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Un visiteur
3,5
Publiée le 26 février 2019
First Man, le premier homme sur la Lune se penche sur l’événement planétaire de ce milieu du XXème siècle : La conquête de la lune par les Américains
En ce concentrant sur le portrait de Neil Armstrong on suit donc cette mission lunaire du début à la fin, de l'entrainement à l'exploration de ce satellite en cet été 1969...
Depuis le fabuleux et grand chef-d'oeuvre musical Whiplash en passant par le sublime La la land, Damien Chazelle n'a cessé de montrer son ascension et d’évoluer dans des films soignés et de qualités. Il laisse de côté l'univers musicale pour ici partir à la conquête de l'espace et se diriger vers le genre science-fiction et biopic à la fois : thème difficile à aborder et qui pourtant à su globalement maîtriser de bout en bout malgré une première partie qui décolle faiblement.
Au cour de ce périple, il nous montres les difficultés de cette mission les technologies nécessaires, la mise en place mais aussi marque le film sur l’inquiétude des familles, des proches sur cette conquête risquée. Les images sont belles et les scènes réalistes accompagnés d'une musique envoûtantes et de bons effets sonores.
Les acteurs quand à eux sont performants et j'ai beaucoup aimé la prestation de Clair Foy remarquable ainsi que Ryan Gosling dans le rôle de Armstrong pas aussi bon que dans La la land mais qui reste talentueux. Kyle Chandler que l'on découvre dans un rôle secondaire est lui aussi bien imprégné dans son prôpre rôle
Mêlant biopic, documentaire et science-fiction, cette fresque historique et spatiale se révèle efficace en particulier sur sa seconde partie. On apprécie cette oeuvre par la beauté de ses images très contemplatifs et de son émotion que dégagent ses personnages. Dans la même lignée que L’Étoffe des héros de Philip Kaufman, ce n'est pas la meilleur oeuvre et la plus marquante de Chazelle mais elle reste cependant divertissante et passionnante
Un bon film, sans plus. Ryan Gosling est parfait comme d'habitude dans ce registre d'interprétation. Un homme meurtri qui ne laisse rien paraître (ou peu) aux yeux du monde extérieur. L'histoire et la quête personnelle de l'homme qui se cache derrière celle de la conquête spatiale intéresse au début mais fini par perdre de son attrait. Le récit des différentes missions lunaires est finalement assez ennuyeux. Hormis celui du fameux 21 juillet 1969 qui est vraiment bien retranscrit à l'écran.
Je ne connais pas Neil Armstrong mais était-il vraiment un homme presque suicidaire, froid et dépressif ? Qu'il tienne une distance avec ceux qu'il aime à cause des lourdes pertes qu'il a vécues, je l'entends. Mais qu'il passe tout le film à travers ce visage morne et monotone et cette attitude dépressive, c'est quelque peu déroutant. Ryan Gosling, un peu comme à son habitude, joue avec très peu d'émotions et garde un visage statique pendant tout le film. Il rigole une fois, pleure deux fois et reste de marbre le reste du temps. Il parait d'ailleurs assez insensé que la NASA ait confié la mission Apollo 11 à un homme dont la fille est morte et qui assume que cela aura un impact. Que le film ne se concentre pas sur la mission en elle-même est une bonne chose mais la vie dépeinte de Neil Armstrong n'est pas glorieuse. Un père loin de ses enfants et de sa femme dont la vie ne semble tenir que sur un film. Cela étant dit, la réalisation reste très bonne et la BO est tout aussi bonne, certaines musiques ressemblent d'ailleurs fortement à celles de La la land. Quoi qu'il en soit, on ne peut sortir que mitigé face à un Armstrong au bord de la mort qui ne semble même pas heureux d'avoir atterri sur la Lune. "Un petit pas pour l'homme mais un bond de géant pour l'humanité", cette phrase n'est pas crédible une seconde dans le bouche du personnage.
First Man est bien différent de Whiplash Ou La La Land, ici on quitte l'univers musical pour quelque chose qui n'as rien a voir, un biopic sur Armstrong; et donc un film spatiale. Concrètement c'est pas mauvais, c'est intéressant, et certaines sont vraiment cool ou instaurent une tension ( Le passage gemini 8, l'atterrissage lunaire ...), mais voilà c'est un peu tout. C'est intéressant de voir comment Armstrong est impacté par les décès des gens qui lui sont proches, mais voilà, c'est quand même vachement froid comme film, vachement fade. Ya pas d'effet grandiose, ou de moment véritablement fort. Étonnamment j'ai pas trouvé ça trop long, mais un peu sans intérêt à certains moments. C'est un bon film hein, mais qui a du mal à capter l'attention du spectateur je trouve, le film m'as pas marqué, malgré le fait que je l'ai bien aimé
Très bon film qui montre plusieurs réalités de la conquête spatiale et sur de nombreux points très fidèle à la réalité ( comme par exemple le traitement des familles à l’époque, ou le danger que représentait le métier). La bande-son est superbe.
Le point faible demeure surtout la façon de filmer, un peu granuleuse et façon home-movie d’époque mais qui n’est cependant pas naturel. Personnellement ça m’a énormément dérangé et c’est la raison principale de cette note.
J'ai bien aimé ce biopic sur Neil Armstrong, réalisé par Damien Chazelle, même si il y a quelques points qui m'ont un peu déçu. Ryan Gosling est très bon, j'aime beaucoup cet acteur, même si j'ai trouvé qu'il ne réussissait pas à rendre son personnage attachant (sûrement à cause de son jeu d'acteur certes, pas mauvais, mais inexpressif...). Clair Foy est très émouvante aussi. Les enjeux du film ainsi que son contexte historique sont très bien amené et m'a complète immergé dans l'époque du film. Le rythme est assez long, et le film prend la décision de se concentrer principalement sur la famille de Neil, ce qui m'a guère intéressé... Mais le film se rattrape avec ses séquences dans l'espace. La mise en scène de Chazelle brille au plus haut sommet et le film regorge de plans magnifiques et travaillés. Il y a également beaucoup de tensions, ce qui a renforcé mon admiration pour ces scènes. Il y a un véritable travail sur l'ambiance sonore et visuelle, ce qui donne un tendu très réaliste au long métrage.La scène finale de l'alunissage est le paroxysme de tout cela. En résulte un film brillant sur le plan technique, mais qui ne parvient pas à émouvoir et toucher.
Biopic intimiste du premièr homme sur la lune Neil Armstrong incarné par un Gosling réservé, pudique et maitre de soi. La première partie trop lente est ennuyeuse mais le film s'active ensuite laissant au final une bonne impression.
Ce film est sûrement une transcription fidèle de la fameuse épopée de la plus grande mission Apollo. Je reprocherais un timing trop serré sur la fin malgré déjà un film relativement long. La mission en elle-même est rapidement expédiée comme s'il était temps de rendre l'antenne ! Certes le contexte est important mais il prend trop de temps. On a l'impression qu'il ne reste que quelques minutes la haut mais c'est presque 20h. Au moins un film comme l'étoffe des Héros respecte le timing mais il faut suivre tous les épisodes. Le retour est également complètement escamoté. Peut être qu'un format de type série serait plus adapté car c'est difficile de résumer cette épopée en 2h..
J'ai beaucoup aimé le sens des détails avec tous ces équipements des années soixante, les vu-mètres, les interfaces hommes-machines d'il y a cinquante ans! la vie personnelle de Neil Armstrong aussi bien évoquée avec sa fille trop tôt disparue et sa femme à la tête bien faite ... belle remarque quand elle dit à son amie qu'elle aurait pu épouser un dentiste pour voir son mari tous les soirs à 18h30! Mais, ce n'est pas un chef d’œuvre non plus .. on attendait mieux après "La la land". Je n'ai pas aimé non plus la caméra virevoltant de manière assez désorganisée ... d'accord dans la capsule GEMINI, mais pas quand Armstrong parle à sa femme et ses fils!
Un film à l'image que semblait être son héros : sérieux, froid et implacable. Peu de fioritures et surtout pas de place pour les sentiments ou une quelconque émotion, Chazelle récite son cinéma et l'Histoire avec précision et pragmatisme, et si, durant les 2H20 du métrage l'on ne regardera jamais sa montre, on sortira malgré tout de la séance en se demandant si l'on a pris ne serait-ce qu'une once de plaisir...
Le film est long et linéaire, et même austère. Ne vous attendez pas à un spectacle de vues spatiales transcendantes. Seule la scène de l'alunissage est saisissante, sinon passez votre chemin. On a l'impression que Neil Armstrong n'a regardé la Terre qu'une seconde, c'est le temps que le réalisateur consacre à la planète bleue vue de son satellite. Il y a une scène très émouvante sur le sol lunaire mais personne ne sait si elle a eu lieu dans la réalité, ce serait une supposition, qui est décalée dans ce film- documentaire. Le choix de Chazelle est d'aborder le sujet du point de vue d'Armstrong et de ses souffrances personnelles. A l'inverse la musique est souvent emphatique, avec une BO de film à Oscars et à la gloire des USA. Reste que ce biopik rend hommage à un homme exceptionnel et ambigu, d'un courage suicidaire, qui paraît parfois à la limite de la déshumanisation, déterminé et dépressif en même temps. Cette aventure était son exutoire, en tout cas c'est ce que montre le film . J'ai trouvé subtil le jeu de Ryan Gossling, c'est d'ailleurs bien la première fois que je lui trouve une séduction, en homme blessé et secret.
Film sur la vie de Neil Amstrong, premier homme a avoir marché sur la lune, de son entrée à la NASA à ce moment historique. Un homme qui a du liquide de refroidissement dans les veines, handicapé des sentiments à cause d'un deuil qu'il n'arrive pas à dépasser. La force du film est de rester au niveau de Neil /Ryan Gosling (qui trouve ici un rôle à la mesure de son jeu monolithique), pas de plans d'ensemble de l'espace, de la navette qui décolle avec multiples prises de vues, de la lune sous tous les angles, etc. Le souci, c'est que la froideur du personnage principal joue contre lui, on a du mal à éprouver de l'empathie et ses quelques failles nous sont, au final, indifférentes. Dommage que le scenario ne s'appesantisse pas plus sur l'équipe d'Apollo 11 et leurs relations, le tandem Armstrong/Adrin tel que représenté dans le film aurait pu apporter un peu de piment dans tout ça (assaisonnement uniquement apporté par la femme de Neil). L'émotion n'est pourtant pas absente, grâce justement à la mise en scène, à cette camera scotchée aux acteurs qui ne s'en éloigne que pour souligner le moment (ex: toutes les séquences de pilotage). Film imparfait donc, un peu long, un peu froid, mais efficace.
Après avoir vu le film, vous regarderez différemment le ciel et vœu vous rendrez compte que quelqu'un est allé là-haut... Ryan Goslin incarne parfaitement Neil Armstrong dans une histoire bien rodée mais quelque peu longue. Damien Chazelle a réussit sa mission : nous mettre la tête dans les étoiles. Et vous pourrez aussi remercier Spielberg à la production exclusive pour son professionnalisme...