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MadRom
61 abonnés
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2,0
Publiée le 20 avril 2012
La deuxième partie est d'un ennuie mortel, en plus d'accumulé les effets de style qui énerve plutôt qu'autre chose. De plus l'histoire est un peu fade dû en partie au fait qu'il y ait aucune transition entre chaque scène. Don, pour un film de vampire on a déjà vu mieux mais on a aussi vu pire.
Film de vampires intéressant, et surtout différent des normes habituelles, Thirst du coréen Park Chan-Wook, réalisateur du fabuleux Old Boy, m'a néanmoins un peu déçu. Du point de vue esthétique, il est vrai que le film est près de la perfection. Quelques plans sont d'une beauté époustouflante, et le tout est visiblement filmé avec un grand savoir faire. L'histoire est elle-aussi intéressante, surtout pour sa valeur philosophique. En fait Thirst est un film qui aborde des sujets fort intéressants. La religion, l'amour, le bien et le mal, sont quelques uns des thèmes traités. Cependant, le tout ne m'a jamais vraiment emballé à cent pour cent. Je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans l'ambiance, surtout au début du film. Dans mon oppinion il manque un peu de rythme peut être au début. Après, j'ai également eu l'impression, qu'à certains moments, le tout était un peu brouillon. On ne savait pas vraiment où le réalisateur voulait en venir, ce qui est quand même un peu dommage. Malgré cela, Thirst reste un film de bonne qualité. Violent, sensuel, mais surtout beau, il s'agit là d'un film de vampires différent et intéressant. Personnellement, je ne l'ai pas trouvé excellent, mais je le recommande quand même. Un bon film, à voir.
Amour vampirique sous fond coréen. Un brin poétique et très étrangement original. Mais ça change des traditionnels films de vampire. A voir pour se faire une idée
Le plus gros défaut selon moi – et paradoxalement une des forces du film – tient dans le lien qu’il entretient avec le roman Thérèse Raquin d’Emile Zola. On ne sait pas s’il faut saluer l’audace d’avoir transposé le roman réaliste sur le mode fantastique ou s’il faut crier devant cette adaptation quelque peu irrespectueuse de Zola. Plastiquement très réussi, on ne peut plus audacieux par rapport au support original, le film de Park Chan Wook a le mérite de proposer une violence et un érotisme qui accèdent au rang d’œuvre d’art, grâce à l’utilisation des couleurs et de la musique. Contre lui, on pourra avancer une construction narrative trop proche du livre. Au final, déroutant mais visuellement intéressant.
Vu. Et c'était très bien ( puisque vous voulez tout savoir. Spoilers à suivre ).
La notion de morale est souvent interrogée chez Park Chan-wook. Elle atteint un point culminant avec Thirst, et ne cesse ainsi même de questionner le spectateur sur ce qui se joue au sein de l'oeuvre. L'idée principale du film est brillante, puisqu'elle opère la rencontre entre deux univers plutôt antagonistes : celui de la religion, et celui des vampires. L'ironie constante du film provient donc du comportement ( certes non-maîtrisé ) du personnage de Song Kang-ho, homme de foi et d'abstinence qui devient homme de chair ( ou chère, c'est selon ). A partir de là, Park Chan-wook propose un film qui donne ses lettres de noblesse au mot " amoralité " en faisant voler en éclats quelques Commandements. Ca commence par un adultère, et ça se poursuit en assassinats, commis bien évidemment un dimanche, histoire de pousser le bouchon le plus loin possible. Mais là où le film est encore plus sournois, c'est à cause de la position qu'il offre au spectateur, dont l'empathie pour le couple principal lui est difficilement reprochable ( enfin, c'est mon sentiment à moi, mais j'imagine qu'il est partagé. Je l'espère en tout cas ). Parce qu'en ayant pour cadre un foyer aussi peu reluisant que celui qui nous est présenté ( soit le premier couple, chaperonné par la mère ), le film montre très bien la condition invivable qui est celle de l'héroïne, sorte de Cendrillon des temps modernes, donc figure forcément pathétique et encline à la sympathie. Dès lors, quand la première " vraie " rencontre avec son prince charmant a lieu ( il lui offre une paire de chaussures, relecture habile du conte ), on ne peut que souhaiter que le remake de Roméo et Juliette ait lieu. Et à partir de là, et sans pathos, le film dévoile une histoire d'amour sur fond fantastico-social qui réserve de très beaux moments d'éveil. C'est l'ouverture à la passion pure des deux personnages, et le film est vraiment une oeuvre d'émancipation, qu'il s'agisse d'une révolte contre les conventions domestiques ou d'une découverte des sens, une sorte de libération cathartique d'un corps trop longtemps fermé et replié sur lui-même.
J'ai entendu parler de ce film en tant que film d'horreur, mais il s'agirait plutôt - et en premier lieu - d'un film romantique ( et finalement l'horreur n'y trouve-t-elle pas précisément sa source ? ). Plus particulièrement, le Park est un drame passionnel qui réserve de somptueux moments de poésie, que le contexte nocturne évident d'une telle histoire vient renforcer. Le film propose donc un portrait intéressant de la relation amoureuse ( dans une moindre mesure, ça m'a fait penser à X-Men, et au personnage de Malicia et de son petit ami, qui ne peuvent s'embrasser sans que cela ne provoque de douleur. Ici aussi le couple finit par se dévorer l'un l'autre, comme si la relation amoureuse n'était que délétère et n'était que sado-masochisme en ne proposant que la souffrance à ceux qui la vivaient. C'est un constat lucide des rapports humains ).
Tout le film est rempli de moments de grâce ( la fin, quasiment muette, qui est aussi un grand moment de suspense ), qui contrastent avec la violence du propos et le choc que provoquent les images d'un cinéaste qui ne se gêne pas pour montrer l'horreur. C'est cela qui est précisément intéressant dans Thirst, ce mélange permanent entre amour et terreur, cette capacité à lier dans un même plan le romantisme le plus pur à la violence d'une froideur dérangeante. D'où le constant intérêt du spectateur qui se demande où le film va l'emmener, en sachant cependant comment il l'y emmènera : avec une poésie et une beauté de tous les instants. Et surtout, avec une énorme dose de cinémas qui fait de ce film une fantastique expérience, intense et émouvante. Grandiose.
"Thirst" est un drôle d'objet, qui, bien loin de la maîtrise que Park Chan Wook a naguère affiché dans sa "trilogie de la vengeance", oscille dangereusement entre pur désastre artistique et moments de grâce, certes ténus, mais marquants. La maladresse d'un scénario qui multiplie vainement les sujets (la maladie, la foi, la sainteté, l'amour fou, et même - c'est paradoxalement le plus intéressant - la déception inhérente au couple) est la principale cause du malaise - involontaire - dans lequel baigne le film. La mise en scène de Park Chan-Wook, encore fulgurante à l'occasion, rate régulièrement sa cible, et Song Kang-Ho, d'habitude si convaincant dans une multitude de registres, semble surtout mal à l'aise dans la peau de ce prêtre vampire qui abandonne peu à peu toutes ses convictions pour l'amour d'une mauvaise femme. Mais, grâce à une belle conclusion, on sort quand même de "Thirst" avec le sentiment d'avoir été témoin d'une aventure intéressante.
J'ai beaucoup aimé ! 'Thirst, ceci est mon sang' est un film inspiré, mélangeant parfaitement poésie et horreur. La photographie est très jolie et soignée, visuellement c'est très agréable à regarder. L'ambiance est également une réussite. Entre 'Morse' et ce long-métrage, les coréens deviennent les meilleures en se qui concerne les films de vampires. Bien loin des daubes à la 'Twilight' que Hollywood nous sert en abondance depuis quelques années déjà ... Dommage qu'il y ait toutes ses longueurs (on peu comme 'Morse'). Il y a pas trop de rythme.
Film de vampire réussi de Park Chan-Wook, Thirst adopte la ligne psychologico-romantique du damné originel, tout en conservant le côté gore et sexy des revisitations successives (Hammer, Coppola...). Le réalisateur offre quelques belles séquences mais celles-ci semblent étrangement décousues. Ce qui marque dans ce film, ce n'est donc pas tant ces quelques scènes assez inventives, ni la musique formidable bien que trop rare, mais très sûrement le génie de Song Kang-Ho.
Là je vais me lâcher un peu: il s'agit d'un des tous meilleurs acteurs de sa génération, un caméléon qui a prouvé maintes fois qu'il était naturel dans tous les genres (JSA, Secret Sunchine, Mr.Vengeance, Le bon la brute et le cinglé, memories of murder...). Ici, il interprète un prêtre atteint d'une maladie le transformant en vampire alors qu'il "voulait faire le bien". Il est donc tiraillé par son besoin de sang sang humain. Encore une fois, il se dégage de lui une sensation de naturel, de crédibilité, étonnante alors qu'on le voit exécuter les gestes les plus absurdes et les plus choquants. Le génie du cinéma coréen n'est pas un de ses nombreux réalisateurs en vogue, mais bien cet acteur qui marquera son temps.
Je ne suis pas fan des films de vampires ni d'épouvantes et pourtant je peux aisément dire que ce film est une claque cinématographique. Park Chan-wook nous dresse le protrait très juste d'un homme tiraillé entre amour foi et culpabilité. Il nous livre avec un talent fou, une vision très réelle de l'homme dans un décor fantastique.Ce film nous surprend par sa terrible beauté, sa violence outrancière et son évolution délirante. A voir sans aucun doute ne serait ce que pour l'originalité de l'oeuvre.
Le mythe du vampire vu d'un oeil nouveau. Film très prenant et intéressant, en outre j'ai adoré les effets spéciaux, extrêmement simples mais d'une redoutable efficacité. Le gros bémol est pour moi la durée du film avec une longue mise en place et beaucoup de temps morts ainsi que certaines scènes inutiles. Autant dire qu'amputé d'une demi-heure, ce film aurait été, pour ma part, un pur chef d' oeuvre.
Légère déception venant de Park Chan-wook. Si l'histoire en elle-même, dans les grandes lignes, fait preuve d'une certaine originalité, d'un certain renouveau et même d'un certain côté transgressif dans le monde des suceurs de sang, le film lui aura à souffrir des maladresses de son réalisateur. En effet, on sent que Park cherche un genre à donner à son film, sans savoir lequel; passant de la romance au loufoque, du sérieux au guignolesque, du réel à l’absurde. Et le problème c'est qu'il n'arrive pas à se décider et à faire un choix définitif; le film ne fait donc que passer inlassablement de l'un à l'autre, créant des cassures importantes dans l'ambiance et dans le rythme de ce long-métrage ! Un film mi-figue mi-raisin, incontestablement pas le meilleur du réal.
Ce renouveau du mythe des vampires orchestré par le cinéma si singulier de Park Chan-wook nous laisse franchement froid. Certes, le film est original et la mise en scène est toujours aussi inspirée, léchée, déversant son lot de plans magnifiques comme le final funeste. Mais le temps nous paraît long, très long même. Ce que le réalisateur gagne en virtuosité artistique, il le perd en rythme et cette curiosité "sang-suel" laisse vite place à un ennui profond.
Récompensé par le Prix du Jury à Cannes l'an dernier, le nouveau film du Coréen Park Chan-Wook constitue un évènement toujours très attendu pour moi. Dans le sens que depuis 2004, et son chef d’œuvre « Old Boy », puis via le reste de sa trilogie, avec en particulier, mon film de chevet qu'est "Sympathy For Lady Vengeance" ...PCW fait partie de "Top" réalisateur asiatique. Avec "Thirst" Il traite "certainement" pour la première fois en Asie du mythe du vampire ; thème fantastique dont Park Chan Wook se réapproprie et adapte pour son propre style. l’appropriation originale et assez dégénérée du mythe du vampire avec comme à son accoutumé, une mise en scène et une photographie époustouflante! Le scénario est assez fouillé et riche et prend bien le temps de se mettre en place, l'histoire d'un curé qui subit une expérience qui finit par le transformer en vampire (sans les crocs!!) très humain, et qui se retrouve alors tirailler entre ses principes moraux et religieux, et ses besoins physiologiques vitaux. Park-Chan-Wook nous plonge dans un univers toujours aussi trash (sexe et sang à gogo quand même), puis esthétiquement à tomber par terre avec toujours une photo sublime avec des séquences d’une beauté à couper le souffle : pas une erreur de gouts dans le choix des cadres ou des plans comme d'hab' avec PCW. La Première partie du film est donc passionnante et quasi parfaite mais dans la seconde moitié c’est là que le bat blesse, lorsqu'il incorpore un veaudeville qui me faisait penser à cette histoire de Zola (je crois que c'est le Therese Raquin) qui poussera le film à trainer en longueur... histoire de reinstaller une seconde histoire dans l'histoire pour créer une romance 'très charnelle" entre le curé vampire et une demoiselle maltraitée. Une fille/ enfant, pas si fragile que çà même, victime d'abus avec sa belle famille. Donc voilà, c'est cette longueur que je pourrait reprocher et qui étire au milieu, pour finallement se conclure excellemment bien. Reste que « Thirst » propose des thématiques fort intéressantes tout du long sur la morale , un amour torturé , la religion et la violence et est porté par un Song Kang-Ho épatant (la grande star coréenne) et une très ravissante Kim Ok-vin totalement barrée et habitée par son personnage. Un film passionnant et à découvrir (mais âme sensible s'abstenir... pour ceux dont l'érotisme choc)
Incompréhension Totale !!! Et moi qui pensais justement que les Coréens avaient fait de la subversion leur maitre mot en matière d'audace cinématographique. Jusqu'à ce Thirst... Pourvu d'une auto suffisance intellectuelle hallucinante que je n'imaginais possible que chez nos réalisateurs hexagonaux (pas étonnant d'ailleurs que la presse Française se soit extasiée devant cet étron!) le film de Park Chan-Wook se veut une adaptation du roman de Zola, Thérèse Raquin version Twilight trash en train de manger du kimchi. A la limite de l'anticléricalisme primaire (le retournement idéologique du personnage principal est pour le moins intriguant) Thirst est aussi pertinent qu'un anus sur le front, à peine sauvé de la cata ultime par quelques scènes amusantes. Chiant au possible et empêtré dans une espèce de démonstration thématique dont on se demande encore où elle voulait en venir, le métrage s'achève laborieusement par une pirouette grotesque, laissant le spectateur au moins dans le même état que ses tristes personnages sur le capot de leur voiture.