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Un visiteur
3,5
Publiée le 31 octobre 2018
Film sur la vie de Neil Amstrong, premier homme a avoir marché sur la lune, de son entrée à la NASA à ce moment historique. Un homme qui a du liquide de refroidissement dans les veines, handicapé des sentiments à cause d'un deuil qu'il n'arrive pas à dépasser. La force du film est de rester au niveau de Neil /Ryan Gosling (qui trouve ici un rôle à la mesure de son jeu monolithique), pas de plans d'ensemble de l'espace, de la navette qui décolle avec multiples prises de vues, de la lune sous tous les angles, etc. Le souci, c'est que la froideur du personnage principal joue contre lui, on a du mal à éprouver de l'empathie et ses quelques failles nous sont, au final, indifférentes. Dommage que le scenario ne s'appesantisse pas plus sur l'équipe d'Apollo 11 et leurs relations, le tandem Armstrong/Adrin tel que représenté dans le film aurait pu apporter un peu de piment dans tout ça (assaisonnement uniquement apporté par la femme de Neil). L'émotion n'est pourtant pas absente, grâce justement à la mise en scène, à cette camera scotchée aux acteurs qui ne s'en éloigne que pour souligner le moment (ex: toutes les séquences de pilotage). Film imparfait donc, un peu long, un peu froid, mais efficace.
Le film retrace la vie privée et d autres aspects qui ont eu lieu durant l expedition de neil armstrong et de son équipe sur la Lune.Le film est très long, lent il ne se passe pas grand choses cependant les scènes sont bien tournées.
C’est brillant tout du long. On comprend mieux à la fin du film pourquoi ces longs moments silencieux et très lents: ce style permet d’élever à un très haut niveau les scènes d’action et ainsi d’engendrer un maximum d’émotion.On est surpris par autant de technologie il y a 50 ans. Un grand bravo.
Plus qu’un biopic sur Neil Armstrong, ce film nous montre les problèmes de communication du héros aux prises à de multiples drames dont la perte de sa fille de trois ans. On comprend à quel point le programme spatial était très incertain, les capsules plus proches de la boîte de conserve que réellement maîtrisées. Belle dernière scène de quarantaine au retour de la Lune où les problèmes de communication du couple sont matérialisés intelligemment. Gosling est bien adapté pour le rôle d’autiste et Claire Foy se révèle. Je ne mets que 3,5 car les scènes *à terre* filmées caméra sur l’épaule qui tremblotent sans raison et donnent le mal de mer.
Efficace et poignant, "First Man" est un film audacieux qui propose une expérience dans l'intimité de l'astronaute, ici Neil Amstrong. Damien Chazelle réussit à résumer en 2h30, le projet phare d'une décennie pour atteindre l'astre de la nuit. Pas de patriotisme et de show à l'américaine, "First Man" reste sobre parfois peu être trop avec un Ryan Gosling pensif, réservé, parfois même effacé mais compétent dans son domaine, à la manière de son rôle dans "Drive". On peine vraiment à savoir ce que Niel pense au fond, de sa vie de famille, la vie d'astronaute, ainsi que spoiler: la mort de sa fille . Coté sensation, l'expérience est là, filmé différemment, mais qui correspond tout à fait à l'esprit du long métrage.
Très bon film qui montre plusieurs réalités de la conquête spatiale et sur de nombreux points très fidèle à la réalité ( comme par exemple le traitement des familles à l’époque, ou le danger que représentait le métier). La bande-son est superbe.
Le point faible demeure surtout la façon de filmer, un peu granuleuse et façon home-movie d’époque mais qui n’est cependant pas naturel. Personnellement ça m’a énormément dérangé et c’est la raison principale de cette note.
Je pense que je vais être à contre-courant de l'opinion générale, mais tant pis. Je pense que Damien Chazelle est en passe d'obtenir le prix du metteur en scène le plus surfait de l'année. Après avoir réussi (?) à tourner une comédie musicale avec deux acteurs qui ne savent ni chanter ni danser (ce qui je le reconnais est une sorte d'exploit dans le ridicule), il récidive en nous donnant un reportage de plus de deux heures sur les narines de Ryan Gosling. Ce qui a priori aurait pu se comprendre vu qu'il fallait bien pallier à l'absence de jeu de cet acteur (aussi surfait que son réalisateur), mais qui finit quand même par rapidement lasser. La mise en scène (?) se résume donc à ces gros plans sur le nez de Gosling mis en avant par une caméra atteinte de la maladie de Parkinson. Le manque d'un minimum de mise en scène caché derrière ce truc de réalisateur incapable de planter son décor et de construire ses plans provoque un ennui dont il est difficile de s'extraire alors même que la musique balancée à la truelle fait tout son possible pour empêcher le spectateur de dormir. Ajoutez à cela le fait que ces gros plans hystériques se répètent continuellement tout au long du film, on obtient un des gros ratages de l'année. Et pourtant il y avait un vrai sujet porteur et intéressant sur la personnalité d'Armstrong, mais noyé au milieu de cette débauche de narines, il ne reste plus grand chose si ce n'est que même lorsqu'il y a une tentative de faire du cinéma, tout semble tellement fabriqué que ça en devient presque ridicule (cf. l'incroyable séquence de souvenirs lorsqu'il marche sur la lune, totalement ratée). Une seule chose à retenir de ce film : Claire Foy qui en un seul regard fait passer plus de choses et de sentiment que Ryan Gosling dans la totalité du film. Et pourtant Chazelle a du mal à la filmer sans secouer sa caméra.
Très bonne scéne d'ouverture qui nous plonge tout de suite dans le film contrairement à certaines critiques je ne trouve pas qu'il y ait des longueurs on s'intéresse à l'histoire qui est bien reconstituée et ryan gossling est émouvant il manque peut être un peu d'élément sur son intériorité, sur ce qui se passe dans sa tête par rapport à la pressio de l'événement. claire foy qui joue sa femme a une belle présence même si son personnage est en retrait certainement comme dans l'histoire réelle qui subit les choses et attend patiemment son homme... , mais dans une très belle scène elle remet les pendules à l'heure ...Cela dit l'amour demeure et c'est beau comme un tom cruise qui sourit de toutes ses dents. Enfin la mise en scène est indéniablement maitrîsée : bravo monsieur chazelle qui n'oublions pas est tout jeune. Il confirme donc son talent hors du commun après wiplash et la la land. bravo
Un film à l'image que semblait être son héros : sérieux, froid et implacable. Peu de fioritures et surtout pas de place pour les sentiments ou une quelconque émotion, Chazelle récite son cinéma et l'Histoire avec précision et pragmatisme, et si, durant les 2H20 du métrage l'on ne regardera jamais sa montre, on sortira malgré tout de la séance en se demandant si l'on a pris ne serait-ce qu'une once de plaisir...
Damien Chazelle est arrivé avec une seul idée en tête; la scène finale sur la Lune. Cependant on ressent une flemme tout le reste du film. Le Biopic ne cherche pas à être mémorable, la réalisation est neutre et la mise en scène ininventive. Le scénario se perd et passe deux heures à hésiter sur sa forme narrative. On commence à suivre la vie personnelle de Neil Amstrong mais on ne va pas au bout des choses, le film essaye de se rabattre sur la conquête de la Lune en elle même mais pas assez pour voir cet événement historique d'un autre regard, on voit même que le film s'apprête à parler du contexte de la Guerre Froide mais il oublie vite cet élément qui aurait pu apporter une personnalité au film. On se retrouve avec un réçit décousu n'ayant aucuns enjeux et ne sachant pas quoi raconter. On notera une très mauvaise gestion des acteurs avec un Ryan Gosling ne s'appliquant uniquement sur les scènes dramatiques (le reste du film il sourit sans raison?) et de la tention entre les personnages là où il ne devrait pas en avoir. Pour conclure First Man est un biopic oubliable comme il y en a énormément.
Après avoir vu le film, vous regarderez différemment le ciel et vœu vous rendrez compte que quelqu'un est allé là-haut... Ryan Goslin incarne parfaitement Neil Armstrong dans une histoire bien rodée mais quelque peu longue. Damien Chazelle a réussit sa mission : nous mettre la tête dans les étoiles. Et vous pourrez aussi remercier Spielberg à la production exclusive pour son professionnalisme...
Un bon film sur l'épopée de la conquête de l'espace, dans la lignée de l'étoffe des héros ! La personnalité de Neil Armstrong y est décrite sans fard mais avec beaucoup de profondeur.
Après "La la land", Damien Chazelle nous offre sa vision du premier pas lunaire avec son acteur quasi fétiche. spoiler: Le début est canon avec des effets sonores d'une qualité sans précédente, un entraînement ahurissement d'une entrée dans l'espace avec son vide intersidéral. Par contre, le seul et unique handicap de ce film reste ses trop nombreuses longueurs.spoiler: En effet, Damien à largement voulu mettre en avant sa vie de famille avec des scènes parfois incompréhensible et donc totalement inutiles. Ce qui fait que s'il on supprime toutes ces scène longues, le film ne dure pas 2h20 mais 1h45 ou même moins. Et ces scènes sont aussi accompagnées de visites de ses camarades de vol qui ne sauvent franchement rien. J'ai également eu l'occasion de découvrir la fameuse héroïne de "The crown", mais qui pour ce film n'a pas réellement grand chose d'extraordinaire à nous offrir spoiler: à part 1 ou 2 moments de tensions envers son maris . A part tous ces éléments-là, j'en reviens à la partie technique, je serais mais près à parié un beau billet que le film sera nominé aux catégories sonores des prochains oscars car ils sont tous simplement géniaux et d'un réalisme sans non à nous exploser les tympans. spoiler: Toutes les scènes de simulations ou même de voyage au travers des embarquements sont réalisées avec une précisions chirurgicale et encore une fois nous offre des rares moments d'intensité . Pour finir, Ryan n'est lui pas si transcendant que çà et spoiler: sa soit disant voir potentielle nomination à l'oscar ne me convainc pas du tout car il n'offre pas franchement pas de quoi impressionner plus que çà . Et réellement en conclusion, l'intégralité de la scène lunaire est magique en émotion grâce au vide sonore provoquer par cette première rencontre. Et l'on comprendra enfin pourquoi cette mission aura été d'une gravité sans nom, spoiler: à cause de l’impact du décès de sa fille et des nombreux morts suite aux essais sur Terre . Un film réaliste sur le plan technique mais trop long par moment et une interprétation pas plus extra que çà. Chazelle aura donc bien mieux réussit son musical que ce biopic.
First Man est une réussite. Chazelle confirme son talent de metteur en scène en transformant la conquête spatiale en histoire humaine, sensible, profondément triste et forte. D'une mission héroïque, il en retient les sacrifices humains, navigant entre intime et dépassement de soi, tout en nous faisant ressentir chaque instant comme si on était dans l'étroite capsule avec eux. Le patriotisme souvent mis en valeur dans ce genre de film est allègrement remplacé par une émotion permanente, rendant cette histoire définitivement plus humaine.