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zhurricane
82 abonnés
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3,5
Publiée le 9 novembre 2015
Ce film est adapté du roman de Eric-Emmanuel Schmitt du même nom, il en réalise lui même l'adaptation. Le livre était un petit chef d'oeuvre, le film est quant à lui très bon. On a la première moitié du film qui frole avec le chef d'oeuvre. C'est tendre, touchant, intelligent et beau. Cela arrive à être beau en évoquant la maladie, parce que jamais il n'y a de pathos. Le jeune acteur interprétant Oscar est dailleurs très touchant et Laroque est étonnante dans son rôle, à mille lieu des clichets qu'on pourrait s'en faire. La musique est calme et jolie, bien que trop calibré par moment " moment de tristesse". De plus ça nous fait voir un prsme nouveau sur la maladie, nous fait comprendre la diffèrence enfants adultes et pourquoi les adultes ne sont pas à l'aise face à ça. C'est un film qui réveille l'enfant qui est en nous, on ne peut qu'être émerveillé. Ensuite arrive la seconde partie, et faut dire qu'on y perd en rtyhme. Cela reste bon, mais ça nous transcende plus comme durant cette première partie. Il faut dire que le film occulte un peu la fin du livre, ce qui est fort dommage, car il y avait moyen de rendre cela intelligent et beau. Mais bon au final c'est un très joli film, duquel il ne faut pas oublié qu'il est parsemé d'humour, et c'est pour ça qu'il éloigne le pathos.
Ecrire ma critique...Fable contemporaine, Oscar et la dame en rose surprend par la subtilité et la finesse avec lesquelles il aborde la maladie et la mort. Avec gravité et profondeur, le réalisateur parvient à parler d’un sujet délicat, sans jamais tomber dans le pathos ou la lourdeur. Aux frontières du fantasque et de l’irréel, le film dévoile une légèreté qui lui permet de traiter avec plus d’impact son sujet. Car s’il s’agit bien de douleurs morales et physiques, on comprend que le réalisateur dissolve volontairement les limites entre rêve et réalité afin de nous parler de la vie avec tendresse et beauté. Le film côtoie d’ailleurs systématiquement magie et féérie, à l’appui d’une magnifique mise en scène, pour nous faire rêver et proposer une œuvre profondément optimiste. Si le discours moralisateur ne nous est pas épargné et que le film s’égare quelque peu dans le plaidoyer pro-chrétien, on ne retient que l’espoir que le réalisateur souhaite partager avec le spectateur. Oscar est la dame en rose réussit ce que bien des films abordant le même thème n’ont pas réussi à faire : Parler d’un sujet grave avec émotion, finesse sans sombrer dans la tragédie grandiloquente. Il est important également de noter le jeu des deux acteurs principaux qui est simplement éblouissant. Jamais Michèle Laroque n’avait eu autant d’intensité dans ses interprétations auparavant.
Assez bon film dramatique... il y a de bonnes scènes d'émotion et j'adhère aux acteurs (Michèle Laroque est très bien, ainsi que l'enfant dans le rôle d'Oscar). Par contre, il y a quelques longueurs et quelques points qui me déplaisent (l'enfant me parait trop mature et responsable pour son âge, par exemple).
Très touchant et émouvant. La sincérité des personnages donne une boule à la gorge à la sortie de la salle. C'est beau, le personnage de Michèle Laroque est complexe mais en même temps très lisible. Le fait de raconter son passé de catcheuse et de lui imposer une lettre pour Dieu chaque jour; tout çà pour dédramatiser le noeud de l'histoire à savoir la maladie qui est ici omniprésente. C'est riche en émotion. L'interprétation du petit Oscar est extra, il est vraiment très fort. Mais j'ai été un peu géné par le jeu de Michèle Laroque dans certaines scènes que j'ai trouvé assez fade, qui manquait de profondeur. Je pense que c'est l'aspect "théâtral" du film; c'est dommage on voit trop son jeu et non pas le personnage... Idem pour les parents d'Oscar, un peu neuneu. L'utilisation de la musique est un peu redondante à certains passages. Mais malgrè tout, la féérie de cette histoire tragique reste humainement magnifique...
Avec un titre comme celui-ci, une bande annonce présentée ainsi et un précédent film, « Odette Toulemonde », on pouvait s’attendre à la pire niaiserie. Mais honnêtement, « Oscar et la Dame Rose » est une très bonne surprise. Loin de tout pathos, le spectateur est tout de même touché par cette histoire grave, abordée de façon légère. La fin par exemple aurait pu être beaucoup plus empreinte de pathos mais les émotions dégagées restent délicates et ne sont pas en nombre trop importantes ni trop lourdes. L’histoire est très sympa avec des personnages attachants comme le personnage d’Oscar mais aussi celui de la Dame Rose qui est vraiment très drôle dans ce rôle de femme forte qui grandit au contact du malade. Le thème abordé de façon frontale est bien plus celui de la mort que celui de la maladie. Oscar n’a pas peur de mourir, il va retrouver le sourire permettant de mourir « sereinement ». Il va se battre contre la maladie grâce à l’humour de la Dame Rose et à son imagination. On aime être surprit au cinéma, ici, c’est le cas. Drôle et touchant à la fois, Eric Emmanuel Schmitt réussit son pari de parler d’un sujet grave avec le sourire.
Oscar et la Dame rose est un film prenant. L'histoire et cette relation entre l'enfant malade et la dame "guérisseuse" nous transporte durant tout le long du film. L'émotion est au rendez-vous!
Eric Emmanuel Schmitt est un auteur qui aborde des thèmes originaux et universels. Dommage qu'il ne soit pas aussi bon derrière la caméra que devant son clavier de traitement de texte. Ses romans et nouvelles mériteraient d'être transcender par un cinéaste talentueux : un meilleur story-board, un peu moins de lourdeur et de didactisme, une direction d'acteurs plus affirmée et plus subtile. Malgré ces bémols, c'est un film à voir, la mise-en-scène est réussie et l'histoire contée est magnifique.
Le texte m'a posé beaucoup de problèmes. J'ai senti les dialogues trop "écrits" et ça m'a bien pourri le film. Les scènes d'imaginaire et la bande son sont purement risibles et inefficaces. Schmidt a voulu faire un mix de drame sur fond de cancer et de film d'auteur à la Gondry. Laroque est peu crédible. Amir en revanche est vraiment touchant. Assurément pas le "grand film" que vend le service public (télévision) depuis une dizaine de jours.
Adapté d’un livre et d’une pièce de théâtre d’Eric-Emmanuel Schmitt, « Oscar et la dame rose » est une œuvre plaisante mais trop limitée. Le scénario sans surprise, prend le spectateur par la main et l’engouffre dans de bons sentiments, mais trop naïfs pour convaincre. La réalisation se répète inlassablement, avec les mêmes idées qui font rires qu’une fois : le coup d’imaginer Laroque sur un ring de catch à maintes reprises alourdit le coté comique. Le jeu d’acteur quant à lui est correct, le petit Amir est convaincant, même s’il en fait trop pour certaines de ces répliques. Michèle Laroque reste elle-même, et joue comme elle l’a toujours fait, rien de nouveau dans son jeu d’actrice. « Oscar et la dame rose », est donc un film divertissant dans l’ensemble, mais serait plus apprécié comme un téléfilm que du cinéma pure et dure.
Oscar est la dame rose est une jolie histoire. Mais ce n’est de toute évidence pas un bon film. L’idée était plutôt rigolote est farfelue mais la réalisation a un peu gâché l’histoire. Michèle Laroque est très bonne dans son rôle et le jeune enfant joue de manière assez inégale, mais au final on y croit. En revanche on tombe vite dans du burlesque lors des scènes de catch qui rend parfois le film pathétique. Ces scènes sont d’ailleurs largement dispensables. La fin est bien sûr attendue, et ça fait pleurer dans les chaumières. Mais l’humour de Laroque fait quand même passer un agréable petit moment. Ce n’est pas le film du siècle mais ça se laisse regarder.
J'appréhendais un peu de regarder ce film . J'avais pourtant lu le livre. Au final j'ai beaucoup apprécié ce mélange d'humour et d'émotion . Je ne pense pas comme certains que l'humour est déplacé car il permet de survivre à l'inacceptable. Par contre je n'ai pas aimé les scènes de catch qui sont beaucoup trop "oufs" pour moi quel qu'en soit le contexte. Quand c'est too much ça ne m'amuse plus du tout . Par contre les dialogues sont un pur bonheur (façon de parler...) , ils sont très justes, sensibles et drôles. Si Oscar déteste ses parents c'est parcequ'ils ne se comportent plus normalement avec lui et ne le voient plus que comme une "maladie" , lui font des cadeaux inadaptés et maladroits pour combler leur incapacité à donner l'essentiel.
N'ayant pas lu le roman, je suis allé le voir sans m'attendre à quelque chose de particulier. J'ai trouvé le tout assez mignon, touchant.
Je pense que le film doit beaucoup à son scénario, qui est assez attendrissant, plus qu'à la réalisation, qui, il est vrai, fait un peu vieillotte, et manque probablement de modernité. Tout de même, on se prend d'affection pour ce duo improbable formé par un petit garçon malade, et une vendeuse de pizza, tout habillé de rose bonbon. Il est probable que le film aurait pu être bien meilleur qu'il ne l'est, mais on peut tout de même souligner le fait que le film ne tombe pas dans le mélo. Bien que le sujet soit très triste, Oscar et la dame en rose n'est pas pour autant déprimant, il y a de l'humour, et quelques touches d'espoir.
Bref, un film attendrissant et touchant, qui doit beaucoup à son scénario. On pourra tout de même regretter que le film ne soit pas meilleur, car il y avait probablement matière.
Eric-Emmanuel Schmitt adapte ici lui-même son roman et signe une œuvre mémorable, poignante où la générosité est le maitre mot, envers et contre tous. Michèle Laroque, fabuleuse (bien que peut être quelque peu intimidée par l’envergure sentimentale de son personnage) interprète le rôle de cette femme faussement aigrie avec un talent magistral. Mais ce n’est sans compter sur la performance hors-pair, impressionnante du petit Amir, qui, à 12 ans seulement, nous livre un flot d’émotions gigantesque à en faire pâlir une bonne majorité des comédiens français. Un film sur la vie, tout simplement… beau, déchirant, classieux et qui se contente uniquement de partager avec brio la plus belle des preuves de générosité au monde, le tout, allié au plus beau des combats. Un chef d’œuvre énorme qui ne pourra absolument pas laisser indifférent, qui se dévore inlassablement et qui, tout en livrant un magnifique message, remet indiscutablement à sa place. Un film qui bouleverse encore de nombreuses heures après sa découverte… Au final, Oscar et la dame rose prouve également que seuls un scénario magnifiquement écrit et des acteurs performants suffisent parfois à créer un véritable chef d’œuvre de Cinéma. Inoubliable, simple, indélébile… une œuvre à placer chez les plus grands.
J'assume tout à fait le côté subjectif de cette critique, étant donné que je suis un très grand admirateur d'Eric-Emmanuel Schmitt. Le roman "Oscar et la dame rose" constitue pour moi l'un des grands contes philosophiques contemporains. Le passage sur grand écran était risqué, et les premières minutes font peur, accumulants les clichés. Cela dit, Schmitt installe peu à peu l'ambiance du film et offre un témoignage très intéressant et complémentaire à son livre. Il a réussit à renouveler énormément l'imaginaire de cette histoire par de nombreuses envolées oniriques visuellements très réussies. Sinon, les dialogues et les réflexions restent fidèles sans être trop prévisibles ; le fan du livre retrouvera avec plaisir ce qui a fait la magie de sa lecture. Le personnage d'Oscar est immédiatement attachant. Le jeune acteur est assurément une trouvaille réussie ! Le personnage de la dame rose est lui plus complexe. Différent du roman mais cependant très riche, il faut du temps pour s'y attacher mais cela en vaut largement la peine. Et puis est venu ce final et les larmes au même endroit que dans le livre ... car ce scénario est d'une richesse énorme derrière son apparente simplicité. Il donne matière à réfléchir et à émouvoir en évoquant la maladie, la mort, Dieu, la famille, ... et puis le bonheur. Oscar ou la plus belle façon d'envisager la vie lorsque celle-ci nous condamne à mourir. Oscar ou comment trouver la lumière lorsque c'est l'ombre qui nous entoure ? J'essaie de suivre la voie d'Oscar chaque jour.