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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 octobre 2009
Je regrette d'y être allé. Il faut être complètement déséquilibré dans sa tête pour apprécier ce genre de film, c'est cru,c'est moche,la plupart du temps ça n'a pas de sens et c'est loin d'etre palpitant. Ca ne suscite aucune emotion,ça ne fait pas peur non plus,c'est juste "sale". Je me suis senti comme un ovni dans cette sale de cinema. Et de plus le film est bien trop long,un supplice. 1 etoile pour le travail parce que c'est le minimum pour moi.
Dieu que c'est bon. Bon de voir un film aussi classe, d'une puissance émotionnelle aussi riche, visuellement aussi beau. Park Chan Wook nous livre avec Thirst une fable sombre, intelligente, passionnante, possédant son pesant d''or Philosophique'. Un pur régal pour les sens.
Ayant été entrainé par un ami pour voir ce film juste en sachant que c'était un film sud-coréen, m'a surpris du début à la fin!
Ce film, derrière la rédemption du personnage principal qui est un prêtre devenant un vampire, est faussement naïf. Plusieurs scènes décèlent un comique que je n'aurais penser voir au vu de l'affiche noir et sombre.
Ce film qui ne se prend pas au sérieux pour certaines scènes n'est pas une comédie; non, le réalisateur est constamment sur le fil du rasoir entre les petits instants comiques et la tragédie qui anime un prêtre devenu vampire, donnant un rôle d'équilibriste au metteur en scène, mais également à l'acteur principal qui offre une excellente prestation, comme toujours.
De Park Chan-wook je n'avais vu que Je suis un cyborg qui ne m'avait pas vraiment emballé. Il parait que son meilleur est Old boy, à voir donc. Auréolé de son prix du jury à Cannes cette année Thirst débarque avec une bonne rumeur et une bande annonce alléchante. Je me suis donc laissé tenté et je ne le regrette pas, j'ai passé un excellent moment. Après les très différents Twilight et Morse vus cette année, le mythe du vampire continue d'être revisité. Après les ados américains et les enfants suédois, c'est cette fois-ci un prêtre catholique sud-coréen qui devient donc assoiffé de sang. La mise en scène est brillante, originale et sans défaut. Le scénario est une merveille. Savant mélange de plusieurs genres, de l'horreur au romantisme, du drame à la comédie. Car on rit beaucoup, gags et situations cocasses se succèdent pour désamorcer l'humour noir et le morbide. Une étrange poésie se dégage aussi de l'ensemble. L'ambiance est vraiment très particulière. Les personnages sont parfaitement étudiés, on comprend leurs buts et motivations, tout comme le doute et la culpabilité qui envahit ce pauvre prêtre qui a bien du mal à gérer ce qui lui arrive, balançant entre le bien et le mal. Formellement le film est magnifique, les images sont d'une beauté à couper le souffle. Aussi réussi sur la forme que sur le fond, une nouvelle variation sur le mythe du vampire. Mise en scène, scénario, technique et interprétation, tout est d'un très grand niveau. Superbe.
Les cinéastes coréens n'ont peur de rien, Park Chan-wook, son représentant le plus emblématique, comme les autres, alors les vampires n'avaient qu'à bien se tenir, ils allaient subir un traitement de choc. Petit conseil préalable : Thirst (ceci est mon sang) est à déconseiller à ceux que la vue de l'hémoglobine effraie, il y en a des hectolitres déversés dans le film. Buvez, ceci est mon sang ; mangez, ceci est mon gore : tel est le mot d'ordre de Park dans cet opéra transgressif et baroque qui ne craint pas l'humour noir, la poésie rouge carmin et les pauses romantiques (très courtes, toutefois. Ce n'est pas In the mood for blood, quoique, à y réfléchir...). Visuellement, Thirst est époustouflant ; scénaristiquement, ça coince un peu, le côté grandguignolesque de l'affaire semble parfois la seule balise pour s'y retrouver à moins de disposer d'un GPS (Guidage particulièrement sanglant). Pas le meilleur Park qu'on ait pu voir jusqu'alors (Old boy), mais bien au-dessus de son petit dernier (Je suis un cyborg). Ce cinéaste-là a le chic, même en livrant un film imparfait, de rester passionnant. Parce qu'il a du mordant, et un fichu talent, l'animal !
On ne pouvait qu’attendre énormément de cette relecture transgressive du mythe de vampire par le réalisateur d’Old Boy puisqu’il reposait sur le conflit interne d’un prêtre catholique se transformant en suceur de sang. Sans nul fasciné par cette religion dont deux des principaux rituels consistent justement à boire le sang de son prophète et à une recherche immuable de rédemption, Park Chan-Wook a eu la bonne de place les interrogations morales de son personnage au centre de son scénario. Malheureusement, il a trop brodé autour de cette thématique, cherchant à y ajouter des scènes tour à tour comiques, gores ou érotiques plus ou moins réussies, sources de longueurs, et qui font surtout perdre sa cohérence à l’ensemble du film. En effet la sous-intrigue romantique va prendre le dessus sur l’aspect psychologique de cette approche atypique et prometteur d’un poncif du cinéma fantastique, elle n’a finalement que pour unique finalité de créer une opposition entre les deux personnages, l’ancien homme de foi et la femme dénuée de toute morale. Si le fond s’avère donc particulièrement inégal, la qualité esthétique reste éblouissante dans chacune des scènes, leur donnant à toutes une identité propre, réussissant à faire des échanges de sang un acte d’une sensualité confondante et à rendre la scène de fin une peinture d’une rare beauté. Outrancier dans son propos comme dans la forme, le cinéma Park Chan-Wook reste une source avérée de surprises.
Très bon jeu d'acteurs. Les deux acteurs principaux sont fabuleux. Le duel entre la conscience et le mal, qu'endure le prêtre, est très bien rendu, peu à peu celui-ci craque puis l'extrême est atteint par la femme c'est la décadence. Par moment on se demande où le réalisateur veut en venir mais on se laisse volontiers porter par le film.
Présenté en compétition à Cannes 2009, "Thirst, ceci est mon sang" est le nouveau film du coréen Park "Old Boy" Chan-Wook. Il parait que c'est une adaption de "Thérèse Raquin" de ce bon vieux Emile. Si c'est la cas, c'est une adaptation très, très libre : un jeune prêtre survit miraculeusement au test d'un nouveau vaccin. S'en suivent des changements psychologiques et physiques qui le transforment peu à peu et le font sombrer dans la dépravation et le vampirisme. Heureusement, le sujet est traité avec beaucoup d'humour et il arrive même qu'on y rit de très bon coeur. Il faut savoir que ce film dure 2 h 1/4 (la moyenne pour les films en compète à Cannes 2009 !). Il se laisse voir mais je n'irais pas jusqu'à me lever la nuit pour le revoir !
J'ai halluciné pendant plus de deux heures. Ce film de vampire est l'un des plus beaux que j'ai jamais vu. Les images sont juste sublimes, et l'histoire vous embarque à droite, à gauche, on est complètement surpris tout le temps. Le durée du film aurait mérité d'être un tantinet raccourcie, mais bon, le scène finale est magnifique, alors ça vaut le coup !!! Enfin un film qui sort du lot, moi j'ai vraiment aimé.
Victimes de l'effet twilight et de toutes ses néfastes conséquences ce film n'est certainement pas pour vous. Pour les autres, le film était bien je ne dirai pas non plus que c'est un chef-d'oeuvre mais il a plus ou moins bien correspondu à mes attentes et plus que moins. Les acteurs étaient bien entendu bons.
Avec le cinéma coréen , c'est un petit peu tout ou rien. Avec thirst, c'est plutôt rien , même si le mot est un peu fort. Soyons honnêtes , on s'ennuie ferme devant cette enième variation du mythe du vampire . Seules les différentes qualités artistiques nécessaires au bon fonctionnement d'un film valent le détour , mais ne suffisent en aucun cas à faire de thirst un bon film. Une certaine déception assurément.
Drôle, macabre, sensuel, charnel, gore... Après le très colorée et déjanté I'm a Cyborg, Park Chan-Wook empreinte les codes fantastique pour y aborder ses thèmes fétiches. La caméra virvoltante, la complexité des plans, la virtuosité formelle se marie très bien avec le thème vampiresque, et dans le fond l'on passe du dégoût au rire en un clin d'oeil et passons un incroyablement avec ces personnages émile-zoliens magnifiquement habités par ses interprètes (mention spécial au grand Song Kang-Ho
De très beaux plans, une très bonne réalisation dans cette histoire de vampires qui aurait gagnée à s'arrêter avant. Film très sympa si on aime le côté décalé du cinéma asiatique.