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    First Man - le premier homme sur la Lune
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    4,0
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    657 critiques spectateurs

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    bouddha5962
    bouddha5962

    62 abonnés 738 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Un film fort sur l’histoire du 1er homme à avoir mis le pied sur la lune.

    Des drames il en a vécu ce Mr Armstrong et ce film nous révèle l’homme brisé qui a fuit son histoire pour l’Histoire.

    Une vérité sur les conditions de ces astronautes véhiculés dans des engins plutôt vétustes et dangereux. Une Amérique à la conquête de l’espace mais avec un peuple qui a des priorités tout autre. Le réalisateur nous amène à des questionnements sur le besoin de cette quête aux prix exorbitants de vie et de dollars.

    Un beau film sur l’épopée d’une nation et la vie d’une légende.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 février 2020
    C’était long, mon dieu que ce film est chaint et lent, il ne se passe pas grand chose, bande annonce alléchante, mais pas rythmé rien, on aurait dit un documentaire, ça manque énormément de romance, juste un peu quoi, je sais bien que c'est une histoire vraie, Apollo 13 c'en était une aussi, dans le même esprit, mais bien plus réussi. Je ne verrais pas ce film deux fois, et une fois c'est une fois de trop.
    Aulanius
    Aulanius

    199 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Je me pose une question après avoir vu ce film. En fait, du moment où l'on a un long-métrage à gros budget, avec des acteurs connus, qui a fait parler de lui longtemps, nous sommes obligé de bien le noter ? J'ai remarqué que c'était toujours la même chose pour ces cas bien précis et ici précisément, on est en plein dedans. Je partais sans appriori et me voilà parti pour le voir dans un cinéma proche de chez moi. Verdict : ce fût un véritable cauchemar. C'est la première fois depuis des années que j'ai eu envie de quitter la salle au bout d'une heure. "First Man" est interminable, chi*nt, cliché du début à la fin, pleurnichard, moralisateur, parti pris, répétitif, cousu de film et j'en passe. La seule chose, qui selon moi, sauve cette réalisation de la noyade est la prestation de Ryan Gosling et de celle qui joue sa femme (vous m'excuserez, j'ai oublié son nom). Même le casting est moyen, on nous ressort même quelques acteurs perdus de vue dont on se demande encore ce qu'ils font là. Pour ne pas arranger les choses, toutes les scènes dédiées aux divers engins sont insupportables, beaucoup de boucan, un écran qui bouge dans tous les sens à nous donner des crises d'épilepsie et surtout pour un novice comme moi ... on apprend rien, strictement rien. La scène finale est carrément une farce. Deux heures et vingt minutes pour voir trois minutes sur la lune. Non mais je veux pas être méchant mais là, on tangente l'irrespect. La bande originale est quasi inexistante, les enterrements sont omniprésents, la toute fin tombe limite en eau de boudin, etc. Je n'ai absolument rien contre Monsieur Chazelle mais pour moi c'est juste raté. Je ne suis pas là pour m'attirer les foudres mais il faut me comprendre. D'ailleurs, je ne suis pas le seul, j'ai eu 2/3 échos de quelques personnes qui n'ont pas mon âge, ni mes gouts, ni même les mêmes attentes et ... constats idem. Bref, je n'ai pas du tout aimé. L'une des pires choses qui m'aient été donné de voir, désolé d'avance à tous les fans. Je tiens juste à dire que je suis quelqu'un d'assez "dur" mais très présent sur le site et surtout franc (presque 1500 critiques) mais là ... 6/20.
    SarahBoillaud
    SarahBoillaud

    4 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    J'avais très hâte d'aller voir ce film et je n'ai pas été déçue, le film dure 2h35 mais il reste malgré tout consistant, des premières scènes jusqu'à la dernière, on peut s'attendre à certaines longueurs sur une telle durée mais ce n'est pas le cas ici, chaque période de la vie de Neil Amstrong en tant qu'adulte est abordée et bien travaillée, les scénaristes nous plongent au coeur du métier d'astronaute et passent en revue les étapes amenant à la réussite finale du programme Apollo, recouvrant ainsi plusieurs années ( 1961 – 1975 ) fortes de l'histoire du monde !
    Ryan Gosling interprète ici avec beaucoup de justesse Neil Amstrong, le montrant à la fois très fort et tout aussi vulnérable de par son drame familliale spoiler: ( Dècès de sa fille )
    , nous(re) découvrons dans ce film l'astronaute ET l'homme qu'il était, en mettant aussi l'accent sur le point de vue de sa femme et ses enfants sur cette mission lunaire.

    Un film à voir absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    J’ai adoré , les scènes dans l’espace sont bien filmées, les acteurs jouent bien, j’ai passé un très bon moment .
    Quelques longueurs mais ça ne m’a pas dérangé...
    Le B
    Le B

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Ce film est un chef d’œuvre. Le film est vraiment réaliste, un film qui nous donne l'impression d'être dans la fusée. On voit le stresse des astronautes. On découvre la vie privée de James, son grand traumatisme spoiler: (sa fille meurt a cause d'une maladie grave)
    . Quand James Amstrong marche sur la lune on verse une larme.
    A le voir en famille a partir de 10 ans, si la personne aime la science.
    Eric W
    Eric W

    12 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    je suis passionné de spatial et j'attendais ce film avec un grand scepticisme; Je me disais : Encore une biographie nationaliste a la hollywood! eh bien pas du tout, ce film est une grande oeuvre qui fait cohabiter une biographie d'un homme froid et taciturne (d'pares le film lié un un évenement dramatique personnel de son passé) et un évènement historique: l'Homme sur la Lune (quoi faire de plus grand?).
    Le coté psychologique d'Armstrong est très fin et provient d'informations personnelles provenant de son épouse je pense: On comprend pourquoi la NASA l'a choisi pour son sang-froid après avoir frôlé la mort (Admirable passage du vol Gémini-8). Coté vol historique Apollo-11, quelques inexactitudes factuelles (Le cratère évité pendant la descente lunaire n'etait pas aussi grand et Armstrong n'a pas eu le temps de contempler la surface lunaire comme dans le film à la fin: il était trop occupé!). spoiler: Pas de collier jeté dans le cratère non plus en réalité.

    mais c'est pas grave, aucun film historique n'est exact et ces rajouts créent un effet dramatique tout a fait tolérable!
    Bref, un très grand film dont on sent la patte européenne du réalisateur franco-US! Bravo!
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    Après «La la land» dont je partageais peu l’enthousiasme général, j’étais impatient de découvrir « First man - Le Premier Homme sur La Lune ». C’est simple : tout ce qui concerne l’espace, la Conquête spatiale plus précisément, je suis preneur. Et encore plus, si on illustre enfin cette épopée avec en amont ce qui a conduit au « bond de géant ». Et c’est important. On ne peut pas comprendre le projet Apollo sans passer par le projet Gemini ; et je salue Damien Chazelle de ne pas avoir occulté trop rapidement cette période. D’aucuns reprocheront au film sa lenteur ou sa longueur et d’étirer le mal être de Neil Armstrong. D’aucuns pensaient voir plus de scènes dans l’espace. Eh, non, les missions d’un astronaute sont majoritairement sur Terre ! Il était important de ne pas négliger cet aspect. D’aucuns ajouteront « on connaît la fin ». Et alors ? N’est-ce pas le propre des biopic ? Des faits divers ? Des évènements historiques ? On connaît la fin mais pour autant en connaît-on le cheminement qui a conduit à cette fin ? Il y a toujours des anfractuosités non explorées. Et puis la force d’un metteur en scène est d’arriver à générer de l’intensité, et la matière première qu’est la Conquête de l’Espace est suffisamment intense pour éviter de romancer ou d’exagérer les faits. C’est ce à quoi s’est appliqué Damien Chazelle en s’engageant, avec le biographe de Neil Armstrong, à respecter scrupuleusement son itinéraire. Peu importe que le caractère de Neill Armstrong soit décevant, c’est affaire de subjectivité ; ne peut-on accepter qu’il soit un homme ordinaire ? Un homme ordinaire avec un parcours extraordinaire ? Faut-il être extraordinaire pour accomplir un parcours extraordinaire ? C’est ce qui fait le sel d’une vie. Le sel de ce récit. Lui-même ne se voyait certainement pas rentrer dans l’Histoire en étant le premier homme à marcher sur la Lune. Entre parenthèse, ceux qui ont eu le privilège de fouler le sol lunaire (12) et ceux qui n’ont jamais mis les pieds restent sans aucune discussion des parcours exceptionnels. Force est de constater que ce parcours scrupuleusement respecté demeure et demeurera indéniablement exceptionnel. Et la matière première qu’est la Conquête spatiale est à elle seule exceptionnelle ! Et d’autant plus exceptionnel que ce sont les années 60. En avril 1961, Gagarine est le premier homme à effectuer un vol dans l’Espace. Un peu plus d’un an après, le président John Fitzgerald Kennedy déclare : « Nous choisissons d’aller sur la Lune ». Ce n’est pas une phrase lancée comme une bravade et dont les convives se sentent obligés de relever le pari. Ce discours qui paraît insensé va pousser des hommes à réaliser l'insensé. Comme le dit si bien Neil Armstrong lors d’une cérémonie à Washington à un politicard sceptique sur ce projet fou de la Conquête spatiale : « Ca ne fait que 60 ans que l’Homme vole ». 60 ans ! Qu’est-ce que c’est à l’échelle de notre humanité ? Et l’on demande à des héros d’accomplir l’impossible rapidement pour justifier des dépenses jugées douteuses. Depuis que l’Homme est apparu, il a toujours vu la Lune. De l’Homme préhistorique à celui des années 60. Et là soudainement, un président U.S se donne la décennie pour valider son discours. Et d’autres hommes en costard se permettent de juger le temps trop long, trop couteux ! Les soviétiques envoient des hommes dans l’espace dans des vaisseaux brinquebalants. La Conquête de l’Espace se meut en Course à l’Espace. Nous sommes en pleine Guerre Froide. C’est à celui qui aura la plus grande… fusée, la plus grande épopée (The spacewalker) ! Des hommes et des femmes (Les Figures de l’ombre) sont mobilisés. Cela crée des énergies qui se dédoublent. Tout le potentiel mathématique, physique voire quantique s’oblige à se dépasser pour sortir, pondre, exprimer des équations qui permettront de bâtir des vaisseaux, produire des kilomètres de fils électriques, des capteurs ; pour permettre à l’Homme de se confronter à l’hostilité de l’Espace dans les meilleures conditions et dans des temps records. Ce défi contraint l’Homme à se dépasser. C’est un mélange d’incertitudes et de logiques. Pour valider les théories, d’autres hommes sont nécessaires. Des hommes aguerris, dotés d’un sang-froid inébranlable ; des hommes-cobayes, scientifiques et casse-cou (L’Etoffe des Héros) qui doivent intégrer la mort dans leur pratique. Il faut être dénué d’égocentrisme, de culte de la personnalité ; des hommes empreints d’humilité, des hommes dévoués avec un sens inné du sacrifice ! Des hommes qui acceptent la règle du jeu. Ces hommes (et ces femmes plus tard) prêtent leurs noms à ce défi qu’est la compréhension de l’Univers dont la Terre fait partie. Neil Armstrong est de ces hommes-là. Modeste, réservé, passionné, cassant, pudique. impassible. Un être ordinaire. C’est sûr, dit comme ça, pourquoi lui consacrer un film ? D’accord, il était le premier homme à marcher sur la Lune, et alors ? Damien Chazelle nous peint le portrait d’un homme à la destinée extraordinaire. Je le savais taciturne, réservé, peu enclin à parler aux médias. Il aurait même intenté un procès à son coiffeur parce que ce dernier en aurait profité pour vendre une de ses mèches ! Par contre, j’ignorais qu’il avait perdu sa petite fille. Damien Chazelle m’apprend que cette douleur le conduit à postuler au projet Gemini pour devenir astronaute. Il semblerait que cette douleur qu'il intériorise tout au long du récit, tout au long de son parcours est un deuil qui s’éternise. Le réalisateur paraît me dire que seul le danger inhérent à la Conquête spatiale mettra fin à ce deuil. Il est évident qu’en s’engageant à la NASA, Neil Armstrong n’est pas sûr, voire loin d’imaginer, qu’il marchera sur la Lune et encore moins être le premier homme à le faire. S’engager dans l’aventure spatiale, c’est avant tout s’engager dans l’incertitude d’un projet risqué, encore inimaginable au moment de la naissance de sa petite fille et de fuir un entourage professionnel qui doute de lui au point de lui promettre un avenir le clouant dans ce passé douloureux. S’engager dans cette aventure extrêmement risquée, c’est affronter la mort, la mort de sa petite fille. La mort, il connaît. Dans sa jeunesse, pilote de chasse, il a été l’un des seuls survivants lors d’une mission durant la Guerre de Corée après s’être extrait de son avion. Sa femme (Claire Foy) nous dit qu’il fut un temps abonné à des enterrements dans sa précédente profession. C’est un homme qui ne sourit pas avec la mort. Il s’accommode de sa présence, mais en aucun cas, il s’amusera avec elle comme certains. Il affrontera la mort dans son vol Gemini 8. Damien Chazelle ne prend aucun plan extérieur à la capsule. Il privilégie l’analogique au numérique et autres effets sophistiqués. L’analogique comme pour nous dire qu’à cette période, nous n’avions pas de numérique. Comme pour se fondre avec l’époque. Comme pour restituer l’authenticité de l’époque, du matériau, du matériel. Sa caméra est à hauteur d’inconfort. Elle se glisse dans la capsule comme les astronautes. Elle trouve difficilement son espace mais suffisamment pour fixer l’intensité du vol. Les première minutes, celles de l’installation et de l’attente du décollage, la caméra colle aux visages des astronautes. Elle nous permet de nous y sentir, nous spectateurs, à l’étroit. De ressentir toute la préoccupation de ce vol. En ce qui me concerne, je me sens tellement concerné, que je vis pleinement la situation. Je connais l’issue mais je ne connais pas le rendu, le vécu que tente de nous retransmettre Damien Chazelle et Ryan Gosling. Et ça marche ! Quand survient la phase de décollage, le son s’emmêle. Nous avons tous le point de vue des astronautes et plus particulièrement celui de Neil Armstrong. Ca vibre, ça gronde, ça secoue, ça hurle. Concert métallique assourdissant. Les effets sont simples, impressionnants, authentiques. On ne sait pas ce qui se passe. On s’en doute, la fusée est propulsée dans le ciel, mais est-ce que tout fonctionne comme il est écrit ? A tout moment, ça peut exploser. Le spectateur doit se contenter du regard des astronautes, doit se contenter de la vision de Neil Armstrong : une toute petite lucarne. Rien ! On ne sait rien de ce qui se passe à gauche, à droite, sous soi ! Les déchirements métalliques sont-ils rassurants ? Doit-on douter de tel craquement ? Les astronautes sont à la merci de calculs mathématiques, cloués sur leur siège, comme handicapés, ligotés, prisonniers, emprisonnés. Sont-ils si confiants ? Ils défient la mort, ils relèvent petit à petit le défi de John F Kennedy. Et soudainement la propulsion les redresse et nous partageons avec eux le silence et l’immensité de l’Espace. Et pour savourer ce moment (on est habitué me direz-vous) on a droit à des plans extérieurs. Le point de vue du réalisateur lors de cette phase de décollage est tout bonnement remarquable. Damien Chazelle a fait simple et efficace ; il en est de même quand la capsule vrille, comme une toupie ; de même pour le voyage vers la Lune. Si le son est moins surligné, c’est la musique qui prend le relais. L’approche de la Lune sous la baguette de Justin Hurwitz est émouvante parce que crescendo. La Lune, c’est l’apothéose, c’est l’hommage rendu à John F Kennedy, à tous ces hommes et ces femmes aux neurones actifs et productifs, un dernier hommage à sa petite fille. Comme je le disais plus haut, il était normal de s’attarder sur le projet Gemini pour comprendre Apollo, mais si reproche il y a, le projet Apollo m’a paru assez court. Certes, le réalisateur a fait ses choix. J’appréhendais ce moment d’Apollo I avec l’astronaute Ed White (Jason Clarke). Dès qu’il est apparu à l’écran je savais qu’il disparaîtrait dans cet accident tragique d’Apollo I (1967). Mais il aurait été aussi intéressant de nous évoquer rapidement Apollo VIII et en parallèle ce que faisaient les soviétiques. Le film évoque Belaïev et Leonov sans mentionner leur nom. Leonov était le premier homme à faire une sortie extra-véhiculaire dans l’espace. Après l’incendie d’Apollo I, il y aura des doutes, des enquêtes, des départs à zéro, de nouvelles ébullitions mathématiques. Des vols inhabités. Puis Apollo VIII, vol habité en 1968 va permettre de placer le vaisseau sur orbite autour de la Lune. C’est un exploit car c’est la première fois que des êtres humains échappent à l’attraction terrestre « pour rentrer sous l’influence gravitationnelle de la Lune ». Les soviétiques, eux, y avaient envoyés des tortues ! Il aurait fallu l’inscrire dans le film. Comme il est regrettable de passer sous silence le retour du LEM. En réintégrant le LEM, Aldrin heurte le contacteur de la manette des gaz qui permet de propulser le LEM vers le chemin du retour. C’est un contrôleur au sol qui trouvera la réponse avec un stylo pour déclencher ce contacteur ! Le film n’était pas à cinq minutes près. Ce contretemps participait encore plus à l’intensité du film. A cette anfractuosité, certainement ignorée de beaucoup d’entre nous, dont je parlais plus haut. Quand je dis que cette Conquête spatiale est à elle seule une matière première prodigieuse sur laquelle tout réalisateur peut s’appuyer sans exagération. Par nature, le suspens est intégré dans cette matière première. Damien Chazelle avec le talent qu’on lui connaît a réussi à ne pas gâcher cette précieuse matière première et aussi en évitant tout ressort patriotique. La conquête spatiale appartient à tout le monde, n’en déplaise aux américains qui, dit-on, n’auraient pas apprécié cet oubli ! C’est l’exploit d’un homme, d’un père qui a offert la Lune à sa petite fille à défaut de lui offrir la Terre. Il n’y a rien à reprocher à Ryan Gosling, il ne fait que retranscrire le tempérament d’un homme ordinaire et appliquer les consignes de son metteur en scène. Quant à Claire Foy, elle est un merveilleux contrepoint de son mari. A voir en V.O bien évidemment…
    Bill Happier
    Bill Happier

    2 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Aller voir les documentaires d'appolo 11 => Infiniment plus riche et palpitant que se lamentable film
    Ils ont même travesti la phrase historique dans la traduction, a croire qu'il n'ont meme pas lu les archives historiques
    Lamentable et ennuyeux, il n’apporte pas grand chose
    Ce film a voulu faire voir le père de famille rendant le film pathétique et ennuyeux
    LEs enfant qui jouent, qui font des dessins, rencontre les voisins pfffffffffffffffffffffffffffff Ridicule a souhait
    Il y avait les rayons cosmique pleins d'aventures non retransmis dans ce film ennuyeux meme pas bien filmé
    Toujours des super gros plans sur les visages, s'est lourd, flou, sacadé
    Ca m'a donné mal au coeur, digne d'un amateurisme
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Un sujet dès plus intéressant, un traitement des personnages de grande qualité. Pas de superflux dans les effets spéciaux. Un scénario qui alterne les phases de stresses et de calme avec brio. Un casting idéal qui a donné une interprétation juste. Il y avait tout pour réussir.
    Malheureusement la réalisation est catastrophique. Une multitude de gros plans en caméra épaule (injustifiés) qui par le mouvement n'apportent que nausé et envie de vomir (je me suis retrouvé dans le même état phisique que pour la mémoire dans la peau). J'ai du passer la moitié du film les yeux fermés pour faire redescendre l'envie de vomir. Avec un producteur de ce calibre (spielberg) comment ont ils pu laisser passer ça. Je suis sortie de la salle frusté et malheureux de n'avoir pu profiter du film...
    Laurette S
    Laurette S

    23 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Bien loin d'être un hymne triomphal à la conquête américaine de l'espace, ce film m'est apparu plutôt comme une ode sombre et terriblement mélancolique à l'impossibilité pour l'être humain de dépasser sa fatale condition. Ici Amstrong n'est pas présenté comme un superman au service d'une cause grandiose. C'est un homme blessé, comme déconnecté de la vie, depuis qu'il a perdu sa petite fille. Ce qu'il va deposer sur la lune, ce n'est pas le drapeau americain qu'on voit flotter comme par accident, mais le petit bracelet de l'enfant chérie. Les images consacrées à l'alunissage sont particulièrement belles. Toute la salle retenait son souffle. C'est à la fois magnifique (musique, silence, lenteur voulue et dramatisee) et dérisoire (le plan sur cet espace tant désiré qui a coûté si cher en argent mais aussi en vies humaines et qui n'est pourtant qu'un stérile désert de cailloux). Le visage d'Amstrong s'efface, dans sa visière dorée il n'y a plus que le vain reflet de ce rêve peut être absurde. Vraiment un très beau film, hommage au courage et à la folie des hommes. Le mutisme légendaire, cette intériorité douloureuse et ambigue, de Bryan Gosling sont utilisés ici à bon escient. L'image finale est auusi d'une grande force: les époux se retrouvent séparés par la glace du lieu de confinement où on a place les astronautes à leur retour sur terre. Ils ne se disent rien, leurs mains se rapprochent, elle est restée du côté du réel, du quotidien assumé, des enfants qu'on élève, il a choisi de fuir, de les abandonner, de mourir s'il le fallait, du côté du rêve. Pourront ils se rejoindre?
    Ilaîm K
    Ilaîm K

    22 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Tres beau film sur la vie de Neil Armstrong, excellemment interprété par Ryan Gosling, avec beaucoup de réalisme. Sans spoiler, les images sont sublimes ! Point négatif, il est un peu long, près de 2h20 avec certaines scènes peu dynamique et qui traînent en longueur.
    Serge M
    Serge M

    6 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Que c'est long !
    On s'ennuie ferme pendant la plus grande partie du film. Chaque plan pourrait être réduit de moitié sans problème. Et ce parti pris de tourner dans l'obscurité ! Il n y avait donc pas d'électricité dans la maison de Neil Armstrong en 1962 ? On ne comprend pas toujours ce qui se passe, le contexte américain, scientifique et politique n'est pas traité, sauf rare exception, au profit d'une vie de famille sans intérêt.
    Dommage, Damien Chazelle (ou le scénariste) est passé à coté d'un sujet en or, mal exploité.
    pentarou
    pentarou

    5 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    Un film très pragmatique sur la conquête spatiale. Une réalisation très sobre, pas de plans idylliques dans ce film, il faut vraiment se mettre à la place des astronautes si près de la lune pour ressentir une émotion forte.
    Le film laisse largement sa place aux contestataires de la conquête spatiale et très très peu au rêve d'aller dans l'espace.
    On y découvre un futur héros à la vie bien compliqué que finalement personne n'envie.
    Un film à voir mais pas à revoir.
    tom p.
    tom p.

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    Je sors déçu par ce film qui commençait pourtant bien et qui se déroule d'une manière assez équilibrée entre les scènes d'action et les tranches de vie plus intimistes et cela jusqu'à la mission Gemini 8, suivie du test dramatique d'Apollo 1...
    Après cela, la narration se presse pour arriver à la mission Apollo 11 sur la lune en donnant l'impression d'escamoter les étapes précédentes. La force du récit n'est plus là et est "compensée" par une musique aux accents "lyriques" qui ne va pas avec les scènes "d'action" comme celle de la phase d'alunissage par exemple et les aseptise au profit d'une esthétique à la Denis Villeneuve (dont je trouve d'ailleurs l'influence délétère). On a bien compris aussi que le réalisateur voulait donner un point subjectif à travers le regard de l'acteur principal, mais de là à remplacer les séquences qu'on pouvait espérer par des gros plans sur le visage de Ryan Gosling et son casque, ça le fait pas non plus...
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