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    Thirst, ceci est mon sang
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    288 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    La meilleure critique 0,5 étoiles que j'ai lue sur Thirst est celle-là : "Hors sujet, ce film est à côté de la plaque". Et je pense que malheureusement, encore une fois, certaines personnes bercées de leurs illusions ne vont voir un film que pour retrouver une énième version de quelque chose qu'ils ont aimé. Je pense ne pas trop me tromper en écrivant que les fans de twilight ont du se mordre les doigts... Tant pis pour eux, tant mieux pour ceux qui voulaient justement voir autre chose qu'un film pour adolescentes.
    Je rajouterais ceci : comment un film peut-il être hors-sujet avec lui-même ? Ou peut-être certaines personnes pensent que lorsqu'elles vont voir un film, c'est celui-ci qui doit se plier à leur attente ? Je pense que certains devraient se relire avant de poster...
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2022
    Bref, c'est Thérèse Raquin avec des canines. Si le synopsis présent sur le DVD nous rappelait (de loin) celui de Twilight, on a vite eu un lointain écho de nos cours de littérature du lycée ("En fait, c'est Thérèse Raquin, à la virgule près... mis à part le côté vampire, évidemment."), et nous de cesser d'être surpris par la trame d'un film qui suit trop méthodiquement, trop scolairement, le roman original (on espérait naïvement un petit changement quant à la scène de fin, qui est fatalement identique à celle du bouquin... Aucune surprise). Les seuls attraits de ce Thirst sont alors l'interprétation sensible de Song Kang-Ho, qui nous fait toucher du bout du doigt le sentiment de culpabilité de son personnage, et le dynamisme de l'intrigue (le rythme est bon). Autrement, on doit supporter le lot de sang giclant par hectolitres et les rôles féminins hystéro dont raffolent les films coréens, des rengaines caricaturales qui ne nous touchent jamais. Heureusement que l'affiliation au roman (le pompage sans idée) est notée dans le générique de fin, le procédé est au moins honnête, et on se prend à ricaner face à l'excès des scènes de gore (on ne s'ennuie pas, le réalisateur a un humour assez sadique !). On regrettera au final la longueur du film (qui nous a paru bien moins intéressant quand on a compris qu'il suivrait de trop près son modèle original, un peu plus d'inventivité que "des crocs et du sang" nous aurait plu), le manque de finesse des interprétations et des scènes gores (inhérent à bon nombre de films fantastiques coréens), heureusement sauvé in extremis par la sympathie que nous inspire la culpabilité du prêtre. Une œuvre qui n'est pas ennuyeuse (au contraire !), mais reste très scolaire. Et il nous a rappelé six mois de rédac' et d'analyses littéraires, et ça, c'est un vrai film d'horreur.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    350 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2019
    Le vampirisme a depuis longtemps été remanié sous bien des aspects. Chaque réalisateur y apporte sa petite touche personnelle et sa fantaisie. Le cinéma coréen des années 2000 aurait-il trouvé son fer de lance à travers le talent de Park Chan-Wook ? Son film est très personnel, novateur à bien des égards, mais manque cruellement de rythme. La romance mixée au vampirisme a largement trouvé son public depuis quelques années. Le fait de s’aimer d’un amour inconditionnel et malgré tout s’entêter à défier le destin. Dans cette œuvre de 2009, un homme de foi confie son âme au diable en acceptant d’expérimenter sur un propre corps un nouveau type de vaccin. Bien évidemment, ce n’est pas son sang qui le ramène à la vie, mais celui d’une créature de l’ombre. Dès lors, il quitte les ordres pour s’adonner aux plaisirs charnels aux côtés d’une sensuelle amie d’enfance. Entre culpabilité et conscience, il doit assumer ce qu’il est devenu, plus animal qu’humain. On constate que certaines dérives érotiques ne laissent pas indifférentes. Il y a de l’intensité dans cet amour, mais pas assez ! De nombreux effets de style apportent à la réalisation une tournure intéressante. Le mythe du vampire prend alors une toute autre connotation, plus psychologique que sanguinolente, avec un aspect romanesque inédit. Malheureusement, le réalisateur nous endort lors d’une seconde moitié soporifique. Dommage pour le potentiel de départ. 3/5
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    141 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    J’ai beaucoup aimé les Park Chan-Wook que j’ai pu voir jusqu’ici mais les visionnages datent un peu, du coup mes certitudes sur le réalisateur s’estompent au fur et à mesure que je cerne davantage ce qui me plaît dans le cinéma. Et je dois dire que Thirst m’a beaucoup moins parlé que ses autres films. On retrouve ici une esthétique très stylisée à la limite du tape-à-l’œil par instants, ce que je trouve d’ailleurs un peu laid. Mais d’un autre côté, on sent quand même toute la virtuosité de Park Chan-Wook qui confère une ambiance toute particulière à Thirst. Les séquences dans l’appartement peint tout en blanc à la fin sont notamment assez marquantes avec une violence qui est tout sauf édulcorée (ça change quand même bien de Twilight). Nous avons donc le droit à un film qui ose à la fois dans la mise en scène mais aussi sur le fond.

    La relecture du mythe des vampires est vraiment intéressante et le film appuie volontiers sur cette fascination sexuelle caractéristique du mythe. Et c’est appréciable qu’un cinéaste s’attèle sur cet aspect, sur cette attirance de la chair qui rend le film foutrement érotisant. Mais je dirais que le gros point noir du film est son rythme cruellement saccadé qui impacte négativement toute la tension de Thirst. L’intensité de certains passages contraste justement avec des séquences plus anodines qui traînent en longueur, qui ne sont pas forcément nécessaires au récit. Je précise que j’ai vu la Director’s Cut mais pour le coup, je me demande si je n’aurais peut-être pas préféré la version plus raccourcie. Je serais curieux de voir ce qui a pu être coupé.

    Enfin dans l’ensemble on a quand même un film plaisant même si je le trouve bien mou par instants et brillant que par intermittences. Et Song Kang-Ho prouve une fois encore qu’il est sûrement l’un des meilleurs acteurs sud-coréens de sa génération si ce n’est le meilleur au vu de son aisance à incarner des rôles très variés. Le film est peut-être un peu trop long au vu des enjeux avec une répétitivité des scènes parfois de trop. Je pense notamment aux séquences avec le noyé qui virent un peu trop dans le guignolesque à mon sens. Bon en tout cas, on ne pourra pas reprocher à PCW d’oser, d’innover, de tenter. Même si pour ma part, tout ne fonctionne pas. Un film atypique. Je peux comprendre qu’on puisse adorer mais ce n’est pas mon cas, je ne me sentais peu impliqué en fin de compte. Par contre la fin est très belle.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Avec Thirst, Park Chan-Wook revisite le mythe du vampire dans un film à la fois original et déroutant. A travers l'histoire de ce prêtre contaminé par un virus, on assiste à la métamorphose d'un homme en créature immortelle, à la fois intrigué et perdu entre l'histoire qui semble emprunter des chemins divers à l'intérêt contestable et la poésie visuelle du réalisateur d'Old Boy. A la fois sanguinolent et onirique, oscillant entre légèreté de l'être et brutalité, Park Chan-Wook arrive à nous accrocher par des scènes majestueuses, par des trouvailles dans la mise en scène des capacités vampiriques mais le tout manque de liant et l'on est finalement séduit par à-coup jusqu'à deux scènes finales magnifiques qui concluent le film en forme d'apothéose. Jouant successivement sur les deux atmosphères récurrentes, passant de la folie brutale à la résignation touchante grâce notamment au jeu du couple formé par Song Kang-ho et Kim Ok-vin, le sens de l'image du réalisateur de la Trilogie de la vengeance n'est plus à prouvé. Pour le récit, c'est différent. Sur le même thème et pour sortir des films de vampires traditionnelles, préférez à mon sens, La sagesse des crocodiles avec Jude Law.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2009
    Film qui accumule des très bonnes idées, mais qui parfois les plombe un peu avec d'autres moins bonnes, surtout cet aspect un peu répétitif dans la seconde partie. Certaines scènes sont vraiment très belles. J'aime bien la scène finale… les acteurs sont biens, un peu dérangé, juste comme il faut. Non c'est sympa, mais c'est un peu dommage qu'a certain moment le réal semble à court d'idées, étrange, car pendant tout le reste du film il faut preuve d'audace et d'intelligence
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2016
    Présenté en compétition à Cannes 2009, "Thirst, ceci est mon sang" est le nouveau film du coréen Park "Old Boy" Chan-Wook. Il parait que c'est une adaption de "Thérèse Raquin" de ce bon vieux Emile. Si c'est la cas, c'est une adaptation très, très libre : un jeune prêtre survit miraculeusement au test d'un nouveau vaccin. S'en suivent des changements psychologiques et physiques qui le transforment peu à peu et le font sombrer dans la dépravation et le vampirisme. Heureusement, le sujet est traité avec beaucoup d'humour et il arrive même qu'on y rit de très bon coeur. Il faut savoir que ce film dure 2 h 1/4 (la moyenne pour les films en compète à Cannes 2009 !). Il se laisse voir mais je n'irais pas jusqu'à me lever la nuit pour le revoir !
    Yetcha
    Yetcha

    876 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2009
    Je suis très déçu par ce Park Chan-Wook. Fan de la première heure du réalisateur corée et tout autant du géniallissime acteur Song Kang-Ho, je reste sur ma soif (ah, ah, ah!!!). Très difficile à mettre en place son sujet, il rame curieusement pour avancer dans son histoire. A la moitié, ça s'accélère et devient carrément jouissif dans la dernière demi-heure, il était temps! Néanmoins, si la toute dernière partie est tout bonnement excellente, il laisse un goût amer de toute cette longue en ennuyeuse "introduction". Vraiment dommage, mais j'attends avec impatience le prochain tout de même. Néanmoins, un moins bon de Park Chan-wook est toujours bien meilleur qu'un excellent de Monsieur X!!!
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2014
    Après sa révélation mondiale avec Old Boy et sa trilogie de la vengeance reconnue à travers le monde, Park Chan-Wook peut donc faire ce qu’il veut, quand il veut. Alors il adapte Thérèse Raquin d’Emile Zola. Avec des vampires.

    Pourquoi pas après tout, si l’angle est savamment travaillé et si le scénario se tient pendant les deux heures et demie du métrage. Malheureusement, ces deux éléments ne jouent pas en la faveur du film fini. Thirst manque clairement de rigueur dans son scénario. Pendant que Park Chan-Wook s’amuse avec le désir de ses deux personnages principaux, le scénario n’avance absolument pas et si le spectateur n’est pas rentré dans le film, il s’ennuie profondément tant celui-ci est hermétique. C’est lorsque le twist attendu arrive que le film s’éveille un peu, grâce à l’interprétation parfaite de Kim Ok-Bin en folle furieuse meurtrière et Song Kang-Ho en prêtre dépassé par les évènements et bien ennuyé par la tournure qu’ils prennent. Quand le film est ouvertement cruel, il est réussi. Quand il veut être provocateur, il l’est beaucoup moins. On s’ennuie donc pendant une heure trois quarts. C’est bien trop.

    C’est vraiment dommage parce que comme d’habitude, Park Chan-Wook part avec une ambition monstre, ce qui manque aujourd’hui dans d’autres cinématographies. Mais quand on part fleur au fusil, on s’expose. Thirst est franchement loupé.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2012
    "Thirst" est un drôle d'objet, qui, bien loin de la maîtrise que Park Chan Wook a naguère affiché dans sa "trilogie de la vengeance", oscille dangereusement entre pur désastre artistique et moments de grâce, certes ténus, mais marquants. La maladresse d'un scénario qui multiplie vainement les sujets (la maladie, la foi, la sainteté, l'amour fou, et même - c'est paradoxalement le plus intéressant - la déception inhérente au couple) est la principale cause du malaise - involontaire - dans lequel baigne le film. La mise en scène de Park Chan-Wook, encore fulgurante à l'occasion, rate régulièrement sa cible, et Song Kang-Ho, d'habitude si convaincant dans une multitude de registres, semble surtout mal à l'aise dans la peau de ce prêtre vampire qui abandonne peu à peu toutes ses convictions pour l'amour d'une mauvaise femme. Mais, grâce à une belle conclusion, on sort quand même de "Thirst" avec le sentiment d'avoir été témoin d'une aventure intéressante.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    181 abonnés 2 267 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2020
    Aux antipodes de Twilight sorti lui aussi cette année mais ces deux films de vampires, pour des raisons différentes, m’ont marqué et séduit. Thirst est aussi érotique que Twilight est une représentation platonique de l’amour, Thirst est aussi amoral et transgressif que Twilight est politiquement correct. J’ai adoré cette façon « chrétienne » de prendre le sang de ses victimes en utilisant des humains qui servent de distributeur, consciemment ou inconsciemment. Il y a, dans ce film, un humour très spécial que je commence à connaître et à apprécier puisque j’ai déjà vu 3 des précédents films de Park Chan-Wook et c’est cet humour qui fait toute la force du film. En terme de réalisation, c’est beau et original et, au niveau scénario, c’est très subtil pour un film de vampires. Néanmoins, peut-être à cause de plusieurs baisses de rythme et d’une durée excessive, cela ne restera pas dans ma mémoire comme le meilleur film de Park Chan-Wook (il faut dire que ce réalisateur est un as (« Lady Vengeance »(2005), « Old Boy » (2004) et « JSA, Joint Security Area » (2001)).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 juin 2011
    Première grosse auteur de l'auteur d'Old Boy. Long, indigeste, et très dispensable.
    dai72
    dai72

    147 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    J'avoue que le film est un peu long mais le scénario est bon ainsi que le final. Un film étrange qui nous fait malgré tout nous poser pas mal de questions sur nous-mêmes!!
    boscopax
    boscopax

    79 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2011
    Une histoire d'amour et de trahison, de religion et d'engagement, surtout qu'il s'agit d'un film de vampires. Oubliez Twilight et sa niaiserie, et plongez vous dans la folie de Wok. Car oui ce mec est fou, et ce qu'il raconte ne l'est pas moins. Quelques longueurs certes, mais cette violence visuelle réussit à être d'une beauté exceptionnelles. Un ovni.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Alors le film est original par ces personnages et son ambiance. La réalisation est de qualité ce qui donne un rythme au film. Les plans sont originales et les effets ne font pas office de surenchère. les acteurs sont bon. Le souci du film se situe au niveau du scénario car il tourne en rond ce qui réduit la qualité du film, l'erreur est sans doute d'avoir joué sur la longueur.La mise en scène reste excellente.
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