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    Thirst, ceci est mon sang
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    288 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Film techniquement très fort et visuellement superbe mais dont le scénario n'a d'intérêt que jusqu'à la moitié. Ensuite, tout part un peu en vrille et le réalisateur se perd dans l'accumulation d'effets de styles et délaisse la narration au profit du visuel ce qui déconnecte le spectateur de son récit et nous interroge sur le réel but du film. On retrouve une touche d'humour froid à la coréenne et une atmosphère perturbante grâce à cette relation particulière entre les deux protagonistes et une mise en scène tout de même efficace. "Thirst" ravira les amateurs de films coréens et de fantastique qui n'ont pas peurs des longueurs.
    darkvash
    darkvash

    107 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Difficile de noter ce film qui oscille entre le bon, le mauvais et le très bon.
    Des longueurs plombent le film et des scènes sont inutiles. Les acteurs jouent plutôt bien mais la longueur du film n'est pas justifiée.
    La moyenne donc, un remontage serait peut être utile à mon goût.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    66 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Park Chan Wook s'attaque aux vampires en jonglant entre drame, horreur et comédie. C'est une réussite malgré quelques longueurs.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2014
    A faire la critique de Thirst, deuxième oeuvre primée de Park Chan-Wook à Cannes (prix du Jury ex-æquo) après le Grand Prix de son chef-d'oeuvre Old Boy, beaucoup semblent se casser les dents. Non pas bien sûr que je me permette de juger de façon péremptoire l'avis du public, mais plutôt que l'embarras des allocinéens pour décrire les sentiments souvent antagonistes procurés par le film me paraît manifeste. Et franchement, je suis quelque peu dans une situation semblable. Quoi de plus compréhensible, il faut dire, que de ne pas savoir sur quel pied danser au vu de ce film de vampires inspiré de Thérèse Raquin, étude de caractères et troisième roman de Zola. Personnellement, je trouve quand même relativement peu de choses à reprocher à Thirst, si ce n'est une tendance gênante à la grandiloquence, parfois mal dosée, et son manque de fluidité (à partir de la fin d'une première heure au contraire presque trop monocorde). Pourtant, avec quelques coupes, quelques réarrangements, on pourrait tenir là une grande oeuvre sur la démesure des passions, devisant sur beaucoup de points avec clairvoyance (Chan-Wook a commencé par des études de philosophie, et raconte rarement n'importe quoi) et remodelant admirablement le mythe des vampires à l'aide de la religion (même si cette partie du propos est malheureusement un peu effacée chemin faisant). J'ai particulièrement apprécié une facette de l'histoire ; celle de la revanche d'une jeune fille brimée sur fond d'hybristophilie, de tempéraments anti-parrallèles, de pulsions incontrôlables. Transgressif et innovant. Original, on ne peut pas dire que Thirst ne l'est pas. Et visuellement parlant, il en va de même. C'est d'ailleurs à ce niveau là que Park Chan-Wook a tant divisé ; lui, le virtuose au talent insolent déjà plusieurs fois prouvé, semble tout se permettre - le sujet semblant de fait lui tenir très à cœur puisque Stoker l'a judicieusement repris par la suite. Au final, si le cinéma est un langage, Chan-Wook en est un orateur polyglotte, qui mélange les dialectes, les idiomes, se permettant sans cesse des néologismes. Le problème, c'est que Thirst contient aussi certains barbarismes gênants, des moments où Chan-Wook verse dans l'effet de style inutile ou déplacé. Si son style est ultra-créatif, le réalisateur en fait parfois trop, cassant le tempo et mettant involontairement le spectateur mal à l'aise. Quand on passe d'une chaleur torride à une subite averse de mousson, on trouve la situation inconfortable. Ben là, pareil. N'empêche, on a encore droit à quelques plans superbes, à quelques idées géniales qu'on retrouve rarement ailleurs que chez le petit génie coréen. Et puis c'est toujours un plaisir de retrouver Kang-ho Song, très fréquemment aperçu chez Bong Joon-Ho ou Jee-Won Kim, qui collabore avec Park Chan-Wook pour la troisième fois et autant de succès. Avec Min-Sik Choi, sans doute l'un de mes acteurs coréens préférés, la plus belle preuve en étant tout simplement que j'ai fini par en retenir le nom. Bref, loin d'être dépourvu de qualités, Thirst est une oeuvre macabre et virtuose qui manque malheureusement de tenue et d'une longueur un poil excessive, malgré les fulgurances habituelles, un propos riche et un épilogue excellemment écrit. Quand même du cinéma haut de gamme.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Park Chan-Wook est un réalisateur que j'apprécie, c'est le troisième film que je vois de lui après les très bons "Old Boy" et "Stoker", mais "Thrist" pour le coup je n'en dirait pas autant. Son cinéma est sensible, glauque, violent et pure à la fois, je suis très client de son art, on voit énormément de qualité dans sa réalisation, souvent très technique et recherchée, et c'est également un excellent metteur en scène. Mais force est de constater que le sujet de ce film est volontairement trop sulfureux et fini par trop en faire, jusqu'à l'excès de trop, ça en devient lassant et on en sort inexorablement. C'est vraiment regrettable car je pense qu'avec un scénario plus élaboré et un rythme un peu plus soutenu dans la deuxième heure ce long métrage aurait pu être très bon, mais Chan-Wook tombe trop souvent dans la facilité, l'histoire tourne en rond et agace. "Thirst" est un film aux qualités indéniables au niveau de la réalisation et de l'esthétisme mais la redondance des scènes chocs le rend un peu trop imbuvable, dommage.
    lejeff64
    lejeff64

    2 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2014
    Une histoire d'amour vampirique aux antipodes d'un Twilight. C'est beau, lent et Park Chan-wook a le don d'installer une ambiance sacrément malsaine avec des fulgurances de violence. On pourrait se croire à certain moment devant un Takashi Miike!
    Pas parfait mais réussi
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2014
    Après sa révélation mondiale avec Old Boy et sa trilogie de la vengeance reconnue à travers le monde, Park Chan-Wook peut donc faire ce qu’il veut, quand il veut. Alors il adapte Thérèse Raquin d’Emile Zola. Avec des vampires.

    Pourquoi pas après tout, si l’angle est savamment travaillé et si le scénario se tient pendant les deux heures et demie du métrage. Malheureusement, ces deux éléments ne jouent pas en la faveur du film fini. Thirst manque clairement de rigueur dans son scénario. Pendant que Park Chan-Wook s’amuse avec le désir de ses deux personnages principaux, le scénario n’avance absolument pas et si le spectateur n’est pas rentré dans le film, il s’ennuie profondément tant celui-ci est hermétique. C’est lorsque le twist attendu arrive que le film s’éveille un peu, grâce à l’interprétation parfaite de Kim Ok-Bin en folle furieuse meurtrière et Song Kang-Ho en prêtre dépassé par les évènements et bien ennuyé par la tournure qu’ils prennent. Quand le film est ouvertement cruel, il est réussi. Quand il veut être provocateur, il l’est beaucoup moins. On s’ennuie donc pendant une heure trois quarts. C’est bien trop.

    C’est vraiment dommage parce que comme d’habitude, Park Chan-Wook part avec une ambition monstre, ce qui manque aujourd’hui dans d’autres cinématographies. Mais quand on part fleur au fusil, on s’expose. Thirst est franchement loupé.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 avril 2014
    L'Express a bien résumé le tout "A vouloir en mettre plein la vue, Park Chan-wook, réalisateur d'Old Boy, dilue sa jolie histoire dans des effets de style. C'est dire si ce cinéaste est capable d'en faire trop". Plein de scènes magiques, mise en scène hors pair, plus de cinéma dans ce film que dans tout ce qui est sorti la même année… Bien sûr, on est d'accord là-dessus. Mais le drame est justement là. Comment peut-on rater un film qui contient autant de pépites ? Park Chan-Wook doit avoir le don de se saboter à vouloir tout mettre, à se montrer incapable de dégager une colonne vertébrale, de faire émerger une histoire à l'énergie magique. Au lieu de ça, il se tire une balle dans le pied,... C'est rageant !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Park Chan Wook connaît son métier : une belle histoire, des personnages hauts en couleur, ce film se savoure malgré sa lenteur. Il faut d'abord s'habituer au rythme, puis on prend plaisir à suivre ces amants criminels en proie aux doutes et à la peur de la mort.

    Mention spéciale aux acteurs, qui insufflent chacun à leur personnage des traits intéressants. Mise en scène évidemment impaccable, enfin, on s'y attendait.
    Legid
    Legid

    36 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    J'aime le cinéma coréen mais, et je le regrette, je n'aime pas le cinéma de Park Chan Wook.
    Après avoir été déçu par Old Boy qui est un film tout à fait correct mais ne tient pas sur toute la longueur avec sa fin grand-guignolesque et avoir limite détesté Lady Vengeance inintéressant et ennuyeux au possible, je suis une nouvelle fois très mitigé sur ce Thirst.
    Si le style du réalisateur est présent, tous ses défauts le sont aussi.
    Park Chan Wook a les défauts de ses qualités. S'il sait indéniablement tenir une caméra et que sa mise en scène ne manque pas d'inspiration et de bonnes idées, il a en revanche beaucoup plus de mal a bien raconter son histoire.
    Revisiter le mythe du vampire à la sauce coréenne, pourquoi pas ! Mais pourquoi injecter autant de vulgarité et autant de ridicule dans la plupart des situations et des personnages. Les scènes de sexe n'ont aucune sensualité, les scènes gores sont assez répugnantes, et les personnages sont repoussants et antipathiques.
    Du coup, on ne se passionne pas pour cette histoire, on ne s’intéresse pas vraiment à l'évolution des personnages et le film n'accroche pas vraiment. Si on rajoute quelques longueurs, le film frôle même l'ennui à certains moments.
    Ne reste alors que quelques scènes visuellement sublimes voire poétiques pour retenir l'attention à l'image de celle de la poursuite sur les toits ou de la scène finale franchement réjouissante où l'absence de dialogue fonctionne à merveille.
    Thirst est donc un film très inégal qui ne convainc qu'à de trop rares moments. Savoir produire de belles images est appréciable. Savoir bien et la rendre intéressante raconter une histoire l'est encore plus !
    gregbutton
    gregbutton

    27 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Film au traitement original et intéressant du sujet des vampires. Quelques longueurs peuvent dérouter mais Park Chan-Wook est un énorme réalisateur et cela se sent sur tous les plans. L'histoire et sa poésie m'as moyennement convaincu. A voir quand même pour le trip machiavélique et étrange que c'est.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 juillet 2013
    Les thèmes abordés sont nombreux et intéressants : le pêché, la rédemption, l'amour dévorant, le crime passionnel, la maltraitance (morale si elle n'est pas physique), le mensonge, la vengeance, etc. Tout ceci est porté par des personnages très profonds. L'un est rigide, dans ses préceptes et sa vie ( spoiler: les trois seuls actes répréhensibles -l'amour charnel, le meurtre et l'acte pédophile- sont guidés par des forces supérieurs qui ont raison de la candeur du prêtre. Ils sont la cause d'un amour pour Tae-Joo au moins aussi puissant que celui qu'il ressent pour Dieu. En effet, même le viol sublime la relation des amants puisqu'il donne la force à Noh -qui n'a plus le droit de vivre après un acte aussi infâme- de les amener tout deux vers le suicide qu'il abhorre; seul horizon possible à cette relation dévastatrice pour lui-même et pour les autres!
    ), l'autre est délurée dans sa souffrance, malgré une apparente discrétion. Et l'on ne peut passer sur l'originalité du fond vampirique... les rouages sont communs mais, trop souvent exploité dans des réalisations légères, il surprend ici. Seul bémol à l'ensemble : des longueurs pas toujours efficaces !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 juin 2013
    4 ans après avoir clôturé son triptyque SUR la vengeance Park Chan-Wook propose une relecture pour le moins surprenante du roman d'Emile Zola, Thérèse Raquin. Il mélange ainsi l'histoire originale avec une histoire de vampire pour un film au final orchestré avec talent. Comme souvent avec le cinéma coréen on reprochera les quelques longueurs qui ponctuent le film mais l'important n'est pas là. Car ce qui caractérise avant tout ce thirst est son sens de l'esthétique beaucoup plus maîtrisé que dans Lady Vengeance où la forme devenait parfois trop encombrante et sombrant dans le grotesque. Ici les délires esthétiques sont beaucoup plus encadrés et s'ajoutent à l'ambiance que Park Chan-Wook installe tout au long du film et qui amène des scènes intense. Film abouti, Thirst reste tout de même imparfait mais mélange deux éléments de la littérature européenne avec brio.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Comment ce film a pu obtenir le Grand Prix du Jury du festival de Cannes ? Pourquoi y-a-t-il tant de critiques positives a son sujet (quoique pas dithyrambiques non plus) ? Dans le genre navet même pas sauvé par son comique involontaire, Thirst frappe haut et fort. Bon sang, il n'y a que la mise en scène dans ce film, point. Pan Chan-Wook maîtrise sa caméra avec habileté, nous offrant des plans fluides et souvent magnifiés par une colorimétrie juteuse. Mais sous cette plastique quasi irréprochable, il n'y a qu'un ramassis d'absurdités grotesques déguisés sous un aspect intelligent qui rend la chose d'autant plus indigeste. Chan-Wook nous tente de nous servir de la psychologie à tour de bras, de nous pondre un pseudo débat sur le thème de la religion de nos jours face à la sciences, l'éthique qui en découle, l'impact sur la famille bourgeoise traditionnelle, la chasteté contredite par les pulsions, etc. On a l'impression que chaque séquence s'initie par un gros slogan idiot qui dit « alors maintenant, passons à cette question que l'on va traiter avec une virtuosité sans précédent hé hé ». Sauf que oui, la réussite formelle ne sauve rien de rien, comme dans Stoker que j'avais peu aimé mais qui désormais m'apparaît sous un nouveau jour, les liens entre le fond et la forme sont d'une banalité sidérante malgré la complexité de cette dernière. De toute façon, on comprend vite que plus le film va avancer, et plus les idées partiront dans tout les sens. On se retrouve avec des tentatives d'humour d'une débilité apeurante, dont la nullité sera décuplée si vous le regardez en VF (au mon dieu je ne préfère même plus y penser c'est une des pires VF de toute l'histoire du cinéma assurément), des morceaux d'érotisme grossiers qui n'apportent absolument rien, surtout en terme d'atmosphère vampirique (nan mais je veux dire que si les scènes de sexe du Bram Stoker's Dracula de Coppola vous on fait rire de par leurs excès ridicules là je crois qu'après une série de tentative de ricanement avortée car bouffée par l'ennui et le désintérêt le plus total vous allez tout simplement couper le visionnage...). On a droit a des montées de gores bien réalisées à l'aide de trucages optimaux mais encore une fois on ne ressent qu'un vide en les voyant (pas de second degré pour s'amuser, pas de choc possible au vu de l'état d'esprit morose devant tant de sottise dans lequel nous plonge ce film). Bref pas divertissant pour trois clous, interminable surtout devant cet enchaînement d'inutilités aberrante, ce Thirst est à ce jour le pire film de vampire que j'ai jamais vu. Je ne suis certainement pas un défenseur de Twilight, mais là désolé on ne peut pas faire pire. Chan-Wook semble carrément croire que son œuvre est admirablement construite, dosée et d'une composition riche et intéressante...wouaf wouaf wouaf !
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2013
    A l'occasion de la sortie de "Stoker" - que je ne suis pas (encore) allé voir - le MK2 Hautefeuille projette les anciens films de Park Chan-Wook.
    Ce réalisateur coréen ne fait pas dans la demie-mesure.
    Sa relecture du mythe du vampire est aussi radicale que sa trilogie "Sympathy for Mister vengeance" "Old boy" "Lady vengeance" était violente.

    "Thirst" a pour héros un prêtre qui après avoir sacrifié sa vie en testant un vaccin est ressuscité en vampire (métaphore christique ?).
    Ses sens sont aiguisés. Sa puissance ne connait plus de limites. Mais il ne veut pas tuer pour se nourrir.
    La femme dont il tombe amoureux devient à son tour vampire. Elle n'a pas les scrupules de son initiateur.

    "Thirst" avait reçu un accueil mitigé à Cannes en 2009. Il faut reconnaître hélas que les effets spéciaux sont ratés et que certaines situations sont risibles.
    Pour autant, comme dans "Old Boy" certaines scènes paroxystiques touchent au sublime : le meurtre/renaissance de l'héroïne, le sacrifice final ...
    Elles justifient à elles seules de jeter un oeil à cette curiosité érotico-gore.
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