt décroit. La fin, grotesque, est caractéristique des films actuels, ne pouvant s’empêcher de montrer l’héroïsme tant attendu des uns et la faiblesse d’esprit des autres, à la sauce américaine. Un film d’autant plus décevant, dans la mesure où la première partie augurait un bon divertissement de début d’année. Toutefois, décevant ne signifie pas mauvais car l’on passe avant tout un assez bon moment en compagnie de Will Gerard, alias Johnny Blaze. La morale de ce film nous apprend au moins une chose : Nicolas Cage fait parti des acteurs les plus sous-estimés actuellement. A lui dorénavant d’inverser la tendance…