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    First Man - le premier homme sur la Lune
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    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    Film d’ouverture à la Mostra de Venise 2018, ‘’First Man : le premier homme sur la lune’’ avait tout du film événement. Marquant le retour du désormais très tendance Damien Chazelle (réalisateur de l’excellent ‘’Whiplash’’ en 2014 et du gros succès ‘’La La Land’’ en 2016), avec pour star l’encore plus tendance Ryan Gosling, ‘’First Man’’ nous gratifie par ailleurs d’un sujet intriguant : la vie de Neil Armstrong dans les années 60. Une décennie clé dans la vie du plus célèbre astronaute de l’histoire puisque Karen Armstrong, sa fille meurt en 1962 et qu’en 1969, Neil est le premier homme à marcher sur la lune. Tout semblait bien partie pour que ce film prenne une dimension hors du commun, à l’image de son sujet. Mais il est temps de redescendre sur terre : ‘’First Man’’ n’est rien de plus qu’un honnête biopic académique, ce qui rend l’emballement critique et public pour le film très étrange.

    Le cinéma classique, quand il est manié par des cinéaste talentieux peut offrir des choses magnifiques : quand par exemple Clint Eastwood ou Steven Spielberg s’attelle à un sujet, on a souvent une impression de nouveauté. Car l’étiquette de ‘’classique’’ n’empêche pas l’innovation (au contraire, le réalisateur se sert des codes déjà existant pour mieux les dépasser). Mais le cinéma classique a aussi un travers très commun : c’est l’académisme. Cette impression d’être devant un film réalisé par un bon élève, soucieux de bien faire les choses (et de les faire proprement) guette ce genre de cinéma. Car cette volonté de bien faire va souvent de pair avec une absence de prise de risque et un recours immédiat et facile à ce qu’on appelle les clichés. Et bien, ‘’First Man’’ est précisément l’incarnation du biopic académique comme les Américains (pas seulement eux d’ailleurs) en font depuis l’invention du cinéma. Le scénario est en grande partie responsable de cet académisme. Ce qui d’abord fige et glace le film, c’est l’absolue fidélité à la réalité. A part deux ou trois entorses aux faits réels, Damien Chazelle reconstitue avec minutie (c’est pourquoi c’est un bon élève historien) les événements de la vie d’Armstrong et de la conquête spatiale. On a les dates, les personnages, les situation etc. Du coup, cela fait de ‘’First Man’’ un film guère surprenant. Un film d’autant plus peu surprenant que pour aborder ce morceau d’histoire, Chazelle a coché toutes les cases propre au film biographique. Il y a en gros dans le film deux types de scènes : les missions d’Armstrong dans l’espace et sa vie conjugale et sa relation avec son entourage. Mais Dieu que tout cela est vu et revu ! Du côté des séquences spatiales, Chazelle a recours à des effets de mise en scène trop systématiques et répétitifs. Le réalisateur a en tout et pour tout trois valeurs de plan : plan resserré sur le visage de Ryan Gosling, plan resserré sur le tableau de bord et plan resserré sur une partie extérieure du vaisseau. Le tout est bien entendu ultra-tremblotant. On comprend ce que Chazelle a voulu faire avec ces scènes : le film étant collé à Armstrong, ces scènes spatiales se devaient d’être à l’échelle du personnage, d’où l’absence de plan large spectaculaire. Mais cela a une conséquence : restreindre considérablement l’expérience vécue par le spectateur. Damien Chazelle agrandit légèrement le champs de la caméra à la fin du film, quand on arrive sur la lune, mais sinon, on ne peut pas dire qu’on soit devant une vision de l’espace très planante. Et c’est en plus lassant, la caméra étant atteinte du syndrome de Parkinson. Concernant les scènes terrestres, là encore, tout semble déjà avoir été rabâché. L’enjeu principal du film, c’est-à-dire les problèmes familiaux d’un homme entièrement dévoué à sa mission a déjà été ressassé des centaines de fois. C’est d’ailleurs l’un des ressorts les plus utilisé dans ce genre cinématographique qu’est le biopic. Si par exemple on revient à Clint Eastwood, son plus célèbre biopic, ‘’American Sniper’’ (2015) utilisait la même dramaturgie. Le personnage était tiraillé entre sa ‘’glorieuse’’ mission et son incapacité à communiquer avec sa famille. C’est un exemple parmi tant d’autres. A côté de cela, ‘’First Man’’ est constitué aussi de deux autres éléments. Il y a comme premier élément une critique archi-rebattue d’une Amérique, prête-à-tout pour dépasser l’Union Soviétique dans ce qu’on a appelé la course à l’espace. Prêt à tout, quitte à y laisser passer des hommes. En même temps, Chazelle reste extrêmement prudent car il ne va pas à fond dans la critique et à part la scène de ‘’l’homme blanc va sur la lune’’, la satire reste très superficielle. Elle l’est encore plus quand finalement tout le monde trouve formidable qu’un homme ait pu poser le pied sur la lune. Enfin, il y a dans le film un portrait d’Armstrong. Une nouvelle fois, pas de réelle prise de risque. Déjà au niveau du casting. L’homme semblait taciturne, dans une sorte de deuil perpétuel après la mort de sa fille ? Et bien on va prendre Ryan Gosling, spécialiste dès qu’il s’agit d’arborer un visage impassible, quoique marqué par une tristesse spectrale. La tristesse de l’homme semble expliquer le caractère trompe-la-mort de Neil Armstrong. Cela revient plusieurs fois dans le film : le protagoniste ne semble pas craindre la mort, qui pourtant le guette à tout moment. Et si on a déjà vu cela (des hommes qui dans leur métier risque à tout moment de frôler la mort et qui doivent faire face aux inquiétudes de leur famille ? C’est ‘’Rush’’ de Ron Howard, sorti en 2013), l’idée d’un homme qui en définitif ne craint plus la mort parce qu’il l’a déjà rencontré tant de fois est vraiment belle. Et magnifique quand on comprend que cette lune est pour Armstrong le moyen de faire son deuil en offrant l’un des plus beaux tombeaux qui soit à sa fille : un immense cratère sur la surface de la lune. spoiler: En effet, une scène superbe (car c’est la seule que Chazelle a inventé de toute pièce) montre Armstrong jeter le collier de sa fille défunte au fond d’un critère. Comme si Armstrong abandonnait définitivement ses fantômes, ces derniers ayant rejoint enfin le ciel (ou en l’occurrence, la lune).
    Ainsi, le retour sur terre est pour Armstrong un retour à la vie. Et le fait qu’Armstrong ne soit jamais retourné dans l’espace après cela peut être vu comme un signe : un signe de retour à la vie pour cet homme qui (du moins dans le film) n’avait jamais cessé de fréquenter la mort. C’est cet aspect mortifère qui sauve en partie le film. Mais cet aspect est aussi beaucoup trop disséminé dans ce long film (2h 21).

    Pourquoi aller sur la lune ? Plusieurs réponses peuvent être données. Celle trouvée par les scénaristes, peu crédible a toutefois le mérite d’être formidablement émouvante. Armstrong face au fantôme de sa fille se devait de lui trouver une sépulture digne de ce nom. C’est chose faite : le film nous laisse penser que symboliquement, la petite Karen repose en paix sur la lune. Et que Armstrong a pu terminer sa vie libérée du deuil causé par la mort de sa fille. Seulement… et bien seulement, ceci n’est qu’un seul aspect du film. Et tout le reste est superficiel, cliché et bancal. Comment peut-on faire un film pareil quand on sait qu’une œuvre aussi gigantesque (et pour le coup, constamment surprenante) que ‘’L’étoffe des héros’’ (Philip Kaufman, 1983) existe ? Honnêtement, à part le dernier segment du film, qui pour le coup est très fort en émotion, il n’y a pas de quoi crier au chef-d’oeuvre. Ni même au bon film.
    Bill Happier
    Bill Happier

    2 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Aller voir les documentaires d'appolo 11 => Infiniment plus riche et palpitant que se lamentable film
    Ils ont même travesti la phrase historique dans la traduction, a croire qu'il n'ont meme pas lu les archives historiques
    Lamentable et ennuyeux, il n’apporte pas grand chose
    Ce film a voulu faire voir le père de famille rendant le film pathétique et ennuyeux
    LEs enfant qui jouent, qui font des dessins, rencontre les voisins pfffffffffffffffffffffffffffff Ridicule a souhait
    Il y avait les rayons cosmique pleins d'aventures non retransmis dans ce film ennuyeux meme pas bien filmé
    Toujours des super gros plans sur les visages, s'est lourd, flou, sacadé
    Ca m'a donné mal au coeur, digne d'un amateurisme
    Clint B
    Clint B

    50 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Mouais...aimant les biopics, de plus avec Ryan Gosling, le film m'intéressait. Mais une réalisation assez classique, un Gosling sans génie, des tonnes de scènes vues et revues ailleurs...bref ça se laisse regarder, mais vous attendez pas a prendre une tarte cinématographique.
    marc911
    marc911

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    Bof bof. Apollo 13 bien meilleur. Ici beaucoup de longueurs autour de sa femme et ses gamins sans vraiment d'intérêt. Les images sont très saccadees, un peu floues. Et sur la lune on dirait un décor de cinéma, franchement décevant. Le seul intérêt est de mieux comprendre Neil Armstrong, sa volonté, son courage. Buzz Aldrin pas mal critiqué. Décevant
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 novembre 2018
    Pas super super.
    Le film manque de rythme.
    Certaines scènes sont longues et inutiles.
    Dommage car il aurait été sympa de connaitre sa vie après son retour.
    thierry cinéma
    thierry cinéma

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2018
    2 étoiles car je suis un fan de filmes sur la conquête de l’espace... mais je n’ai pas aimé ce film ; je dirais que ce film est à l’image de Neil Armstrong dépeint par le réalisateur : lugubre et au final ennuyant. Neil Armstrong était il réellement comme ça? Quelle déception !
    Sam Défrise
    Sam Défrise

    39 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Le réalisateur abuse des gros plans avec la caméra en mouvement en permanence. C'est indigeste et inutile.
    Ce choix de réalisation est un mauvais choix et c'est bien dommage. Cette méthode est utile et bien utilisée seulement lors d'un décollage vue de l'intérieur du poste de pilotage, d'où les deux étoiles.
    Le jeu de Ryan Gosling est mécanique voir froid, ce que n'était pas Neil Armstrong pour avoir lu et vu sur sa vie.
    La fin du film est bâclée.
    Mr Amstrong méritait mieux.
    Serge M
    Serge M

    6 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Que c'est long !
    On s'ennuie ferme pendant la plus grande partie du film. Chaque plan pourrait être réduit de moitié sans problème. Et ce parti pris de tourner dans l'obscurité ! Il n y avait donc pas d'électricité dans la maison de Neil Armstrong en 1962 ? On ne comprend pas toujours ce qui se passe, le contexte américain, scientifique et politique n'est pas traité, sauf rare exception, au profit d'une vie de famille sans intérêt.
    Dommage, Damien Chazelle (ou le scénariste) est passé à coté d'un sujet en or, mal exploité.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2018
    On se sent toujours un peu bête lorsqu’on fait partie des seuls à ne pas avoir aimé un film jugé à la quasi unanimité excellent voire proche du chef-d’œuvre, et cela par les critiques comme par une bonne partie du public. Mais, encore une fois, l’appréciation de chacun est ce qui fait aussi le sel des débats. Damian Chazelle, à qui l’on doit l’excellent « Wiplash » et le sympathique (mais surévalué à mon sens) « La La Land », change radicalement de registre et délaisse l’aspect musical pour s’atteler à l’évocation de l’un des faits les plus marquants de l’histoire de l’Humanité : les premiers pas de l’homme sur la Lune, en l’occurrence ceux de Neil Armstrong. Sujet passionnant mais étonnamment resté inédit sur grand écran bien que connu de tous. Il fallait donc s’employer à le traiter sous un angle nouveau pour réussir à le rendre palpitant et intéressant et c’est ce que le cinéaste tente de faire avec pour résultat une œuvre malheureusement bien trop longue, tristement froide et terriblement ennuyeuse.

    Peut-être est-ce passer à côté de certaines choses, manquer d’une certaine sensibilité ou tout simplement ne pas accrocher au traitement subi par le sujet ici, dans tous les cas « First Man » et ses près de deux heures et demie de film semblent interminables et peu engageantes. Difficile d’innover sur le thème de la conquête spatiale et des films dans l’espace mais on a eu récemment deux exemples antagonistes et pourtant bien plus passionnants. L’an passé, les afro-américaines scientifiques de « Les Figures de l’ombre » avaient su allier rires et émotion avec brio quant à odyssée spatiale en solo de Sandra Bullock dans l’impressionnant « Gravity » d’Alfonso Cuaron, elle était totalement bluffante que ce soit au niveau de la technique comme sur le pan dramatique. Ici, le jargon scientifique usité (un peu comme dans « Interstellar ») tout comme les missions montrées restent bien trop opaques et complexes pour qu’on réussisse à s’y intéresser, ce qui a pour effet de lasser et de nous plonger dans une certaine léthargie. Quant à l’émotion, elle est aux abonnées absentes tant le traitement choisi par Chazelle est distant, d’une froideur clinique affolante. Pas qu’on veuille pleurer dans les chaumières mais un minimum d’empathie envers les personnages et moins de froideur aurait certainement était plus engageant pour le spectateur. Quant à la belle distribution de seconds rôles par des acteurs reconnaissables habitués à ce rang, elle est vraiment mal employée ; on pense à Pablo Schreiber ou Christopher Abbott notamment.

    Ryan Gosling n’y est pour rien, il joue le Neil Armstrong qu’on lui a demandé de jouer, glacial et d’une raideur incroyable. Et il le fait bien. D’ailleurs c’est sur Terre, dans les échanges contrariés avec sa femme que le film dévoile ses meilleurs moments qui ne sont pas sans rappeler certaines séquences du « Tree of life » de Terrence Malick. Il y a aussi le temps de quelques minutes, un souffle épique qui se dégage de « First Man », notamment sur la fameuse séquence attendue de tous. Mais c’est tellement bref et finalement ascétique à tous niveaux que ça en devient frustrant. Chazelle a semble-t-il voulu se détourner des nombreux passages obligés d’un biopic comme celui-ci. Il a voulu innover et montrer sa propre patte dans mise en images d’un événement planétaire si important et connu du monde entier, que l’on soit né ou pas à cette époque. Mais à trop vouloir se différencier, il livre un film peu aimable et très décevant où l’ennui prend petit à petit la place de l’émerveillement. On n’apprend finalement pas grand-chose hormis qu’Armstrong a perdu sa fille très jeune, ce qui semble être la raison de la distanciation du monsieur, et donc de la tonalité glaciale de « First Man ». En revanche, le choix systématique de l’anti-spectaculaire, lui, ne s’explique pas.

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    axelle J.
    axelle J.

    117 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    J'ai trouvé ce film difficile, pas du tout chaleureux, froid voire carrément glaçant mais aussi trop technique.
    Surtout c'est le héros qui est très fermé, peu expressif, très froid, que ce soit professionnellement ou avec sa famille et de ce fait, l'émotion a du mal à affleurer.
    Du coup j'ai eu du mal à rester pendant les 2 h 20.
    Par contre, ce que j'ai bien aimé, c'est que le réalisateur montre bien les manifestations de personnes disant que c'était une aberration, une pure folie, tout cet immense argent dépensé inutilement, car c'est la stricte vérité.
    Pamela B
    Pamela B

    17 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Désolé mais je n'ai pas aimé. Lent, long. Je trouve que ça manque de rythme, la scène finale sur la lune : rapide. De plus, on arrive pas à s'attrister pour la mort des autres astronautes tellement on les connais peu à part son voisin. Ça aurait été sympa aussi d'en voir plus sur la phase d'entraînement.
    Idrisssss
    Idrisssss

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    Très très mitigé !
    Pour les bons points: une colorimétrie au top, une photo travaillée, le montage bon également... Ça s'arrête là...
    Les mauvais points: du miel, des violons, du mélo et encore un peu de miel...
    Le regard vide de Mr Gosling, qui a la même expression depuis 10ans tant en pilote, qu'en coach drague ou que plus grand astronaute de tous les temps...
    15 min épiques sur près de 2h30 retraçant un des plus grands pas de l'humanité.
    Le contexte de guerre froide ? La course à l'espace avec les russes ? À peine survolé...
    Parlons un peu de cette fin... Ah pardon on a plus le temps, a peine rentré sur terre que le film se termine...
    Dommage
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    60 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2018
    On aime le chocolat ou on n'aime pas le chocolat. On aime le style de Damien Chazelle ou on n'aime pas le style de Damien Chazelle. Pour ma part c'est clair: je n'aime pas le style de ce cinéaste. Déjà refroidi par La La Land, je me suis laissé tenté par ce First man, car le sujet était prometteur, comme la bande-annonce. Encore raté. Même si j'ai découvert la personnalité hors norme de Neil Armstrong, et apprécié quelques passages, l'ensemble reste tout de même assez plat. C'est un parti pris qui se respecte, mais le cinéaste a choisi la plupart du temps, de filmer en gros plan les visages des astronautes, à l'intérieur du module. A la longue, on a l'impression de toujours voir la même chose, et de passer un peu à côté de l'évènement. Quant à la musique, le choix n'est vraiment pas heureux. Dommage, car si Christopher Nolan ou pourquoi pas, Tim Burton s'était emparé du projet, nul doute qu'on aurait obtenu un résultat d'un autre acabit. Bon, je vais me consoler en mangeant un carré de chocolat…
    Sylvie B
    Sylvie B

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    vu en avant avant première en imax dernière génération mais rien n'y fait: la sauce ne prend pas et on s'ennuie.
    décevant même côté images. un peu du gâchis avec en plus une belle distribution.bof quoi
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Il n'est pas évident de critiquer un film encensé par l'ensemble de la critique internationale et dont l'on prédit une plus de nominations aux prochains oscars.Il est vrai que le film est très abouti d'un point de vue technique, et le design sonore et la musique sont notamment deux grandes réussites.
    Personnellement je me suis profondément ennuyé quasiment du début à la fin du film qui se veut à la fois drame familial intimiste et grand spectacle et qui, à mon goût, échoue sur les deux tableaux. En effet le film n'atteint jamais les moments de profonde tension du récent Gravity, le merveilleux de Contact de Zemeckis et le film reste trop froid pour susciter une quelconque émotion en dehors d'une magnifique scène où la femme de Neil Armstrong oblige son mari à parler à ses enfants.
    Le scénario est trop éclaté et manque trop de fil conducteur et de lien pour intéresser, problème que l'on retrouve souvent dans les biopics où l'on suit les événements avec des dates clés, correspondant ici aux différents ratages et accidents pour arriver à un événement (marcher sur la lune) dont on connaît déjà l'issue. Le drame originel arrive trop rapidement dans le récit et le film passe trop rapidement dessus pour que l'on puisse s'identifier aux personnages Le film n'est pas forcément aidé par le casting de Ryan Gosling qui était bien mieux dans Blade Runner 1949 ou La La land car il n'est pas le plus expressif et n'était donc pas forcément le meilleur choix pour jouer un personnage aussi froid et distant. Reste heureusement Claire Foy qui joue sa femme et apporte au film un ancrage émotionnel dont le film manque cruellement.
    La fin est particulièrement ratée et résume bien le problème du film qui traite l'arrivée sur la lune comme le paroxysme émotionnel du film alors que ce n'est pas le cas. Le retour du héros sur la terre et ses retrouvailles sont bâclées ou inexistantes. L'homme est bien allé sur la lune, ce que l'on savait déjà mais le drame humain qui est censé être le coeur du film ne trouve aucune résolution.
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