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    Thirst, ceci est mon sang
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    3,1
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    288 critiques spectateurs

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    aberdeen76
    aberdeen76

    45 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2010
    Thirst est une espèce d'anti-twilight venu de Corée. Dur, charnel, extrême, mais bien plus intéressant et bien foutu que son homologue venu des states. La réalisation est menée de main de maitre mais certains défauts font qu'il n'est pas aussi réussi que le génial Old Boy : un montage parfois hasardeux, des longueurs, un léger manque de rythme général. On est un peu déçu mais ce film de bonne facture reste très agréable à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 octobre 2009
    Un prêtre va devenir vampire et va virer fétichiste et avide de découvrir le corps d’une jeune asiatique qui ne demande que ça. Très éloigné de l’univers Twilight, THIRST montre la descente aux enfers d’un homme de Dieu qui va se découvrir un penchant pour le sang. Et BAM, la religion en prend un coup, dévoilant que l’Homme, en dépit de ses vœux, reste humain, vampire soit-il… Mais plus le film avance, plus le spectateur lâche l’affaire, surtout devant les scènes crues plus loufoques qu’exaltantes. On attendra les dernières 45 minutes, amusantes et soignées pour goûter au plaisir de ce film coréen qui surprendra/ennuiera/choquera plus d’un œil occidental novice dans le cinéma asiatique.
    Dynastar21
    Dynastar21

    31 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2010
    Je n'ai pas adhéré du tout, j'ai pas réussi à le regarder en entier. L'idée était pourtant bonne, les acteurs sont convaincants et la réalisation était sans nulle doute de qualité mais j'ai ne pas aimé tout simplement. Je suis pas fan du tout de films de vampires (il y a juste "30 jours de nuit" que j'ai adoré sinon c'est tout) et donc je n'ai pas adhéré. Je mets donc 2/5 uniquement à cause du fait que j'ai pas adhéré, le film est sans nulle doute très bon.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 juillet 2013
    Les thèmes abordés sont nombreux et intéressants : le pêché, la rédemption, l'amour dévorant, le crime passionnel, la maltraitance (morale si elle n'est pas physique), le mensonge, la vengeance, etc. Tout ceci est porté par des personnages très profonds. L'un est rigide, dans ses préceptes et sa vie ( spoiler: les trois seuls actes répréhensibles -l'amour charnel, le meurtre et l'acte pédophile- sont guidés par des forces supérieurs qui ont raison de la candeur du prêtre. Ils sont la cause d'un amour pour Tae-Joo au moins aussi puissant que celui qu'il ressent pour Dieu. En effet, même le viol sublime la relation des amants puisqu'il donne la force à Noh -qui n'a plus le droit de vivre après un acte aussi infâme- de les amener tout deux vers le suicide qu'il abhorre; seul horizon possible à cette relation dévastatrice pour lui-même et pour les autres!
    ), l'autre est délurée dans sa souffrance, malgré une apparente discrétion. Et l'on ne peut passer sur l'originalité du fond vampirique... les rouages sont communs mais, trop souvent exploité dans des réalisations légères, il surprend ici. Seul bémol à l'ensemble : des longueurs pas toujours efficaces !
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2009
    Thirst, ceci est mon sang : aucun intéret.
    LucasdeGrasse
    LucasdeGrasse

    85 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    Ce renouveau du mythe des vampires orchestré par le cinéma si singulier de Park Chan-wook nous laisse franchement froid. Certes, le film est original et la mise en scène est toujours aussi inspirée, léchée, déversant son lot de plans magnifiques comme le final funeste. Mais le temps nous paraît long, très long même. Ce que le réalisateur gagne en virtuosité artistique, il le perd en rythme et cette curiosité "sang-suel" laisse vite place à un ennui profond.
    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 octobre 2009
    "Baillez, ceci est mon film" aurait pu être le sous-titre de cette dernière daube, aussi chiante que balourde, de Park Chan-Wook.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2010
    Une B.O. splendide inspirée des airs de Bach. La photographie, la lumière et les couleurs vraiment léchées ; une relation psychologique tordue et malsaine où la (très) belle actrice coréenne joue parfaitement son rôle de fille/femme à la fois innocente et cruelle, pleine de désirs inassouvis et frustrés, et tout à la fois si "pure" dans sa condition et son histoire... Un dédale psychologique où l'on sent vraiment la relation amoureuse passionnelle entraîner les deux héros dans la folie et la fatalité de leur nouveau destin d'êtres pervertis par le sang - des vampires. Sans parler de la culpabilité du prêtre très chaste qui s'adonne pourtant malgré lui non seulement aux boissons sanguinolentes mais aux plaisirs de la chair, tout ça dans un contraste de sobriété dans le traitement des émotions. Un tel lyrisme entre les images les relations psychologiques et la musique rarement atteint ; pour ceux qui touchent l'amour de cette façon, un film magnifique et très émouvant. Génial.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    "Thirst, ceci est mon sang" est une très grosse déception; m'attendant à tomber sur un autre grand film de Park Chan-wook, le résultat final n'était que tristesse et frustration. Frustration de ce que le film aurait pu et aurait dû être : un chef-d'oeuvre noir des films de vampires, une oeuvre profonde, sensuelle et réfléchie, quelque chose qui t'embarquerait dans ses tripes de son début jusqu'à sa fin. Sauf qu'il est une grande lenteur de présente dans ce film; supprimez en une bonne demi-heure, virez le segment de la belle mère, et vous y gagnerez en fluidité, en intérêt, mais également et surtout en beauté. Car il faut le dire : cette demi-heure en trop, avec retournements de situation et changements brutaux de position par rapport au vampirisme, n'est que laideur et lourdeur. C'est moche à voir, pas spécialement inspiré au niveau de la mise en scène, et carrément bordélique dans son écriture. Car quoi que l'on en dise, il est une chose certaine : le metteur en scène a déjà fait des films bien plus esthétiques, beaucoup plus agréables à l'oeil. Ici, et malgré certaines séquences qui vous en retournent l'oeil de tant d'originalité, une terrible impression émerge du tout; l'on a vite le sentiment que le film a été réalisé par plusieurs personnes, deux au minimum, tant il se révèle hétérogène, beau par ci quand il n'est pas laid par là, inspiré à tel moment puis vide de sens et d'esthétique par la suite. La faute ne viendra bien sûr pas de la part des acteurs, deux protagonistes qui forment un couple de diaboliques monstruosités. Fascinant dans leur gestuelle, impliqué jusqu'au cou, à fond dans leur rôle et croyant pleinement au film, ils nous renvoient une prestation somme toute parfaite, sublimement passionné comme passionnément sublime. Touchants malgré leur cruauté, cruels malgré leur humanité. J'ai même envie de dire que c'est pour cela, qu'ils sont cruels; car même s'ils sont vampires, ils n'en finissent plus d'agir comme des hommes barbares, comme des bêtes conscientes. N'est-ce pas finalement cela qu'être homme? En soucis notable de l'oeuvre, j'ai trouvé que son ironie très présente se changeait rapidement en un ton grotesque; le fait qu'il boive le sang des comateux, la manière de le faire, la direction du jeu des acteurs qui rend souvent le trip surréaliste et l'éloigne complètement de son sujet, tout cela contribue à ruiner sa crédibilité. Car "Thirst, ceci est mon sang" ne brillera véritablement que lors de ses moments de pur romantisme, de romantisme noir; du reste, il n'y a guère de choses marquantes à relever, de choses plaisantes, tout du moins. Ainsi, du début jusqu'à la fin, "Thirst, ceci est mon sang" n'est qu'une oeuvre décevante aux qualités esthétiques mal exploitées, aux idées de scénario bonnes mais mal développées. Le tout se perdra finalement en plein milieu de film dans une partie laide et démesurée, pas crédible et détruisant complètement les efforts de beauté qu'avait précédemment déployé l'oeuvre. La fin rattrapera quelque peu le tout, bien qu'on ne pourra s'empêcher de penser à un certain Blade. Je n'en dis pas plus. Une grosse déception, donc.
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2013
    On ne pouvait qu’attendre énormément de cette relecture transgressive du mythe de vampire par le réalisateur d’Old Boy puisqu’il reposait sur le conflit interne d’un prêtre catholique se transformant en suceur de sang. Sans nul fasciné par cette religion dont deux des principaux rituels consistent justement à boire le sang de son prophète et à une recherche immuable de rédemption, Park Chan-Wook a eu la bonne de place les interrogations morales de son personnage au centre de son scénario. Malheureusement, il a trop brodé autour de cette thématique, cherchant à y ajouter des scènes tour à tour comiques, gores ou érotiques plus ou moins réussies, sources de longueurs, et qui font surtout perdre sa cohérence à l’ensemble du film. En effet la sous-intrigue romantique va prendre le dessus sur l’aspect psychologique de cette approche atypique et prometteur d’un poncif du cinéma fantastique, elle n’a finalement que pour unique finalité de créer une opposition entre les deux personnages, l’ancien homme de foi et la femme dénuée de toute morale. Si le fond s’avère donc particulièrement inégal, la qualité esthétique reste éblouissante dans chacune des scènes, leur donnant à toutes une identité propre, réussissant à faire des échanges de sang un acte d’une sensualité confondante et à rendre la scène de fin une peinture d’une rare beauté. Outrancier dans son propos comme dans la forme, le cinéma Park Chan-Wook reste une source avérée de surprises.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Il y a Park Chan-Wook et Park Chan-Wook : le grand fou qui réalisa "Sympathy for Mr. Vengeance" et "Old Boy", deux des plus grands films sud-coréens de ce siècle, et celui de "Je suis un cyborg" et "Thirst", deux films mineurs dont l'un (le dernier dont est en train de parler) va même jusqu'à l'infamie. L'histoire de vampires ici, on le sent, se prête à un mélange des genres et une forte réappropriation des codes pour tendre vers un récit imprévisible. Love story et film de cul, oeuvre fantastique foutraque, comédie biblique et ésotérisme gore sont au coeur de ce joyeux bordel de Série B qui, malheureusement, se prend au sérieux. La prétendue virtuosité scénographique et le second degré n'excluent pas la prétention stylistique dont pâtit le film du début à la fin : d'autant qu'il n'y a rien de soigné ici pour que cela soit justifié. La réalisation en carton-pâte avec effets bling-bling (je bouge ma caméra partout même lors d'une scène de sommeil sur fond de lumières verdâtres pseudo-Tim Burton), le scénario faussement mystique et l'esthétique inaboutie font du film une fausse oeuvre originale qui tourne à la blague amateur. Il n'y a ni application ni personnalité, et à mille lieues du surprenant "Morse", qui lui aussi réinventait le langage du genre, "Thirst" ne fonctionne que sur une association d'idées plus ou moins bonnes mais jamais canalisées par un montage affreusement hachuré et un style absent. Là où "Morse" reprenait intelligemment le genre, c'est qu'il développait à côté des résonnances universelles dans une imagerie poétique. Dans "Thirst", si ce n'est le dernier plan, la poésie laisse place à une potion psychédélique sans queue ni tête, insupportablement longue, et la présence de parallèles (comme l'amour passionné, la prison parentale, etc...) se noie dans la volonté déraisonnable d'aborder tout et rien à la fois. Chez Tarantino - pour l'exemple classique - , ça marche parce qu'il y a l'application d'un style abouti et d'un second degré conscient de n'ê
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2010
    Ce film est un ovni, totalement déglingué & vraiment drôle !
    On passe de la comédie au drame en 3 secondes !
    L'histoire est très bien ficelée & les acteurs sont sublimes (un petit plus pour l'actrice)

    Wow, un petit bijou !
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2010
    Park Chan-Wook s'attaque enfin à son film de vampire tant désiré mais signe une oeuvre bancale et innoffensive, partant sérieusement en vrille dans sa seconde partie. L'ensemble reste cependant fascinant par instants, naviguant constamment entre horreur, poésie pure et burlesque, le tout brillament mis en scène et incarné avec force par son extraordinaire couple vedette.
    Cohle.
    Cohle.

    52 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2011
    Cette transposition moderne du Thérèse Raquin de Zola par Park Chan Wook est une belle surprise, séduisant, il reproduit une majeure partie de l'œuvre dans un contexte bien décalé, plutôt charmant, aussi drôle que dramatique, c'est la plupart du temps très beau visuellement, seul quelques longueurs viennent ternir le tableau par moment.
    Flotibo
    Flotibo

    52 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2010
    On est loin de la trilogie de la vengeance, Park Chan Woo semble surfer sur la vague très rentable en ce moment (Twilight...) des vampires. L'histoire est originale et le scénario intéressant, on se détache des stéréotypes du genre. Le jeu des deux acteurs est de qualité. La réalisation est très soignée, avec une BO aussi onirique que dans OldBoy. Dommage que PCW en fasse parfois beaucoup trop par moment !
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