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sebou36
71 abonnés
381 critiques
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3,5
Publiée le 11 novembre 2018
Le scénario est un peu linéaire et Ryan goslîng manque de charisme à mon goût . Les scènes d'alunissage sont époustouflantes et j'aurai aimé plus d'ambiguïté quand à l'avènement du projet. La contextualisation politique est trop légèrement abordée. Un bon moment tout de même .
Un bon film, biopic sur Neil Armstrong intéressant. On comprend bien qu’à ce moment de l’histoire c’est une course contre la montre entre l’URSS et les USA dans la conquête spatiale. Le film est immersif. Dommage qu’il y ait quelques longueurs
Plus qu’un biopic sur Neil Armstrong, ce film nous montre les problèmes de communication du héros aux prises à de multiples drames dont la perte de sa fille de trois ans. On comprend à quel point le programme spatial était très incertain, les capsules plus proches de la boîte de conserve que réellement maîtrisées. Belle dernière scène de quarantaine au retour de la Lune où les problèmes de communication du couple sont matérialisés intelligemment. Gosling est bien adapté pour le rôle d’autiste et Claire Foy se révèle. Je ne mets que 3,5 car les scènes *à terre* filmées caméra sur l’épaule qui tremblotent sans raison et donnent le mal de mer.
Damien Chazelle (Souvenez vous "La La Land") retrouve Ryan Gosling pour cette fois partir à la conquête du système spatial. Gosling campe les traits de Neil Armstrong entre 1960 et 1969. Bizarrement, suite aux critiques élogieuses, ce film ne m'a pas emballé plus que ça. L'aspect technique qui amènera les trois cosmonautes sur la Lune est très bien abordé avec des scènes qui vous donnent le tournis. Cependant, le reste du film est assez lisse à l'image de la personnalité d'Armstrong qui ne suscite pas d'empathie. Le réalisateur s'attarde également un peu trop à mon goût sur le côté patriotique et essaie maladroitement de nous émouvoir avec la jeune fille de notre héros disparue d'une maladie. Bref, c'est assez poussif dans l'ensemble.
Curieux de voir ce que Chazelle pouvait faire hors films musicaux, je suis sorti mitigé de ce biopic dont le point de vue m'a dérangé: les parties spatiales sont superbes, vraiment prenantes, et auraient dû constituer la majeure partie du film. Las, ce n'est pas du tout le cas, et la majeure partie du film se passe à la maison, où l'on découvre un Neil Armstrong sans charisme, qui aurait tout à fait pu figurer comme employé du mois au services des impôts locaux... Alors bien sûr on ne fait ici que rendre ce qui devait être la réalité, mais du coup le mythe en prend finalement un coup et ce n'est pas très facile de s'identifier. Le jeu inexpressif et intériorisé de Gosling n'est pas en cause puisqu'il fait à l'évidence ce que l'on lui a demandé de faire, mais du coup Armstrong nous reste étranger, et les trop nombreuses scènes familiales où l'on apprend que sa femme était décidément très inquiète de voir son mari partir pour la Lune (tiens donc?) sont fastidieuses et répétitives, rendant le film légèrement barbant par moment. Encore une fois, c'est dommage car les séquences en immersion (l'arrimage dans l'espace puis le vol Apollo 11) sont vraiment réussies mais tronquées.
Je ne vais pas être tendre avec ce nouveau film de Damien Chazelle. Ce monsieur est probablement l'une des grandes révélations de ce siècle ; ceci est indéniable notamment grâce à sa grande maîtrise de la mise en scène mais également par la puissance de son récit. C'est un amoureux du cinéma et des grandes Histoires et ce dernier l'a merveilleusement bien prouvé avec Whiplash et La La Land. Que vaut First Man qui offre sa première incursion dans le monde des biopic ? Pour commencer, il faut bien l'avouer que le genre tombe en décrépitude et offre souvent un panorama convenu sans prise de risque. Et malheureusement, malgré l'audace de son metteur en scène, First Man reste trop classique dans le sens mauvais du terme : on est bien loin de la sobriété, on tombe plutôt dans une sorte de routine où on retrace les grands moments (privés et professionnels) de Neil Armstrong. On apprend des choses et on ne peut nier que les épisodes de la conquête spatiale procure des moments claustro phobiques et qui accentuent l'idée que l'homme est une petite entité perdu dans l'univers. On ressent cette splendeur, ce respect mutuel entre Neil et le cosmos à plusieurs échelles. Mais rapidement, cette impression de splendeur qu'on pourrait corréler avec 2001 : l'odyssée de l'espace est freinée par l'envie de Chazelle de montrer le quotidien des astronautes et de leurs familles. Sauf que, même si cela apporte de l'épaisseur et de l'humanité dans le discours du récit (notamment le lien de filiation avec sa fille défunte), on ne peut ressentir quelques baisses de rythmes qui pénalisent directement l'intrigue (qui dure par ailleurs plus de 2h30, une éternité !) Egalement une fin abrupte qui déroute le spectateur posant la question ultime : qu'apporte First Man au cinéma ? Plus de connaissance sur Neil Amstrong et son équipage ? C'est certain. Un renouvellement du genre ? Absolument pas. First Man n'est pas un mauvais film, le casting est solide (même si Gosling fait du Gosling) mais l'épopée qu'on nous avait promis n'est finalement jamais venu. Un biopic comme un autre. Ni bon,ni mauvais.
Un biopic instructif et intéressant sur la vie de Neil Amstrong, très bien interprété par Ryan Gossling. Quelques scènes un peu longues à l'intérieur des cokpits (n'étant pas fan des engins spatiaux) et certains plans dans leur maison sont très sombres . Sinon j'imagine que la réalisation de ce film est une vraie prouesse technique.
Neil Armstrong, premier homme à avoir marché sur la Lune, avait bien le droit à son biopic au cinéma. Et quand c'est Damien Chazelle aux commandes, on peut s'attendre à du lourd. D'ailleurs, rien à redire sur la réalisation. Avec "First Man", le cinéaste nous offre une leçon de mise en scène. En revanche, je suis plus sceptique sur le choix de Ryan Gosling dans le rôle principal. Comme dans tous ses films, cet acteur mono-expressif ne véhicule rien, aseptisant les scènes les plus sensibles. Dommage... Autre bémol, le choix de centrer une bonne part du scénario sur la vie familiale de l'astronaute. Si ce passage est obligatoire, en humanisant ce héros américain, il prend un peu trop de place et créé quelques longueurs. On retiendra surtout de ce long métrage sa dernière partie sur le voyage lunaire.
Le film parvient à être immersif, c'est la principale qualité du métrage de Damien Chazelle on a l'impression d'être avec Ryan Gosling le long des essais ou dans la fusée ou ça secoue de partout. La reconstitution est aussi réussie jusque le moindre détail des habits. Le problème vient de la narration qui semble sauter des pans entiers de l'aventure spatiale du héros, et peut-être du héros lui-même, mutique et énigmatique, auquel on se rattache peu.
EN APESANTEUR. Demain dés l'aube, je partirai. Les conséquences viscérales d'un voyage pas comme les autres. Au rebond de l'humanité, l'élu, face visible, cherche son équilibre entre l'espèce et l'espace. Ce qui ne tue pas rend plus fort. Georges Méliès aurait aimé.
En jouant la carte du réalisme, First Man se montre à la fois fascinant et se coupe peut-être de certains ressorts dramatiques pour appuyer la reconstitution parfaite de l'exploit technique derrière la première épopée lunaire. Davantage que les détails technologiques du programme, on apprend à connaitre la personnalité extrêmement réservée de Neil Armstrong, parfaitement interprété par Ryan Gosling, et qui pour cette raison n'a pas du être facile à présenter. Le film inclus un aspect humain important, un drame familial, respectable et approché avec délicatesse, pour contrebalancer les scènes spatiales qui restent malgré tout à mon sens les plus intéressantes. Le résultat final est solide et mérite le détour.
First Man est un biopic sur Neil Armstrong bien réaliser mais toutefois assez long (2h20). Des longueurs scénaristiques nous amènent des déséquilibre dans les phases traitant de la relation familiale pas très passionnante. Néanmoins les phases concernant l'exploration lunaire sont intéressantes.
Le film est visuellement irréprochable avec une reconstitution historique spectaculaire et milimétrique, et une très belle image. On nous retrace les grandes étapes de la conquète de la Lune au travers du prisme du traumatisme de Neil Armstrong. Cette approche donne une tonalité très particulière au film qui tourne beaucoup autour de la perte de proches, du deuil, on a donc quelque chose de sombre, mélancolique, quasi dépressif. Si "First man" met parfaitement en avant l'exploit technologique et surtout humain de la conquète spatiale, il ne tombe jamais dans les excès de la gloriole ou du patriotisme béat, ce qui est très bien, mais il lui manque un petit quelque chose d'épique qui fait que je lui préfère nettement le sous-estimé "L'étoffe des héros".
Biopic utile sur l’un des héros moderne, le premier homme sur la Lune, c’est brillant, c’est un film mené par un virtuose. Le rythme est intense et soutenu, les près de deux heures et demi passent bien mais il manque terriblement de tripes et d’émotions comme souvent avec R.Gosling. C’était peut-être voulu pour retrouver le froid de notre satellite mais le petit truc qui manque.