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bibialien
37 abonnés
794 critiques
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3,0
Publiée le 14 avril 2012
Amour vampirique sous fond coréen. Un brin poétique et très étrangement original. Mais ça change des traditionnels films de vampire. A voir pour se faire une idée
Dramatique et lamentable , encore un film qui n'a pas tenue sa promesse de prix à Cannes ??????. Je suis resté jusqu'au bout car j'étais acompagné , ce qui m'a juste permis de voir quelques belles envolées dans ce film navrant . Fuyez !!!!!.
Ça m'a amusé à la fin du film de découvrir qu'il est inspiré par le "Thérèse Raquin" de Zola (pour la partie triangle amoureux, pas pour la partie vampirique). En ce qui concerne le film en lui-même, malgré un sujet original et un traitement différent du mythe du vampirisme, le film tombe trop souvent dans l'ennui.
Pas besoin de faire un long discours ^^ les cinéphile qui ont mis 4 * ont déjà tout dit. Moi je mes 3 * j'aurai voulu mettre 4 mais le film traine par moment un peu en longueur.
Il vous faudra un sacré courage pour voir ce film. Si vous êtes habitué aux navets vous y arriverez. J'avais oublié de regarder l'affiche "festival de cannes"... Je ferais attention dorénavant...
mère déception pour le fan de Park Chan Wook que je suis. Après avoir couru à la FNAC du coin pour me procurer le DVD tant attendu (que de retard pour cette sortie), pensant compléter une collec' qui vaut le détour j'ai trouvé un film d'une lenteur indécente, pourtant Mr Vengeance on peut pas faire plus lent et pourtant beaucoup plus génial...lenteur et répétitivité surtout...trop peu de décors ou plutôt, des décors exploités de façon étrange par l'oeil du coréen...la lumière, la mise en image, tout se détache singulièrement de ce à quoi nous avait habitué Park Chan Wook. Moins "épique", moins troublant, seuls les bruitages abusifs semblent faits pour choquer...le but étant de "rendre réaliste le phénomène vampire"...sans y parvenir vraiment, disons que superman ne saute pas aussi haut, et voilà qui me rappelle la voltige de Tigre et Dragons, élément qui m'avait troublé à l'époque...non, pas conquis pour deux sous, déjà déçu par le fouilli constant de I'm a cyborg...pas très motivé par l'annonce d'un Park CHan Wook avec Kidman et Firth (voilà qui finira d'achever le cinéma asiatique que pratiquait le maître....John Woo accroche toi, la relève est assurée...), je pense mettre fin à une relation d'importance qui nouait mon amour du cinéma aux films de P.C.Wook...dommage...Un film vraiment pas indispensable, il s'oublie très vite...bref, préférez la trilogie Vengeance.
C'est à des dizaines de mètres du sol, un léger vent noctambule dans la face que Park Chan-Wook nous étale une des plus intense histoire d'Amour de ce siècle. Le prêtre, pétrit de foi, offre son âme à la science médiocre dans une prison désertique. Passage terriblement douloureux mais nécessaire pour accéder au divin. l'Homme, Celui qui se nourrit de sang, vomissant le crime, qui tombera amoureux d'un diable fou, SEXué, fasciné par la Vie, prêt à tout pour l'Immortalité. Comment rester pur une fois mordu? Dirigés d'une main de maître, les acteurs ne semblent même pas devoir jouer. Ils sont le Mal. la Bêtise. la Folie. Brutal, souvent drôle, Thirst franchit les limites d'un monde potentiellement asséché pour hisser son histoire au panthéon du Fantastique.
Park Chan-Wook nous revient plus carnassier que jamais. Survitanimé, dopé aux multigenres, son film se voudrait "foutraque" si on ne se penchait pas plus sur sa filmographie et l'origine culturelle du Monsieur. On comprend aisément la distance que certains prendront dès le début du film et encore plus sur sa fin. Le rythme étiré et non justifié repoussera la plupart loin d'une adhésion à ce genre de métrage. Il y a cependant dans ce Park toute une lithurgie Chan-Wook. Le fond peut faire vomir de bêtise (ce ne fut pas le cas) la forme est moins discutable. Une perfection de réalisation (voir notamment le montage et choix des cadres-axes dans les scènes de pièces closes), le mouvement se veut fluide et découpé bien en amont du montage à la vue du résultat. Cependant on reniera plus la photo du chef opérateur tant celle-ci donne un ton télévisuel au début du film, la réalisation n'arrive hélas pas à sauver ce ton donné. Passé cela on nous offre tout de même, un joli feu d'artifice SF, où les thèmes de la passion, du déchirement, de la vengeance et de la moral sont encore présent chez Chan-Wook. Sous couvert d'une critique de la religion il se permet un grand n'importe quoi étiré dans sa longueur mais délicieux pour qui sait et surtout aime rentrer dans ce genre de film. Bien conscient de la difficulté à rentrer dans cet univers Chan-Wook n'en démord pas et persiste dans l'outrance et l'exagération sans pour autant oublier de mettre en parallèle une certaine poésie contemporaine, graphique et narrative. Là est le paradoxe, là sera également la limite des spectateurs pour adhérer au film.
Alors soit aime, soit on trouve "Thirst" ridicule. Je fais partie de la première partie et je ne le découvre pourtant qu'en 2023.
De Park Chan-Wook, j'ai adoré l'excellentissime "Mademoiselle", beaucoup aimé "Stoker", et beaucoup aimé celui-ci donc. Je n'ai jamais compris l'engouement autour de Old boy, et Lady Vengeance me paraissait mal joué et mal écrit. Son dernier, "Decision to leave" est dans entre ses mauvais et ses bons films.
Alors voilà, j'essaie de ne pas répéter ce qui a déjà été dit, et je fais part de ce que j'aime de lui ou non pour aider les éventuels spectateurs à se décider quant à leur envie de le regarder s'ils partagent les goûts concernant le cinéaste.
Si j'ai aimé, c'est déjà parce que malgré les années passées, le récit qu'il raconte est intemporel et n'a pas vieilli. On peut le voir avec des films récents comme "Grave" de Julia Ducournau, ou "Bones and all", qui traitent tous de ce qu'on l'on fait pour survivre face à ses propres démons et la culpabilité de ce qu'ils nous font faire que l'on a du mal à accepter et encore moins à faire accepter aux autres.
Le film est bien entendu une grosse métaphore, et si on le prend au premier degré ou que l'on n'est pas touché par les sentiments paradoxaux décrits ci-dessus avec lesquels certains d'entre nous doivent se battre, alors on risque de trouver ça grotesque et même risible.
En revanche, pour ceux que la métaphore touchera sincèrement, ce sera un très bon moment de cinéma. Vu aujourd'hui, il semble à la fois post moderne et pourtant très avant-gardiste.
C'est peut-être pour moi son troisième meilleur film, après Mademoiselle puis Stoker.
Park Chan-Wook est un réalisateur que j'apprécie, c'est le troisième film que je vois de lui après les très bons "Old Boy" et "Stoker", mais "Thrist" pour le coup je n'en dirait pas autant. Son cinéma est sensible, glauque, violent et pure à la fois, je suis très client de son art, on voit énormément de qualité dans sa réalisation, souvent très technique et recherchée, et c'est également un excellent metteur en scène. Mais force est de constater que le sujet de ce film est volontairement trop sulfureux et fini par trop en faire, jusqu'à l'excès de trop, ça en devient lassant et on en sort inexorablement. C'est vraiment regrettable car je pense qu'avec un scénario plus élaboré et un rythme un peu plus soutenu dans la deuxième heure ce long métrage aurait pu être très bon, mais Chan-Wook tombe trop souvent dans la facilité, l'histoire tourne en rond et agace. "Thirst" est un film aux qualités indéniables au niveau de la réalisation et de l'esthétisme mais la redondance des scènes chocs le rend un peu trop imbuvable, dommage.
Difficile de noter ce film qui oscille entre le bon, le mauvais et le très bon. Des longueurs plombent le film et des scènes sont inutiles. Les acteurs jouent plutôt bien mais la longueur du film n'est pas justifiée. La moyenne donc, un remontage serait peut être utile à mon goût.
Park Chan-Wook est le fer de lance du nouveau cinéma coréen.Adoubé par ses pairs(à Cannes notamment),il pu enfin réaliser un film de vampires personnel en 2009,mixant la plupart de ses interrogations dans un style déconcertant et inventif,mais laissant hermétique la plupart du temps.Les critiques des autres allocinéens prouvent à quel point cet ovni cinématographique ne laisse pas indifférent.La première partie de "Thirst" est attirante,élégante,bien tenue.Un prêtre meurt d'un virus,mais ressuscite mystérieusement.Dès lors,il est confronté à un dilemme entre foi et prise de sang humain,entre culpabilité et conscience.Lorsqu'il tombe amoureux d'une juvénile femme,il peut enfin assumer au grand jour ce qu'il est.Song Kong-Ho et Kim Ok-Vin forment un couple vampirique assorti,dont les scènes charnelles dévoilent une sensualité et un érotisme étonnant.Le mythe du vampire prend une connotation psychologique,avec un aspect romanesque inédit.La photographie est royale,bien que Chan-Wook abuse des effets de style,qui noient son récit dans un patchwork amateur lors d'une seconde partie sonnant faux et longuette.Curieux.
Premier film de Chan-Wook Park depuis sa trilogie sur la vengeance (Sympathy For Mr Vengeance, Old Boy et enfin Lady Vengeance), le réalisateur coréen (souvent comparé à Tarentino, pas faux mais contestable) étonne et choque à nouveau avec une histoire fantastique puissante. En adaptant à sa manière le roman de Zola Thérèse Raquin (l'intrigue reste cependant étonnament très fidèle) il en fait une romance vampirique surprenante. S'il peut parfois énerver à trop jouer le virtuose, le film reste très bien ficelé, gore à souhait et impressionant, et son acteur principal, le très en vogue Song Kang-Ho est une fois de plus bluffant dans son rôle de prêtre aux instincts de vampire.
Après sa trilogie sur la vengeance, Park Chan Wook s'attaque au mythe du vampire. En un mot : dommage. Bien sur, Thirst reste un joyau visuel, une claque en pleine gueule, cependant, niveau montage c'est pas top. L'intrigue perd de sa force assez rapidement ( à la différence de Old Boy par exemple ). Avec un montage plus énergique et subtil, ce film aurait pu devenir un chef-d'oeuvre.