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Fred B.
11 abonnés
701 critiques
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4,5
Publiée le 29 octobre 2018
Vu le 27/10/2018 J'avais vu il y a quelques années l'excellentissime "Gravity" et encore plus en amont, le non moins splendide "Apollo 13". Ce film de Chazelle, le nouveau réalisateur vedette d'Hollywood nous plante encore un sacré monstre du cinéma se situant dans l'espace. Le film est remarquable sur plusieurs points: - d'une part il est filmé de façon très "caméra embarquée", on a vraiment l'impression d’être à la place de l'astronaute dans toutes ses situations, au niveau des entrainements comme au niveau du film final, c’est remarquable et on ressent donc vraiment ce qu'il a pu ressentir, l'allumage des moteurs, le décollage, l'inquiétude... - ensuite, le réalisateur aurait pu décrire Armstrong comme un héros mais il nous en livre une copie plus intimiste, un homme pas forcément toujours sûr de lui, assez discret, qui est en lutte aussi avec des tensions sur sa vie familiale. Autant il peut être brillant à la NASA (c'est grâce à lui que la mission Gemini 8 ne s'est pas fini en catastrophe), autant dans son couple et avec ses enfants, c’est bien plus compliqué (la scène notamment où sa femme est obligée de le contraindre à dire au revoir à ses enfants avant son départ pour la Lune) et c'est une version intéressante du héros - les acteurs sont également excellents en commençant par Ryan Gosling, vraiment habité par son personnage qui nous rend un Armstrong fascinant et insaisissable qui souffre face aux nombreux décès de collègues et amis. Claire Foy est également solide dans le rôle d'une épouse qui souffre de voir son mari risquer sa vie pour sa passion elle qui rêvait tellement d'une vie normale Un excellent film qui nous éclaire vraiment sur la vie de ses astronautes qui sont rentrés dans la légende
Produit par le Maître, Damien Chazelle nous propose un film totalement Spielbergien par sa façon majestueuse de lier la grande Histoire et l'action qui en découle à l'intimité de son personnage principal. C'est une course aux étoiles à hauteur d'homme à laquelle nous assistons ici. Alternant phases de tests ou explorations spatiales avec une mise en scène diaboliquement immersive, une sorte de réalité virtuelle sans casque, à un superbe portrait d'homme qui avant d'être le héros moderne que l'on connait est avant tout un père, un mari avec ses fêlures et ses doutes. Sa peur aussi, qu'un drame personnel permettra d'affronter, car si Neil Armstrong est le premier a avoir marché sur la lune ce n'est pas simplement pour l'humanité mais aussi pour accepter l'inacceptable. Superbe.
J'ai ressenti beaucoup d'émotions pendant ce film, parfois mêmes des émotions contradictoires. Les scènes de la vie privée de Neil Armstrong posent son personnage, et contribuent à l'ambiance pesante et mélancolique du film. Il y a aussi plusieurs moments de génie dans la réalisation, par exemple la vue à la première personne lors de l'alunissage : saisissant. De même que le silence absolu pendant les quelques minutes sur la Lune. On se croit avec eux tout au long de la mission, on peut presque sentir le sable cendré sous nos pieds. La musique au moment de l'alunissage est une des plus belles musiques classiques de film que j'ai entendu depuis bien longtemps. Pas seulement épique, mais aussi très mélancolique, à l'image du film. Les morts des astronautes au cours des années de tâtonnement de la Nasa avec Gemini et Apollo, sont traitées avec beaucoup de gravité et de respect. À noter que le propos du film n'est PAS DU TOUT pro-américain, ne berce pas du tout dans l'héroisme puritain à l'américaine, au contraire il y a un mélange entre le côté miraculeux de l'exploit et le côté vain d'arriver jusque là au prix de tous ces sacrifices.
La grande force de ce film magistral est de replacer avec brio la petite histoire dans la grande. La petite histoire de cet être humain, Neil Armstrong, dévasté par la mort de sa fille, qui se retrouve un peu par hasard dans le premier voyage lunaire et rentre à tout jamais dans l'Histoire de l'humanité, en posant le pied sur un caillou sombre et stérile à 380.000 km de la Terre...
Bonjour à tous, j'ai vu ce film 2 fois en une semaine ! .. L'émotion m'a envahit la première fois, la seconde j'ai compris bien plus des sentiments de ce père , cette femme, ces enfants. La puissance des fusées, le dangers que vivent ces aventuriers - dans des capsules fixées par des boulons! - masquent un instant la force de leurs émotions et peuvent les écraser. Le collier laché dans le cratère lunaire ... Génial !
Un biopic instructif et intéressant sur la vie de Neil Amstrong, très bien interprété par Ryan Gossling. Quelques scènes un peu longues à l'intérieur des cokpits (n'étant pas fan des engins spatiaux) et certains plans dans leur maison sont très sombres . Sinon j'imagine que la réalisation de ce film est une vraie prouesse technique.
Cette critique n’est rien par rapport aux émotions ressenties devant cette vision profondément humaine de la plus courageuse et suicidaire mission dans l’histoire de l’humanité. Chazelle confirme qu’il a un don exceptionnel pour la mise en scène et le choix de sa bande-sonore. Tous les acteurs sont justes, rien n’est de trop. Limpide.
De Damien Chazelle (2018). L film sur l'une des plus grande épopée technique du vingtime sicècle , sur fond de guerre froide et de course au leader ship entre l'URSS et les USA. Épopée vue de l'extérieur et de l'intérieur de la Nasa comme de la vie de Neil Armstrong qui sera, le 21 juillet 1969, le premier homme à marcher sur la lune. Le plus intéressant se déroule pendant les huit ans d'entrainement particulièrement éprouvants. La course effrénée à qui sera le leader de l'espace entre les deux grandes puissance est bien menée et documentée. Jusqu'aux nombreux sacrifices humains pour y arriver. Ryan Gosling joue un Amstrong vraiment habité par son personnage jusqu'à l'obsession. On y découvre le héros, certes mais aussi l'homme fragile avec ses peurs et douleurs personnelles. Ryan Gosling en mari aimant est excellent . Tout comme Claire Foy en femme accompagant jusqu'au bout son mari . A la fois forte et emplie de doutes sur la réalité des évènements . Lambiance des années 60/70 elle aussi est bien rendue . Et puis pour ne rien gacher bien au contraire ! Une très belle mise en image et photos . De quoi se remémorer les images du premier pas à jamais incrit dans l'histoire . A noter aussi le très bon jeu de Jason Clarke.
La conquête de l'espace passe au second plan dans ce film qui se révèle très intimiste. Le portrait d'un homme torturé, interprété par un Ryan Gossling tout en intériorité, mêlé à l'extraordinaire épopée lunaire est une grande réussite ! Délaissant volontairement tout le côté patriotique, le film passionne davantage et gagne en émotion. Un film poignant qui nous donne une véritable claque !
Le réalisateur abuse des gros plans avec la caméra en mouvement en permanence. C'est indigeste et inutile. Ce choix de réalisation est un mauvais choix et c'est bien dommage. Cette méthode est utile et bien utilisée seulement lors d'un décollage vue de l'intérieur du poste de pilotage, d'où les deux étoiles. Le jeu de Ryan Gosling est mécanique voir froid, ce que n'était pas Neil Armstrong pour avoir lu et vu sur sa vie. La fin du film est bâclée. Mr Amstrong méritait mieux.
Le premier pas sur la Lune m'est apparu comme un prétexte à une Hollywooderie collante et pleine de flonflons. Il y a pourtant des scènes sur la conquête spatiale, des images d'archive montrant le contexte politique, mais c'est haché par d'interminables scènes sur la vie familiale de Neil Amstrong, peu intéressantes et construites à grands coups de clichés hollywoodiens. Je n'allais pas voir ce film pour voir de gentils papas américains jouer avec leur enfant sur la pelouse du jardin, ou de gentils voisins américains se congratuler dans des dîners amicaux. Je me suis assez vite déconnecté du film, et le rictus inexpressif figé sur le visage de Neil Amstrong, ou le visage fermé et dur de son épouse ne m'ont pas aidé à me reconnecter
Même en jouant le rôle de Neil Armstrong Ryan Gosling fait du Ryan Gosling. Il est plus convaincant en dansant des claquettes dans La La Land. Je l'aime bien (dans Drive ou The Place Beyond the Pines) mais il n'a pas encore la carrure d'un grand pour "tout" jouer. Je n'ai ressenti aucune émotion durant ces longues (trop longues) 2h20 de film, malgré les efforts du personnage de l'épouse. J'ai rarement vu autant de gens dans un cinéma vérifier l'heure sur leurs portables.
Point positif: le choix de la musique (ce qui reste le domaine de Damien Chazelle, on se demande d'ailleurs pourquoi le choix de ce film), subtile, sans gros effets made in Hollywood.
Sinon, on patiente 2 heures pour une apothéose ("un petit pas pour l'Homme...") qui n'en est pas une. D'une aventure extraordinaire et humaine, Chazelle en a fait un film juste moyen
Le sujet était en or, mais que dire du traitement...! Passons sur la psychologie à deux balles des personnages ; peut-être le film vise-t-il un public de 10-12 ans d'âge mental . Non, le plus pénible, le plus insupportable est la forme visuelle : aucun plan fixe de plus de deux secondes, un enchaînement incessant de gros plans sur les visages, et filmés - pour couronner le tout - caméra sur l'épaule. Une séance à vous donner la migraine et le mal de mer ! Il faut certainement avoir suivi un entrainement d'astronaute pour endurer un tel calvaire...
"First Man : Le Premier Homme sur la Lune est donc un excellent film. Bien qu'on puisse relever quelques passages clairement romancés et que le début du long-métrage soit un peu expédié, il arrive à être très captivant en posant des questions intéressantes sur cette mission. Neil Armstrong et sa famille sont très bien développés, c'est surement ce qui rend le film si touchant, si prenant, si triste parfois, si émouvant. La musique aide aussi énormément. Le casting est vraiment très bon et les décors sont très bien réalisés. Enfin la mise en scène nous apporte de très belles images. C'est donc une grande réussite pour Damien Chazelle et son biopic sur le premier homme à avoir marché sur la Lune."
J'étais encore un mouflet, mais je me souviens très bien des heures passées devant la télé noire et blanc, dans l'attente d'images qui ne venaient pas. Du haut de mes 7 ans, je savais qu'on vivait un moment unique. Ah si nous avions eu les images de Damien Chazelle dans son film "First Man", quelle fête cela aurait été !... Le côté magique dans "First Man", c'est justement l'impression de vivre un événement en direct. Surtout aussi de découvrir cette aventure de 1969 dans son jus. Comment a-t-il fait pour que cela ait un tel niveau d'authenticité, avec des écrans à l'ancienne qui montrent que tout était alors encore mécanique. Le film fait penser un peu à "l'Etoffe des Heros", mais en moins flamboyant. Le film est fait par un étranger qui ne pense pas à magnifier le rêve américain. Il montre juste les hésitations, les échecs, les questionnements de la Nasa, soumise à des oppositions sur le coût du programme ( déjà ! ). L'histoire est vue par la lorgnette du héros, Neil Armstrong, un être secret, taciturne, très attaché à sa famille, mais incapable de prendre congé de ses enfants avant son vol dont il ne reviendra peut-être pas. A ce propos, la prestation de Claire Foy, actrice britannique qui incarne l'épouse du grand homme, est exceptionnelle en femme attentionnée et inquiète. On le serait à moins... Le film montre bien tous les risques pris et nous confirme que ces astronautes étaient des héros un peu inconscients. Après "La La Land", le réalisateur français Damien Chazelle nous convie à un nouveau pas de danse, celui du premier homme sur la lune. Il le fait avec une générosité incroyable et une économie de ton qui touche. Il est en train de gagner ses derniers galons de réalisateur à succès, celui dont on attendra tous les films avec impatience comme un Eastwood ou un Woody Allen... A star is born. Chazelle est une nouvelle fois dans les étoiles.