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dahbou
204 abonnés
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2,0
Publiée le 15 octobre 2010
Park Chan-wook est doué mais ces précédents sucées ont fait naitre une attente et il est parfois difficile d'y répondre surtout que son cinéma prend une tournure artificielle . Faux film de vampire mais vrai film de festival, Thirst se prend les pieds dans le tapis entre un humour second degré et le thème de la foi et du désirs charnel pour un prêtre réflexion facile et inintéressante. L'aspect technique n'est pas en cause mais la structure même de son récit est bancale et on a l'impression qu'il s'est regardé filmer guidé par un égo qui a de plus en plus soif de reconnaissance.
Pour: la réalisation, l'esthétisme et, dans une moindre mesure, les acteurs, le thème vampirique revisité. Quelques scènes ma-gni-fiques. Contre: long, inégal, parfois confus. Bilan: beaucoup d'attentes après la claque de Old Boy. Un peu déçu, notamment par un début très lent et peu convainquant, limite intellectualisant. On bascule ensuite dans un temps à la limite des "super-pouvoirs" - certes brillamment traités, mais quand même. L'actrice principale est excellente, l'acteur un peu moins brillant. Ne détrône pas The Chaser dans ma topliste.
Bouzi Bouzouf débute cet article sur « Thirst » de Park Chan-wook par une citation de Balzac : « Le burlesque au milieu de la terreur, contraste fréquent dans les choses humaines. » Voilà une excellente définition du cinéma sud-coréen (et asiatique, en général) ; définition qui ne peut que moyennement nous convenir, à nous les céfranc, qui, en mettant la tragédie et le sublime d'un coté et la comédie et le grotesque de l'autre, avons toujours tenu à garder une certaine unité de ton dans l'art et avons toujours un peu gueulé contre les créateurs hexagonaux qui se permettaient de ne pas la respecter. Nos amis extrême-orientaux, et surtout Sud-Coréens, ne sont pas aussi figés et se plaisent, dans leur cinéma, à rapprocher étroitement le burlesque et la terreur, à les mixer généreusement jusqu'à obtenir des oeuvres hybrides, tragico-comiques, comico-tragiques (voir par exemple les géniaux « Memories of murder » et « The Host » de Bong Joon-ho, le génial « Save the green planet » de Jeong Jun-hwan ou encore le déroutant « Lady Vengeance » du même Park Chan-wook), bref des oeuvres déconcertantes pour nous les céfranc qui avons tendance à ériger des barrières étanches entre ce qui est de l'ordre du rire et ce qui est de l'ordre des larmes. Dans « Thirst » qui, au passage, passe le « Thérèse Raquin » de Zola à la sauce vampirique (quelle idée géniale, vraiment ; Bouzi Bouzouf devrait arrêter avec cet adjectif, là, où l'on va commencer à le prendre pour un imbécile heureux de type Patrick Sébastien), dans « Thirst », donc, cet accouplement burlesque/terreur, rires/larmes, apparaît dans toute sa superbe dans la scène finale où les deux personnages principaux se chamaillent comme des gamins avant de trouver la mort (d'une manière que l'on a un peu trop vue ces derniers temps dans le cinéma vampirique) (désolé pour le spoiler, au fait). Sinon, Bouzi a carrément craqué sur la très belle actrice qui joue Thérèse Raquin. Elle s'appelle Ok-bin Kim et elle est née le 29 décembre 1986.
pour le moins... Déçu , grand fan de cinéma coréen que je suis! je m' attendais a tout sauf a m'ennuyer pour finalement etre trainé jusqu'a une fin toute prévisible!
Long... Très long... Certains disent que si on n'a pas aimé Twilight, on va aimer celui-ci... Pourtant je n'ai aimé aucun des deux... A choisir, regardez plutôt Morse qui est beaucoup plus reussi...
Enfin un film original sur les vampires ! Et il fallait bien sur que ce soit un film coréen qui sort du lot. Un bon scénario, de bon acteurs, c'est gore et c'est beau.
Park Chan-Wook est le fer de lance du nouveau cinéma coréen.Adoubé par ses pairs(à Cannes notamment),il pu enfin réaliser un film de vampires personnel en 2009,mixant la plupart de ses interrogations dans un style déconcertant et inventif,mais laissant hermétique la plupart du temps.Les critiques des autres allocinéens prouvent à quel point cet ovni cinématographique ne laisse pas indifférent.La première partie de "Thirst" est attirante,élégante,bien tenue.Un prêtre meurt d'un virus,mais ressuscite mystérieusement.Dès lors,il est confronté à un dilemme entre foi et prise de sang humain,entre culpabilité et conscience.Lorsqu'il tombe amoureux d'une juvénile femme,il peut enfin assumer au grand jour ce qu'il est.Song Kong-Ho et Kim Ok-Vin forment un couple vampirique assorti,dont les scènes charnelles dévoilent une sensualité et un érotisme étonnant.Le mythe du vampire prend une connotation psychologique,avec un aspect romanesque inédit.La photographie est royale,bien que Chan-Wook abuse des effets de style,qui noient son récit dans un patchwork amateur lors d'une seconde partie sonnant faux et longuette.Curieux.
Park Chan-Wook s'attaque enfin à son film de vampire tant désiré mais signe une oeuvre bancale et innoffensive, partant sérieusement en vrille dans sa seconde partie. L'ensemble reste cependant fascinant par instants, naviguant constamment entre horreur, poésie pure et burlesque, le tout brillament mis en scène et incarné avec force par son extraordinaire couple vedette.
Excellent film coréen qui revisite le mythe du vampire de façon moderne, drôle et tragique à le fois. La réalisation est sublime mais le film est assez gore, ce qui m'a un poil dérangé. Cela n'enlève rien à la qualité du film d'autant plus que la fin est magnifique...
De tous les films de vampires sortis récemment, celui là est de loin le meilleur. La réalisation est incroyable, tout comme les acteurs. L'histoire de vampires, thème remaché, est originale, poétique, intense et a une fin surprenante.
Transposition moderne et intelligente du mythe du vampire. On sent bien les dualités qui animent les protagonistes du film, le bien, le mal, le désir, la chasteté. Un film étonnant qui prouve que Pan Chan Work est l'un des cinéastes les plus intéressants du moment.
Thirst , ceci est mon sang , est un film de bonne facture . Cette variation vampirique de "therese raquin "d' emile Zola est interressante . On a le droit à de bons moments comme lorque le pretre-vampire court après la fille pour lui donner ses chaussures. Très jolie scène. Ou bien le rapport entre Sang Hyeon (le prêtre) et son supérieur hiérarchique. La manière dont Kang Woo hante les deux tourtereaux après son assassinat. Et enfin la meilleure scène , lorsque les trois invités habituels comprennent qu'ils sont les meurtriers. La scène de fin n' est pas non plus. Mais sinon , le film est inégal et presque trop long , l' histoire ne couvre pas convenablement les 2h15 du film. Park chan Wook n' échappe à la grandiloquence prétentieuse et ridicule à cretains moment. C 'était déjà le cas dans son fameux OLD BOY.Sa mise en scène , par exemple , se partage entre originalité , bonne trouvaille et un côté virtuosité attrape-zigotos . Meilleur que " Sympathy for Mr Vengeance" mais moins bon que " Old Boy" que je ne trouve pas , lui même, si fabuleux que ça. Contrairement à ce que beaucoup ont dit.
Ayant vu Old Boy la semaine dernière et adoré au-delà des mots, qu'il est encore dans ma tête, je pensais que ce film me ferait le même effet. Eh bien que nenni ! Outre le fait que c'est une large ré-interprétation du livre Thérèse Raquin, c'est chiant, surtout à partir du moment où ils sont deux : A partir de là, c'est ennuyeux et plein de longueur. Je met une moitié d'étoile, car la compagne du prête (je sais plus son nom) est folle du début la fin et c'était franchement jouissif de la voir **** à la fin !