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    Thirst, ceci est mon sang
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    288 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2011
    Passons outre le sous-titre ridicule de la version française, car c'est en grand saigneur que s'impose Thirst, le nouveau film de Park Chan-Wook. Réalisateur surdoué, capable de poser sa caméra dans des endroits impossibles, féru d'histoires baroques et d'expériences virevoltantes, Park se réinvente une nouvelle fois en nous offrant une comédie macabre et relevée, loin des poncifs édulcorés tendance Twilight. En effet, si Catherine Hardwicke déclinait tous les stéréotypes du teen movie susceptible d'attirer les midinettes, le cinéaste coréen refuse tout commerce inéquitable. Ainsi, Thirst s'adresse à un public plus large - bien qu'averti ! Mêlant habilement le grotesque au sublime, alternant la fable mystique et le polar crépusculaire, le long métrage brasse les recettes pour mieux les populariser. Il en résulte un divertissement cocasse, totalement farfelu mais pleinement conscient de ses élucubrations. Sans être le meilleur film de Park Chan-Wook, Thirst n'en demeure pas moins hautement maîtrisé. A voir absolument.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    Comme The Addiction d’Abel FERRARA ou TWILIGHT, histoire d’un vampire qui refuse de tuer pour apaiser sa soif, de considérer les humains comme des proies à chasser. Pas facile de parler de ce film trippant (films dans le film, on repeint le décor en blanc, éclairage néon et on repart pour un tour dans le glauque), avec de vraies ambiances, beautés gores et univers asiatique, partie de mah-jong, arrière boutique de hanboks, qui accompagnent visuellement tout un cheminement psychologique assez schizo, entre crise mystique et conjugale, de ce personnage qui au début est un simple prêtre entre milieu hospitalier et monastère, dévoué aux malades, qu’on va suivre, luttant pour ne pas se laisser entrainer par les événements qui le dépasse largement, faisant quelques miraculés au passage, très cohérent jusqu’au bout, malgré la confusion, avec ses stratégies un peu hasardeuses, tirées par les cheveux même, pour concilier ses principes éthiques, catholiques en l’occurrence, et sa toute nouvelle nature, accidentelle, qu’il ne comprend pas, à tenter de gérer des envies et instincts inédits, sa relation adultère charnelle sur le mode «amour vache» avec la femme de son ami d’enfance, «l’imbécile», qui va déraper – embardée cauchemardesque du côté de Thérèse RAQUIN, hé oué ! Et la séquence finale, grandiose apothéose nucléaire, levé de soleil sur un no-mans land infini et sans issue, entre gags impromptus, sordides, tragiques et mortels
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2009
    Park Chan-Wook nous revient plus carnassier que jamais. Survitanimé, dopé aux multigenres, son film se voudrait "foutraque" si on ne se penchait pas plus sur sa filmographie et l'origine culturelle du Monsieur. On comprend aisément la distance que certains prendront dès le début du film et encore plus sur sa fin. Le rythme étiré et non justifié repoussera la plupart loin d'une adhésion à ce genre de métrage. Il y a cependant dans ce Park toute une lithurgie Chan-Wook. Le fond peut faire vomir de bêtise (ce ne fut pas le cas) la forme est moins discutable. Une perfection de réalisation (voir notamment le montage et choix des cadres-axes dans les scènes de pièces closes), le mouvement se veut fluide et découpé bien en amont du montage à la vue du résultat. Cependant on reniera plus la photo du chef opérateur tant celle-ci donne un ton télévisuel au début du film, la réalisation n'arrive hélas pas à sauver ce ton donné. Passé cela on nous offre tout de même, un joli feu d'artifice SF, où les thèmes de la passion, du déchirement, de la vengeance et de la moral sont encore présent chez Chan-Wook. Sous couvert d'une critique de la religion il se permet un grand n'importe quoi étiré dans sa longueur mais délicieux pour qui sait et surtout aime rentrer dans ce genre de film. Bien conscient de la difficulté à rentrer dans cet univers Chan-Wook n'en démord pas et persiste dans l'outrance et l'exagération sans pour autant oublier de mettre en parallèle une certaine poésie contemporaine, graphique et narrative. Là est le paradoxe, là sera également la limite des spectateurs pour adhérer au film.
    jfharo
    jfharo

    55 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2009
    Dramatique et lamentable , encore un film qui n'a pas tenue sa promesse de prix à Cannes ??????.
    Je suis resté jusqu'au bout car j'étais acompagné , ce qui m'a juste permis de voir quelques belles envolées dans ce film navrant .
    Fuyez !!!!!.
    vieuxfuret
    vieuxfuret

    23 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2009
    Entre film de vampire et comédie de mœurs, des pouvoirs, mais toujours du sang, de la fesse, du rire et un brin de perversion.
    Des persos géniaux, des scènes à mourir de rire (je pense surtout à la fin), d'autres magnifiques (une en particulier, qui resemble à du Spiderman avec le héros qui saute partout avec une caméra fixe sur le visage de la fille qu'il a dans les bras). Bref, à voir. On a l'impression de sortir de plusieurs films à la fois à la fin de la séance.
    Vagelios
    Vagelios

    43 abonnés 975 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2009
    Une histoire vampirique très en chair et en sang peu à mon goût et peu intéressante même si la réalisation n'est pas mauvaise.
    oranous
    oranous

    141 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2009
    Park Chan-Wook réveille toi voyons ! C’est beaucoup trop long l’histoire est inintéressante mise a part la dernière demie heure. Le réalisateur se perd dans trop de longueurs et perd en route le spectateur. Le trip avec la mort du mari de la femme est pénible.
    Chan-Wook n’a cependant pas oublié son sens de l’esthétique qui fait sa renommée, ni l’humour noir présent pendant tout le film.
    Au niveau de l’histoire, c’est une simple romance entre vampire. Cela est très à la mode actuellement. Park Chan-Wook a ajouté à l’histoire quelques éléments en plus comme la culpabilité de tuer pour se nourrir présente surtout chez le prêtre.
    « Thirst » n’a pas la poésie de « Je suis un Cyborg » et n’est pas aussi passionnant que « Old Boy », « Lady Vengeance » ou « Join Security Area » (ses trois meilleurs films dans l’ordre).
    En clair, le début est long, le milieu en plus d’être long devient incompréhensible, la fin est pas mal.
    Grosse déception donc.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 juin 2011
    Première grosse auteur de l'auteur d'Old Boy. Long, indigeste, et très dispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 octobre 2009
    0 étoiles serait injuste, 1 étoile serait trop sévere... va pour 2, mais sans convictions! que dire de ce film? les mots me manquent! en gros trop de longueurs, trop mou, effets spéciaux amateurs, en particuliers les sauts et les vols, qui sont à mourrir de rire! c'est à peine si on ne voit pas les cordelettes qui retiennent les acteurs!!! bref, grosse déception pour moi qui aime l'esthétisme et la façon de voir différente qu'offre le cinéma asiatique, comparé aux superproductions hollywoodiennes. mais là, je n'ai rien vu de captivant. c'est film de vampires axé "psychologique" qui aurait pu etre bon, mais qui manque cruellement de rythme, c'est bien dommage, car l'idée est assez originale! quelques séquences d'humour tout de meme (d'où les 2 étoiles!), mais globalement tres décevant...
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Il y a Park Chan-Wook et Park Chan-Wook : le grand fou qui réalisa "Sympathy for Mr. Vengeance" et "Old Boy", deux des plus grands films sud-coréens de ce siècle, et celui de "Je suis un cyborg" et "Thirst", deux films mineurs dont l'un (le dernier dont est en train de parler) va même jusqu'à l'infamie. L'histoire de vampires ici, on le sent, se prête à un mélange des genres et une forte réappropriation des codes pour tendre vers un récit imprévisible. Love story et film de cul, oeuvre fantastique foutraque, comédie biblique et ésotérisme gore sont au coeur de ce joyeux bordel de Série B qui, malheureusement, se prend au sérieux. La prétendue virtuosité scénographique et le second degré n'excluent pas la prétention stylistique dont pâtit le film du début à la fin : d'autant qu'il n'y a rien de soigné ici pour que cela soit justifié. La réalisation en carton-pâte avec effets bling-bling (je bouge ma caméra partout même lors d'une scène de sommeil sur fond de lumières verdâtres pseudo-Tim Burton), le scénario faussement mystique et l'esthétique inaboutie font du film une fausse oeuvre originale qui tourne à la blague amateur. Il n'y a ni application ni personnalité, et à mille lieues du surprenant "Morse", qui lui aussi réinventait le langage du genre, "Thirst" ne fonctionne que sur une association d'idées plus ou moins bonnes mais jamais canalisées par un montage affreusement hachuré et un style absent. Là où "Morse" reprenait intelligemment le genre, c'est qu'il développait à côté des résonnances universelles dans une imagerie poétique. Dans "Thirst", si ce n'est le dernier plan, la poésie laisse place à une potion psychédélique sans queue ni tête, insupportablement longue, et la présence de parallèles (comme l'amour passionné, la prison parentale, etc...) se noie dans la volonté déraisonnable d'aborder tout et rien à la fois. Chez Tarantino - pour l'exemple classique - , ça marche parce qu'il y a l'application d'un style abouti et d'un second degré conscient de n'ê
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2009
    Bien joué! Un vampire malgré lui bien embarassé dans sa nouvelle condition! Du grand cinéma, surprenant, des scènes magnifiques que n'entache pas une dernière partie moins convaincante. un film tour à tour fantastique, vaudevillesque, spectaculaire, charnel et émouvant. Un peu foutraque par moment mais les qualités du film sont tellement superieure à ses défauts...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2009
    C'est un peu "beurk" et beaucoup tordu mais c'est aussi tellement beau (oui à couper le souffle) et le personnage est tellement attirant, qu'on en redemande. Un 3 étoiles car aurait gagné amha, à être un peu plus concentré.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 octobre 2009
    Ce film m'a profondément dégouté. Pour ceux qui auraient lu Thérèse Raquin, ce film en est la copie conforme. Tout y est parfaitement retranscrit, l'ambiance glauque et malsaine de ce livre de Zola qui m'avait marqué tellement il mettait mal à l'aise.
    On ne sait pas pourquoi mais Park-Chan Woo à décidé de reprendre le livre ... et d'y rajouter des vampires.
    Rien que les bruits de succions prépondérants m'ont plus dérangés que n'importe quel film. Non vraiment je n'ai pas compris l'intérêt de ce long-métrage qui pour moi est juste une vaste blague.. Un outrage à l'oeuvre de Zola qui dérape en grand n'importe quoi.
    Je suis resté jusqu'au bout pour voir si le film pouvait être sauvé.. mais non. La dernière demi heure achève cette bouse infâme en allongeant la fin qu'on attend avec impatience dès les dix première minutes. Mieux vaut en rire qu'en pleurer.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2009
    Old Boy est le plus beau de tous les thrillers jamais tournés. Notre ami Park Chan-Wook ayant bouclé cette trilogie de la vengeance, s'attaque à un nouveau genre: le film de vampires. Vous vous en doutez: ça va déménager. Sang-hyun (Song Kang-Ho qu'on a déjà vu dans les autres films de Park) est un prêtre catholique qui officie en milieu hospitalier. Il va se porter volontaire pour tester un nouveau vaccin contre une horrible fièvre hémorragique, qui s'accompagne de l'apparition sur le corps et le visage de bubons répugnants du plus bel effet. Le vaccin est une daube: tous les testeurs meurent sauf notre héros car on lui a transfusé, sans le savoir, une poche de sang de vampire... On te voit arriver, Chan-Wook, avec tes gros sabots: ce prêtre qui consomme, tous les jours, ce vin qui est le sang véritable du Christ n'est-il pas un peu vampire... Vampire certes, mais chrétien toujours, notre héros se maintient en vie en inversant le sens des perfusions et tétant ainsi le sang des comateux de l'hôpital; il n'est donc pas obligé de tuer. Mais, comme un malheur n'arrive jamais seul, il tombe amoureux de Tae-Ju (la ravissante Kim Ok-vin) la femme d'un de ses anciens amis, orpheline recueillie par charité par la mère de celui-ci (elle possède une boutique de ravissants hanboks -enfin un petit peu de couleur locale!) qui a marié sa pupille à son fils maladif et vicieux. Adultère, crime sous l'oeil de la vieille femme devenue paralysée, c'est Thérèse Raquin! il a des lettres, Chan-Wook! Tae-Ju est devenue une vampiresse sanguinaire et sans scrupules qui entraîne le pauvre Hyun très loin dans l'horreur... Voilà la trame d'un film délirant et sanguinolent, qui renouvelle complètement le genre et porte la patte de ce réalisateur hyper-doué. Bien sûr, à réserver aux amateurs du genre. Il faut cependant le dire à tous: la scène finale est une splendeur. Rien que pour elle, si vous êtes à moitié convaincus, il faut y aller....
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2009
    Une comédie d’horreur à l’humour plus ou moins efficace, dont le principal intérêt est de filmer les déboires d’un prêtre vampire non délivré du mal et soumis à la tentation... Côté mise en scène, Park Chan-wook a parfois recours à maints clichés des films de série B et Z du genre, sans effrayer véritablement, ni même réussir à distiller une tension solide. Quelques séquences émergent toutefois de ce gore tiède qui pourra mériter un détour de cinéphile (et cinéphage)...
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