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GodMonsters
1 296 abonnés
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3,5
Publiée le 22 février 2012
J'ai beaucoup aimé ! 'Thirst, ceci est mon sang' est un film inspiré, mélangeant parfaitement poésie et horreur. La photographie est très jolie et soignée, visuellement c'est très agréable à regarder. L'ambiance est également une réussite. Entre 'Morse' et ce long-métrage, les coréens deviennent les meilleures en se qui concerne les films de vampires. Bien loin des daubes à la 'Twilight' que Hollywood nous sert en abondance depuis quelques années déjà ... Dommage qu'il y ait toutes ses longueurs (on peu comme 'Morse'). Il y a pas trop de rythme.
A chaque vision d'un film de Park Chan-wook (Old boy, Lady Vengeance, Je suis un cyborg...), je me fais la même réflexion : ce mec est fou.
Pas fou intelligent, ou gentiment folledingue, non, vraiment ravagé. Bien, sûr on songe à Cronenberg, mais ce dernier fait figure de sage séminariste à côté des excentricités de notre ami Park.
Thirst ne se satisfait pas d'un scénario complètement allumé (un prêtre qui teste un vaccin devient accidentellement un vampire), mais il lui faut accumuler les circonstances les plus abracadabrantes (la belle-mère qui devient paralysée et assiste impuissante à des tas d'horreurs, le noyé dont le corps réapparaît dans les moments les plus bizarres, y compris entre les deux amants en plein coït !!).
Les effets de décors (cet intérieur absolument blanc), le jeu des acteurs et la mise en scène sont absolument excentriques, et comment dire ... un peu too much. La démesure n'arrête donc pas le réalisateur : c'est parfois très réussi, souvent d'un mauvais goût tellement outrancier qu'on a peine à croire à ce qu'on voit, et presque tout le temps surprenant.
Si Song Kang-ho (quel acteur !) joue son rôle avec une certaine mesure, l'actrice principale Ok-bin Kim est très ... expressive et, il faut le dire, assez craquante.
Au final, Thirst représente autant une expérience de vie qu'un film, tellement le tourbillon d'images, de sentiments et de réflexion qu'il entraîne échappe à l'analyse conventionnelle. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Passons outre le sous-titre ridicule de la version française, car c'est en grand saigneur que s'impose Thirst, le nouveau film de Park Chan-Wook. Réalisateur surdoué, capable de poser sa caméra dans des endroits impossibles, féru d'histoires baroques et d'expériences virevoltantes, Park se réinvente une nouvelle fois en nous offrant une comédie macabre et relevée, loin des poncifs édulcorés tendance Twilight. En effet, si Catherine Hardwicke déclinait tous les stéréotypes du teen movie susceptible d'attirer les midinettes, le cinéaste coréen refuse tout commerce inéquitable. Ainsi, Thirst s'adresse à un public plus large - bien qu'averti ! Mêlant habilement le grotesque au sublime, alternant la fable mystique et le polar crépusculaire, le long métrage brasse les recettes pour mieux les populariser. Il en résulte un divertissement cocasse, totalement farfelu mais pleinement conscient de ses élucubrations. Sans être le meilleur film de Park Chan-Wook, Thirst n'en demeure pas moins hautement maîtrisé. A voir absolument.
Un ovni cinématographique d'une beauté sidérante, à la fois sombre, sanglant, animal, ironique et poétique. Difficile de décrire son ressenti à la sortie de la projection : on peut se laisser charmer ou passer complètement à côté... Une chose est sûre : il faut le voir pour se faire une idée mais c'est une expérience unique (quoiqu'un peu longue !).
Une comédie d’horreur à l’humour plus ou moins efficace, dont le principal intérêt est de filmer les déboires d’un prêtre vampire non délivré du mal et soumis à la tentation... Côté mise en scène, Park Chan-wook a parfois recours à maints clichés des films de série B et Z du genre, sans effrayer véritablement, ni même réussir à distiller une tension solide. Quelques séquences émergent toutefois de ce gore tiède qui pourra mériter un détour de cinéphile (et cinéphage)...
Park Chan-wook est doué mais ces précédents sucées ont fait naitre une attente et il est parfois difficile d'y répondre surtout que son cinéma prend une tournure artificielle . Faux film de vampire mais vrai film de festival, Thirst se prend les pieds dans le tapis entre un humour second degré et le thème de la foi et du désirs charnel pour un prêtre réflexion facile et inintéressante. L'aspect technique n'est pas en cause mais la structure même de son récit est bancale et on a l'impression qu'il s'est regardé filmer guidé par un égo qui a de plus en plus soif de reconnaissance.
Park Chan-Wook renouvelle le thème du vampire de main de maître avec cette fable romantique glaciale. Le film accroche et même époustoufle mais il est aussi enlaidi par un certain surréalisme glauque, languissant dans la démence de la relation Sang-hyun/Tae-Jum et parcouru par une crudité parfois pénible à supporter.
Le film sort dans un contexte intéressant. On sait à quel point les vampires sont à la mode en ce moment sur écran, que ça soit sur grand écran, avec la sortie de Twilight, qui a accompagné des projets surfant sur la mode vampire (L'assistant du vampire, Vampire sucks etc.), ou encore sur petit écran avec True Blood (déjà sur HBO avant la sortie de Twilight), ou plus récemment The Vampire Diaries. Là, Park Chan-Wook s'éloigne complètement de ce qu'on a l'habitude de voir sur les vampires, en proposant une version bien plus personnelle, et qui sonne à la fois bien plus réaliste. Loin de vouloir surfer sur un effet de mode, on voit que le réalisateur profite de ce film pour y mettre beaucoup de ses préoccupations, beaucoup de sujets, à tel point que cela devient un peu le bordel là dedans. Malheureusement, son scénario ne suit pas. Le réalisateur se perd dans des scènes inutiles, redondantes, ou inutilement démonstrative, tandis que le spectateur voit son intérêt diminuer de minutes en minutes. Pourtant, le tout est parfois parsemé de scènes très esthétiques, mais bien malheureusement cela ne suffit pas à donner un peu plus de punch là dedans. Pourtant, lors de la dernière partie, le réalisateur semble enfin avoir retrouvé un fil linéaire intéressant. Tout d'un coup, le tout s'emballe, et c'est tant mieux. Le spectateur se réveille un petit peu, pour assister aux scènes finales.
Le réalisateur de Old Boy livre une oeuvre d'une grande virtuosité mélangeant les tons et les genres sans jamais sombrer dans le ridicule, sous un postulat des plus saugrenus laissant redouter le pire, le cinéaste livre une oeuvre d'une très grande maîtrise formelle, film de vampire d'un érotisme extrême et variation sur le Thérèse Raquin de Zola, Thirst est une oeuvre brillante qui surprend sans cesse le spectateur. Tour à tour réflexion sur la foi et la culpabilté (l'ambiance mortifère du roman de Zola est d'ailleurs particulièrement bien rendu dans les passages d'hallucination) et film gore qui ne lésine pas sur ses effets, Thirst est un film d'une très grande drôlerie, en ne lésinant pas sur un humour parfois un peu lourd, le réalisateur décontenance encore plus le spectateur en terminant son film sur une note mélodramatique presque poignante. Thirst est un film bâtard, une chimère, on peut détester ce mélange des genres parfois un peu vain ou se laisser porter par le charme d'un film plus poétique qui n'y paraît et qui malgré un scénario un peu chaotique, surprend par la force de certaines trouvailles scénaristiques. Puis la mise en scène est d'une grande beauté formelle, rien que pour toutes ses raisons Thirst mérite le détour.
Le dernier film de Park Chan-Wook vogue sur la mode du film de vampire très "2009". Ici, il s'agit d'une romance vampirique servie par le réalisateur d'Old Boy et la star du cinéma corréen Song Kang-Ho (The Host, Sympathy for Mr Vengeance). Un film sombre et envoutant à l'humour parfois déroutant mais encore une fois, une belle réussite. A voir pour les amateurs de cinéma asiatique et vampirique.
Park Chan-wook arrive à trouver de nouvelles voies dans un genre très codifié et où les grands films sont plus que rares. Pari risqué, presque gagné, mais pas totalement. Fascinant par moments, long ou même énervant à d’autres, "Thisrt" n’est pas l’œuvre choque, entière et foisonnante capable de rivaliser avec l’incomparable "Old boy". Mais toujours est-il qu’en partant de la traditionnelle histoire d’une personne devenant un vampire, Park Chan-wook arrive à développer une histoire où se mêlent habilement réflexions métaphysiques, amour et perversité. Un film original qui aurait sans doute gagné à être raccourci.
Malgré un démarrage trop lent, Thirst réussit à se faire un chef-d'oeuvre de plus dans la filmographie du génial Park Chan-Wook (Sympathy for Mr Vengeance, Old Boy). Mélangeant film d'horreur, romance et comédie, Park Chan-Wook livre avec Thirst un film original inspiré du Thérèse Raquin de Zola pour l'histoire d'adultère et de meurtre avec la culpabilité menant à la folie qui s'ensuit. Park Chan-Wook réalise chaque séquence de manière sublime multipliant les références à l'homme invisible ou aux films de super-héros, tout en maintenant un décalage permanent. La scène de poursuite sur les toits qui se fait dans le même temps scène de ménage est de loin le meilleur exemple. Les acteurs sont d'une rare justesse: Song Kang-Ho est parfait dans le rôle de Sang-Hyun, prêtre tiraillé entre sa foi et son vampirisme qu'il combat, et la superbe Kim Ok-vin est incroyable dans le rôle de Tae-Joo. Oeuvre à la fois drôle et sombre mais surtout d'une grande originalité et d'une virtuosité rare, Thirst est un très grand moment de cinéma à ne pas manquer.
Les amateurs de la filmographie de PCW, tomberont de l'armoire en voyant un tel ratage de la part d'un cinéaste pourtant doté d'un grand talent.
Les aficionados de films de vampires trouveront peut-être, eux, leur bonheur avec " thirst.." ( 2009) qui obtint le prix du jury à Cannes . Pour ma part, dans le genre " Nosferatu " de Murnau voire " Vampyr " de Dreyer écrasent de leur maîtrise, la tentative infructueuse de PCW.
Les vingt cinq premières minutes sont sans doute les seules à sauver dans ce film, dont les aspects formels representent la seule manifestation de réussite. La photo, la mise en scène sont sans contestation le fait d'un grand professionnalisme.
Cependant, le scénario très très très librement adapté de "Therese Raquin" ( Zola) est selon moi d'un ininteret sommital, renforcé par le manque de rythme d'un film beaucoup, beaucoup, beaucoup, trop long qui distille de surcroît un profond ennui.
Les spectateurs qui ne connaissent pas l'oeuvre du réalisateur, éviteront "thrist" et se tourneront avec un bien meilleur bénéfice vers " old boy", " mademoiselle " ou même " décision to leave" , selon moi ses meilleurs accomplissements, qui rendent justice à ce cinéaste de premier ordre.
Je me marre, c'est l'adaptation de Thérèse Raquin de Zola avec des vampires pour accentuer le côté charnel et culpabilité du film chez les personnages. Hormis l'esprit dérangé coréen qui flotte bien entendu sur le film, ça me transcende pas plus que ça...
Un film innovant sur l'interprétation desvampires mais il manque un petit quelque chose pour le rendre bon. Trop long, trop évasif, il perd peu à peu de son intérêt.