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ffred
1 727 abonnés
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3,0
Publiée le 18 octobre 2018
Voilà donc le très attendu nouveau film de Damien Chazelle après le succès critique et public (et non justifié à mes yeux) de La la land. Une fois de plus, j'en sors un peu déçu (mais moins tout de même). Certes, on connait l'histoire et il n'y pas de suspens. Le côté intime de la vie d'Amstrong est traité à égalité avec le côté scientifique, aventure et Histoire de l'humanité. C'est peut être là que le bas blesse. Car autant tout ce qui tourne autour de l’espace et du projet (les vrais moments d'émotion sont là) est intéressant, voir passionnant, autant les états d'âme familiaux et conjugaux du héros nous laissent un peu de glace. A côté de cela, techniquement, c'est superbe, sans atteindre la qualité de Gravity. Et encore moins niveau mise en scène, même si c'est solide. Côté interprétation, Ryan Gosling est aussi hiératique que d'habitude, Claire Foy s'en sort bien mais le rôle ne sert pas à grand chose (la caution féminine du casting ?), les seconds rôles un peu sacrifiés. Bref, vu le sujet on pouvait prétendre à mieux. Cela se laisse regarder tout de même sans problème, même si c'est un peu long au début (2h22 au total tout de même). Whiplash reste donc à ce jour (pour moi) le meilleur film de son metteur en scène...
Vu en avant première, First Man laisse une impression moyenne. Sorte d'anti thèse de The Right Stuff et centré sur le caractère pour le moins laconique de Neil Armstrong, le film reste lui aussi à distance. Filmé dans des tons bleus froids, souvent caméra à l'épaule seul le côté mécanique, dangereux et brinquebalant de la conquête spatiale émeut en s'éloignant de l'image super techno impeccable qu'on lui accroche souvent. Malgré ça le compte n'y est pas. Dommage.
Lorsque j'ai appris que Damien Chazelle mettait en chantier un film « sur » Neil Armstrong, j'avoue avoir été surpris, pour ne pas dire déçu. Après « La La Land », plonger dans le classicisme de l' « histoire vraie », aussi intéressante soit-elle, je trouvais ça dommage. Toutefois, et sans avoir été conquis, c'était faire un bien mauvais procès au réalisateur que de craindre qu'il signerait un biopic comme les autres. D'une grande beauté, doté d'une photographie presque irréelle, « First Man » sait très vite nous plonger dans un récit ayant passionné des centaines de millions de personnes, adoptant pourtant un ton presque froid, distant pour décrire aussi bien les événements que la personnalité complexe, effacée d'Armstrong, spoiler: dévastée par la mort de sa fille peu de temps auparavant . Ça n'empêche pas le résultat d'être résolument immersif, la reconstitution imposante et paradoxalement assez discrète des événements donnant, elle aussi, plus de personnalité à l'œuvre, comme si Chazelle voulait vraiment trouver le bon équilibre entre film grand public et intimiste. Peu de scènes vraiment spectaculaires, mais une belle mise en valeur d'Apollo 11 et, bien sûr, de l'espace, filmé majestueusement avec une dimension spoiler: quasi-métaphysique dans la dernière ligne droite : c'est juste magnifique, tout comme la musique l'accompagnant à ce moment-là. Après, 140 minutes pour un tel sujet, difficile d'être exhaustif. D'ailleurs, j'ai trouvé le montage parfois presque brutal, zappant des mois entiers de préparation, de réflexion, ne donnant pas toujours le rendu précis de ce qu'a pu être ce voyage sur la Lune. Peut-être aurait-il fallu aussi creuser un peu les voix divergentes quant à ce projet ayant coûté « un pognon de dingue », même si le cinéaste a au moins le mérite de les évoquer, plutôt habilement d'ailleurs. Ce n'est pas un film qui emballe, mais c'est un film inattendu, surtout dans l'univers ultra-convenu des biopics, fort de sa dimension visuelle et de son scénario évitant nombre de conventions spoiler: (la salle de contrôle presque quasi-absente, la douceur caractérisant le voyage spatial, le drapeau planté sur la Lune non montré, pour ne citer qu'eux) , sans oublier le toujours aussi séduisant Ryan Gosling, étonnamment expressif dans son peu d'expressivité, bien secondé par une Claire Foy émouvante. Une œuvre pas comme les autres pour un événement qui était loin de l'être.
Un film plutôt bon avec un rythme crescendo. Une ambiance intéressante et des personnages foncièrement passionnants. Des musiques plutôt anecdotiques. L'ensemble tient la route mais le film ne sort pas vraiment du lot malheureusement.
Le petit génie américain Damien Chazelle nous revient avec un projet d'envergure, à savoir l'histoire de Neil Armstrong jusqu'à son exploit d'une vie, être le premier Homme à marcher sur la lune. Si le scénario n'est pas inintéressant, Chazelle met l'accent sur la personnalité d'Armstrong et d'emblée, c'est là que le bas blesse. Je ne sais pas si c'est le mono-expressif Ryan Gosling ou bien le véritable caractère de l'astronaute mais le personnage n'est pas vraiment attachant, problème : tout tourne autour de lui ou quasiment. Dès lors, le temps se fait franchement long et même si l'aspect Guerre Froide dans la conquête spatiale est plus qu'intéressant à suivre, Chazelle donne surtout l'impression d'avoir répondu à une commande et on perd tout l'aspect émotionnel qui a fait la force de ses récits jusqu'à présent. En dehors de ça le casting est excellent mais encore une fois, les choix du réalisateur en terme de mise en scène s'avèrent souvent douteux, en témoignent les nombreux plans très serrés lors des exercices, des décollages et des plans dans l'espace. En revanche, et rien que pour ça le métrage mérite d'être vu sur grand écran, la dernière partie est simplement époustouflante, elle vous colle au siège et les images sont splendides, dommage que tout ce qu'il y a avant paraisse aussi long ... Historiquement, ça reste intéressant et la documentation pré-tournage est impressionnante, malheureusement le format cinéma n'est pas forcément approprié pour tout ça et hormis de très beaux moments notamment en fin de métrage, je me suis souvent ennuyé, une déception en somme venant de Damien Chazelle.
Excellent film plein de moments forts, tant dans l'intimité que dans la recherche scientifique longue, éprouvante, pleine de ratés et de sacrifices. Le côté immersif (caméra, plans, sons, musique, montage sonore) est assez incroyable également, dans la droite lignée de ce que Christopher Nolan avait proposé dans Interstellar - film qui a très probablement été la source d'inspiration n°1 de Damien Chazelle
La tôle se froisse, les boulons frémissent, la tension s’accroche, l’incertitude gagne les esprits. Dans l’intimité du cockpit, et l’instabilité de son environnement, FIRST MAN se dévoile à échelle humaine.
Avec First Man, Damien Chazelle nous fait revivre la conquête de la lune pour un résultat convaincant mais qui manque de ce petit plus qui fait la différence entre les bons films et les excellents films. L'histoire se concentre sur la vie de Neil Armstrong et pendant un peu plus de deux heures va nous montrer que cet homme à connu beaucoup de blessures profondes entre spoiler: la perte de sa très jeune fille et de celle de certains de ses collègues . On suit sa vie de famille qu'il essaye de concilier avec son travail et l'on sent bien qu'il veut aller au bout de cet exploit incroyable spoiler: pour sa défunte fille . C'est intéressant de voir ce que cet homme a enduré et l'on comprend bien pourquoi il parait froid et distant vu ses souffrances. Aussi, on assiste aux essais et aux différentes missions et l'on se rend compte que les obstacles et que les échecs ont été nombreux avant d'atteindre l'objectif final. Et je dois dire que c'est clairement cette partie que j'ai préféré, c'est à dire les trente dernières minutes qui m'ont laissé bouche bée avec cette ascension, cet alunage et les souvenirs de Neil. La b.o. y est pour beaucoup car dans cette dernière partie elle est juste magistrale et colle parfaitement aux images grandioses qui semblent si réel. Dommage que pendant les une heure trente qui précèdent cet instant ne soit pas au même niveau. En effet je n'ai pas été emballé par la réalisation avec ses plans beaucoup trop serrés et une photographie vraiment pas à la hauteur contrairement aux trente dernières minutes qui sont éclatantes à côté. Côté casting, Ryan Gosling est bon dans son rôle mais sa prestation n'a rien de spécial tout comme les autres acteurs qui sont bons mais rien de transcendant. Il faut dire que les personnages ne sont pas très expressifs malgré le côté dramatique de certaines scènes. Mais le film se conclut sur un joli silence qui en dit long et un échange de regard intense de toute beauté. Au final First Man est assez inégal mais ce film qui nous montre le premier pas de l'homme sur la lune mérite d'être vu.
J ai passé un excellent moment devant ce film qui retrace toute l'épopée de cette gigantesque course pour poser le pied sur la lune. Les personnages sont plutôt attachants. Je le recommande.
Divertissant à condition d'aimer le visage de marbre de Ryan Gosling, qui nous sort (record absolu) 4 expressions différentes....La 1ere heure et demi de ce biopic, sur l'avant et les préparatifs, sont captivants...l'alunissage en lui même l'est par contre beaucoup moins. Un bon film sur la conquête spatiale de l'homme!
L'homme derrière la légende. Neil Armstrong, on le sait, est le premier homme à avoir posé le pied sur la lune le 21 juillet 1969. "First Man" raconte son histoire.
Après le succès planétaire de "La La Land", on attendait impatiemment le nouveau film du duo Damien Chazelle / Ryan Gosling. On le retrouve dans un biopic hollywoodien, loin de la comédie musicale qui leur valut quatorze nominations - et six statuettes - aux derniers Oscars. Mais que ceux qui ont, comme moi, adoré "La La Land" ou ceux qui, à mon plus grand étonnement, ne l'ont pas aimé aillent voir sans idées préconçues "First Man" : ce film-ci n'a pas grand chose à voir avec celui-là.
La conquête de l'espace a déjà donné lieu à plusieurs films remarquables. Le meilleur est sans doute "L’Étoffe des héros" de Philip Kaufman (1983) qui en raconte les premiers développements, avant le programme Apollo. Le plus patriotique est sans hésitation "Apollo 13" de Ron Howard (1995). Le parti pris retenu par Damien Chazelle est tout autre, sans qu'il soit évident de le rattacher à notre époque et à l'image qu'elle porterait sur cette page glorieuse de l'histoire américaine : il est profondément anti-héroïque.
Ryan Gosling, comme à son habitude, affiche la mine renfrognée qui constitue sa marque de fabrique sans qu'on parvienne à décider s'il s'agit du degré zéro du jeu d'acteur ou au contraire de la preuve éclatante de son talent. Il ne sourit jamais, ne prononce pas un mot, vit sa vie à travers la visière de son casque d'astronaute ou de la vitre qui le sépare de son épouse - dont on apprendra, en allant chercher sur Wikipedia pour confirmer une intuition suscitée par la dernière scène du film, qu'il divorcera quelques années plus tard. Cette profonde mélancolie a une cause que les premières scènes du film éclairent : Neil a perdu sa petite fille, Karen, avant ses trois ans, victime d'une tumeur au cerveau.
Mais contrairement à son titre et à son affiche, "First man" raconte au moins autant la vie de Neil Armstrong qu'il ne fait l'histoire des programmes Gemini et Apollo. Il raconte trop rapidement la course que se livraient les États-Unis et l'URSS. Il ne dit pas un mot des enjeux scientifiques. Il évoque trop brièvement les critiques que ce programme dispendieux a suscitées, à l'heure où l'argent manquait pour assainir New York ou traiter efficacement la question raciale.
Son parti pris est de nous montrer, pour mieux nous les faire partager, les dangers et la précarité de ces expéditions. Filmées en caméra subjective, depuis l'intérieur de la carlingue effroyablement exigüe et terriblement claustrophobique, elles sont l'occasion des meilleures scènes du film, même si leur répétition finit par lasser. La fusée tremble, les aiguilles s'affolent, les commandes ne répondent plus, l'oxygène vient à manquer, la navette part en vrilles... what else ?
Le problème de ces séquences est qu'on sait par avance comment elles vont finir. Si Neil Armstrong est dans l'habitacle, on sait qu'il survivra. En revanche, s'il n'y est pas, ses camarades astronautes ont de quoi se faire du souci. Autre problème : la construction du film qui laisse la portion congrue à la mission Apollo 11. Elle est expédiée en une vingtaine de minutes, alors qu'on l'attendait depuis la première image. Et, si on nous a expliqué que l'opération la plus délicate de la mission serait, au retour, le rendez-vous en orbite lunaire du LEM et de Columbia, "First man" ne le filme même pas, faute d'avoir déjà épuisé tout son carburant.
On sort de "First Man" à moitié convaincu. On a eu pour son argent de sensations fortes et de paumes moites. Mais on est bien loin de l’enthousiasme suscité par "La La Land" et par "L’Étoffe des héros".
Damien Chazelle est devenu rapidement un cinéaste français très reconnu à travers le monde, avec son prenant Whiplash et surtout grâce au bel hommage qu'il a fournit à travers son La La Land. Le succès de ce dernier fut immédiat ! Chazelle quitte donc le monde de la musique afin de se consacrer sur le biopic, mais pas n'importe lequel : l'astronaute Neil Armstrong. Le premier homme sur la lune ! Un moment historique important aux yeux de tous !! A contrario de ses deux précédents films, First Man s'avère une oeuvre plutôt froide et non sensationnel d'où une déception à l'écran... L'émotion est très particulière spoiler: - la famille Armstrong est présentée de manière conflictuelle (quand le fils serre la main à son père avant qu'il parte en mission - cela en dit long ! Même spoiler: lorsque le protagoniste pose le premier pied sur la lune (lors des 15 dernières minutes de l'histoire), pourtant majeurs dans l'histoire de l'humanité... First Man n'atteint en aucun cas la folie du brillant Interstellar de Nolan ! Malgré tout, le long métrage s'intéresse au métier d'astronaute et aux sacrifices majeurs que ces hommes ont dû faire pour accomplir leur mission spatiale. spoiler: Beaucoup y ont laissé leur vie... On aime aussi le fait que le drame ne reflète pas un patriotisme cliché comme on aurait pu s'y attendre. C'est la conquête de l'espace qui est mis en avant. Le visuel demeure pertinent lors des moments de décollage dans l'espace mais assez loin de l’esthétisme de The Martian ou d'un Gravity. Une distribution d'acteurs qui séduit amplement ! Ryan Gosling retravaille avec le réalisateur pour la seconde fois et nous dresse un portrait crédible en Neil Armstrong. Il n'est pas étonnant que Gosling interprète ce genre de personnage puisqu'il l'avait déjà partagé ses émotions froides sur grand écran à savoir les films de Nicolas Winding Refn (Drive et Only God Forgives). Et nul doute que l'astronaute avait une personnalité rigide à l'époque ! Sa partenaire Claire Foy s'avère attachante, le public est vite chamboulé à ses côtés spoiler: - savoir où se trouve son mari. Foy impressionne une fois de plus (après le prenant Unsame) ! Et la présence de Corey Stoll, Kyle Chandler et Jason Clarke complètent ce casting. En clair, First Man est un biopic tout à fait convenable dans l'ensemble mais il aurait fallu pousser l'émotion vers le haut avec plus de rêve comme le réalisateur l'avait si bien fait avec La La Land. Instructif, malgré tout !
Un très bon film biopic avec un bon jeu d'acteurs et de très belles images. Une bande son accro chante. Il est juste dommage que la mission Apollo ne montre pas le coté public et qu'on aurait plus aller un peu plus loin après la mission. Un peu de chiffres et d'infos aurait pu permettre de montrer l'impact de cet événement sur l'histoire
Décevant pour ceux qui comme moi ont vécu l'aventure spatiale dans leur adolescence. La magie n opère plus. On voit ça comme vraiment du bricolage alors qu'à l'époque on voyait cela comme de la technique . Pas vraiment de sentiment ni d'émotion. Plutôt un documentaire
Le principe du film est très bon. J'adore tout ce qui touche à l'espace et à la conquête de la lune. J'ai été fortement déçue ! Certaines scènes sont un peu longues alors que d'autres auraient méritées un peu plus de description. C'est dommage !