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Raw Moon Show
134 abonnés
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2,5
Publiée le 21 avril 2014
L'Express a bien résumé le tout "A vouloir en mettre plein la vue, Park Chan-wook, réalisateur d'Old Boy, dilue sa jolie histoire dans des effets de style. C'est dire si ce cinéaste est capable d'en faire trop". Plein de scènes magiques, mise en scène hors pair, plus de cinéma dans ce film que dans tout ce qui est sorti la même année… Bien sûr, on est d'accord là-dessus. Mais le drame est justement là. Comment peut-on rater un film qui contient autant de pépites ? Park Chan-Wook doit avoir le don de se saboter à vouloir tout mettre, à se montrer incapable de dégager une colonne vertébrale, de faire émerger une histoire à l'énergie magique. Au lieu de ça, il se tire une balle dans le pied,... C'est rageant !
Un OVNI consacré aux vampires et a la passion beau et froid mais d'une confusion incroyable , comme si tout paraissait étrange ou incompréhensible . Violent et fou , le scénario nous montre la transformation d'un prêtre généreux se transformant en bête assoiffé de sang et de sa relation aussi passionnelle que meurtrière avec une jeune femme troublante , une relation auto-destructrice et qui ensorcèle de passion mais toute l'intrigue parait bâclé , étouffé par des raccourcis d'écriture inutiles... Impulsif et passionné , le couple principal Song Kang-Ho/Kim Ok-Bin est très bon , deux personnalités qui s'oppose et s'attire en sachant les conséquences , une passion qu'ils incarnent avec beaucoup de justesse mais aussi un peu trop de laisser aller sur les bords . Après son formidable "Old Boy" , Park Chan-Wook part dans un délire visuel encore plus poussé qu'Old Boy et qui offre un résultat glaçant et intelligent mais qui laisse aussi des scènes décousues et superflues débordé , et c'est un peu dommage . Un drame passionnel violent et plutôt bon mais qui manque de calme et de compréhension .
Transposition moderne et intelligente du mythe du vampire. On sent bien les dualités qui animent les protagonistes du film, le bien, le mal, le désir, la chasteté. Un film étonnant qui prouve que Pan Chan Work est l'un des cinéastes les plus intéressants du moment.
Un film de Park ça n'est jamais un film comme les autres, "Thirst, Ceci est mon sang" le confirme. Avec une esthétique très travaillée, des acteurs convaincants (en particulier Kim Ok-vin vraiment impressionante de beauté et de noirceur) et un scénario original, ce film marque l'esprit par sa delicatesse à conter une histoire fantastique avec tant d'authenticité. Non dénué d'humour et de situations décalées, on pourra tout de même lui reprocher une mise en place un peu longue (ou le bruitage moyen du suçage de sang) mais certaines scènes sont tellement belles qu'on lui pardonnerais presque tout !
(...) Thirst est un véritable bol d’air frais nous venant du sud de la Corée. Emouvant, cruel et parfois très drôle, le film nous met face à un cinéma qui ne cesse de gagner en assurance depuis quelques années et qui se paie le luxe de coiffer au poteau nos voisins Outre-Atlantique avec l’une des histoires de vampire les plus magnétiques du moment. On ne pourra regretter que plus amèrement certaines petites longueurs alourdissant une atmosphère qui n’en avait pas besoin. Néanmoins, on ne peut que rester bouche bée devant un spectacle d’une telle maîtrise. Park Chan-wook mérite amplement son prix du jury du Festival de Cannes de 2009. Chapeau bas. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/08/13/critique-thirst-ceci-est-mon-sang/
Dans le même style, j'ai vu "Morse" et la barre est bien trop haute pour que "Thirst" en soit à la hauteur. Il y a d'innombrables bonnes choses, un contre-pied incroyable sur le vampirisme qu'on humanise. Des valeurs et des choix, par contre, un énorme point faible : soit on reste sur cette lenteur et il nous faut de l'émotion dans les personnages (chose encore compliquée chez les asiatiques), soit on rythme le film et on l'abrège de 30 mn mais il faut faire un choix pour qu'il reste digeste :) pour les occidentaux. D'excellentes pistes pour le genre quand même. 3.5/ pour ce que j'ai évoqué. A voir !!!
Film classé horreur selon Canal , thriller selon Allociné, je m'attendais à trouver quelque chose de ce style. Au final, je me suis trouvé en face d'un film tragique/romantique/comique/horreur (plutôt gore que horreur) mais en restant toujorus en surface de chacun des thèmes, sans jamais les approfondir vraiment. On perd donc rapidemment en qualité. De plus, les films asiatiques sont vraiment spéciaux et soit on aime (voire on adore Le Bon, la Brute et le Cinglé), soit on aime pas (Thrist). La VF n'a rien fait pour arranger les choses.
Vu à cannes. En règle générale quand Park Chan-Wook est à la baguette on a droit à du grand spectacle( Old Boy... ). Cette règle là est bien respectée pour Thirst. Niveau frissons de ne vous attendez pas à sauter de votre siège. Mais l'ambiance « glauque » est bien planté dès le début, grâce à une photographie tout à fait exceptionnelle, ainsi qu'une bande sons qui ajuste le tout. Rendre une histoire de vampire originale n'est pas chose aisé. Tomas Alfredson y est arrivé avec MORSE, et c'est à présent le cas de Park chan Wook. Alors, après lecture du synopsis, il faut bien admettre que l'on s'attend ni plus ni moins, à une banale histoire de vampires. Mais vient s'ajouter à la donne le fait que le principal contaminé soit un prête, cela change tout. Lui qui ne peut céder au désir charnel, lui qui ayant fois en Dieu, ne peut se permettre de tuer un être humain pour se nourrir. Il va donc falloir que Sang-hyun fasse preuve d'originalité, pour pouvoir se nourrir de sang. Ce qui va donner des scènes assez loquace et très bien trouvé par le scénariste. Cela nous change de se à quoi nous sommes habitués, à savoir les vampires sans pitiés qui tuent pour se nourrir, et cela par plaisir. En plus de faire « peur », ce film fait rire, par ses scènes, plus ou moins coquassent qui se succèdent. La scène du repas, après la première étreinte amoureuse des deux personnages principaux est très drôle. Il est également important de souligner les prestations de Song Kang-Ho et Shin Ha-Kyun. Car il ne faut pas oublier que dans un film le réalisateur ne fait pas tout. Park Chan Wook revisite le film du genre, c'est très bien fait, mais c'est se que l'on peut lui reprocher car par moment il en fait un peu trop.
Probablement le moins bon film de Park Chan Wook , ennuyeux , lent et surtout vraiment mou , l'histoire revisite le thème des vampire de façon sombre et original et bien mené par les acteurs mais tellement mou que le film en est limite chiant dommage . A voir principalement pour les fans de cinéma Coréen et de Park Chan Wook
Excellent film coréen qui revisite le mythe du vampire de façon moderne, drôle et tragique à le fois. La réalisation est sublime mais le film est assez gore, ce qui m'a un poil dérangé. Cela n'enlève rien à la qualité du film d'autant plus que la fin est magnifique...
Huitième film du cinéaste coréen culte Park Chan-Wook, déjà réalisateur de l'incroyable Old Boy et du récent Stoker, il signe ici un film de vampire au travers d'une histoire d'amour destructrice. Avec ce film Park tente de moderniser le mythe et de créer un drame amoureux réaliste. Pari réussi ? En ce qui concerne les intentions de départ oui, c'est le reste qui pose problème.
Pour ce qui est de la modernisation du mythe, Park retravaille le vampire avec beaucoup de respect et l'aspect malédiction de cette condition est retranscrit à merveille. Le personnage apparait comme puissant mais s'affranchit des pouvoirs plus datés du vampire, tel que la transformation en chauve-souris. Le cinéaste présente donc un "monstre" crédible et contemporain.
En ce qui concerne l'histoire d'amour aussi c'est très réussi, ou tout du moins dans sa première partie. La séduction est vraiment troublante et le réalisateur arrive pleinement à capter l'érotisme des scènes. La scène d'auto-mutilation à elle seule fait comprendre la passion dévorante qui attend les personnages.
Mais le réel problème du film reste sa seconde partie. Les symptômes de l'échec sont pourtant déjà présent dans la première , les apparitions de "l'idiot" sont lourdes et la multiplication des thèmes est brouillonne. Toutefois la seconde partie n'amène aucune avancée narrative, alors certes Park est un metteur en scène incroyable et formellement le film reste d'une beauté rare, mais le tout est extrêmement statique et ne semble ne plus avoir rien à raconter.
De plus le cinéaste tente d'évoquer de nombreuse chose dans ce métrage, l'amour, évidemment, mais aussi la mort, l'espoir, la religion, la culpabilité etc. Et même si le tout est encore une fois magnifiquement mis en scène, c'est indigeste.
Thirst est un film de vampire à l'image des personnages qu'il met en scène : malade. Le long-métrage perd progressivement en rythme et en intérêt, la narration fait du surplace et le récit est alourdit par une multiplication des thèmes. Le film est tout de même à voir pour sa première partie souvent passionnante, sa beauté formelle rare, ainsi que pour une scène de fin qui se révèle être d'une justesse, d'une beauté et d'une émotion infinie.
Les cinéastes coréens n'ont peur de rien, Park Chan-wook, son représentant le plus emblématique, comme les autres, alors les vampires n'avaient qu'à bien se tenir, ils allaient subir un traitement de choc. Petit conseil préalable : Thirst (ceci est mon sang) est à déconseiller à ceux que la vue de l'hémoglobine effraie, il y en a des hectolitres déversés dans le film. Buvez, ceci est mon sang ; mangez, ceci est mon gore : tel est le mot d'ordre de Park dans cet opéra transgressif et baroque qui ne craint pas l'humour noir, la poésie rouge carmin et les pauses romantiques (très courtes, toutefois. Ce n'est pas In the mood for blood, quoique, à y réfléchir...). Visuellement, Thirst est époustouflant ; scénaristiquement, ça coince un peu, le côté grandguignolesque de l'affaire semble parfois la seule balise pour s'y retrouver à moins de disposer d'un GPS (Guidage particulièrement sanglant). Pas le meilleur Park qu'on ait pu voir jusqu'alors (Old boy), mais bien au-dessus de son petit dernier (Je suis un cyborg). Ce cinéaste-là a le chic, même en livrant un film imparfait, de rester passionnant. Parce qu'il a du mordant, et un fichu talent, l'animal !