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Ju S.
3 abonnés
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4,0
Publiée le 19 octobre 2018
Un film magnifique, une musique envoutante et un petit côté "Interstellar" dans la mise en scène. Quelle histoire incroyable quand même! Un petit bémol concernant le jeu d'acteur de Ryan Gosling je pense qu'il y avait mieux à choisir. Quand à Claire Foy, j'ai découvert une actrice de grand talent à l'interprétation juste. Je conseille vraiment d'aller le voir au cinéma, on est transporté sur la surface lunaire, c'est magique!!!
Voilà un beau et grand film qui provoque de grandes émotions ! pas de longueur, les images sont belles, on est embarque avec les astronautes, c'est tellement réel! j'ai adoré ce film!
Il fallut que cela fût fait, il fallait qu’un hommage soit rendu à cet homme exemplaire qui incarna ce splendide exploit humain et technologique que fut la conquête de la Lune, dont peuvent justement s’enorgueillir le peuple américain alors que tout les autres n’en furent que spectateurs. Cette œuvre si mature par le rendu visuel et la force des personnages, sait rendre la tension produit des évènements parfois dramatiques qui rompent l’image trompeuse du bonheur. Nous y sommes, nous fonçons dans l’espace dans une boîte de conserve trépidante, nous tournoyons follement quand les tuyères s’affolent, nous sommes au bord de l’écrasement sauvé par le sang-froid d’un homme auquel la NASA clairvoyante a su faire confiance. Tiré d’un roman avec juste ce qu’il faut d’image ou de scènes imaginées autour d’un couple qui marqué par l’Histoire a subit sa propre histoire troublée, avec juste ce qu’il faut de fausseté pour ne pas faire documentaire et garder le rythme lors des scènes spatiales, cette pièce apportée par le cinéma à l’histoire humaine mérite d’être partagée par le plus grand nombre. Souvenons nous qu’il ya un ciel qui nous attends si nous nous donnons les moyens et ce ciel pourrait être la clef pour nous sauver, enfermés si nombreux dans les murs d’une Terre épuisable.
First man m'a laissé assez indifférente. Le film est ni bien ni mauvais, mais il n'a pas vraiment d'intérêt ou alors, il porte mal son titre. Plutôt que de l'appeler First Man et de laisser entendre que le film était une biographie de Niels Armstrong, il aurait dû porter le titre de Mission lune, car moi, à part la partie qui concerne sa fille, je n'ai rien appris sur Niels Armstrong et j'en sais même plus que ce que raconte le film. J'ai aussi trouvé, et cela malgré l'histoire qui concerne sa fille, que ça manquait de sentiment, d'émotion et de rythme. Les images sont belles, mais cela ne suffit pas.
Que de dire de ce film... Il est certainement un des plus grands biopic de ces dernières années, la bande originale te met dans des émotions tout le long du film. Et maintenant il faut quand même qu'on avoue que grâce a ce film Ryan Gosling fait parti des plus grands. Jamais j'aurai imaginé un rôle autant sérieux de sa part, 4,5/5 , La musique 5/5 , Ryan Gosling 5/5 , Claire Foy 5/5
J’y suis allé à reculons, en me disant qu’une histoire vraie qui finit bien dont on connaît tous la fin, pendant 2h22, à la gloire des américains, ça allait être difficile. Je me suis trompé sur toute la ligne. Quel film! Délicat, intelligent, spectaculaire, maîtrisé mais vivant, First man est une totale réussite. Partout où Nolan s’est perdu et a raté son Interstellar en se noyant dans des ambitions qui le dépassaient, Chazelle a réussi : le suspense est plusieurs fois palpable, les rebondissements nombreux, l’ampleur humaine, les émotions, les relations, la solitude d’un homme, ses blessures intimes, sa famille, les progrès de l’humanité par la technique, ou encore le regard éco-responsable, Chazelle rebondit après un LalaLand assez mou et assez mièvre, et signe un grand film.
On est loin des bons sentiments patriotiques américains qui animent généralement ce genre de film. C'est l'Histoire de la conquête spatiale au travers de la petite histoire, sombre, de Neil Armstrong, marqué par le décès de sa fille. J'ai ressenti des longueurs, un manque cruel de rythme. Je n'ai pas été envahi par l'émotion à laquelle je m'attendais. Restent les superbes images. Et l'angoisse liée à l'amateurisme des premiers vols bien rendue, qui fait froid dans le dos.
Il s'agit de la chonique des premières années de la conquête spatiale avec pour objectif la Lune... tout est bien documenté, cette chronique comme le titre l'indique est vue à travers le prisme de la vie de Neil Armstrong, premier astronaute de l'Histoire; mais c'est aussi un film très touchant quand on apprend les épreuves que le personnage a dû traverser, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel avant d'y arriver, on a tendance à sous-estimer la déterminiation et l'abnégation de ces premiers pionniers de l'espace alors qu'il s'agit de véritables héros, mais pas de ceux que l'on voit dans les livres, des héros de vraie vie, c'est en cela que ce film est exceptionnel car il rend parfaitement compte de la véritable odyssée que cette conquête a impliqué. Le tout est sobrement filmé, authentiquement interprété et la reconstitution historique est tout à fait saisissante de vérité. Les scènes finales raccordent le destin collectif au destin individuel de Neil Armstrong, est c'est purement sensationnel.
Un film époustouflant ! Damien Chazelle entre définitivement dans le cours des grands avec ce troisième (et toujours aussi bon) long-métrage.
Tout y est dans ce film, la vie étonnante, et pas toujours facile, de Neil Armstrong. Il est parfaitement incarné par Ryan Gosling, qui n'est pourtant pas un acteur que j'affectionne particulièrement. Mais la où le film est intéressant, c'est qu'il s'attarde également sur les femmes d'astronautes, dont la vie n'est pas simple non plus, quand on découvre les risques qu'ils prennent. Claire Foy est également magistrale dans son interprétation, on a l'impression d'être au cœur de cette famille. Les plans de Chazelle sur les visages de Claire Foy et de Ryan Gosling dans les scènes importantes sont à couper le souffle de réalisme.
Que dire ensuite des images, des scènes dans l'espace. Elles sont incroyables de réalité. Les scènes d'action du film sont prenantes, alors même que l'on connaît la fin de l'histoire. Justin Hurwitz fait parfaitement le boulot à la BO (encore une fois car les BO de Whiplash et La la land étaient déjà sublimes).
Alors oui, ce film est magistral. Encore faut-il être conscient d'aller au cinéma pour voir un biopic et non Gravity. Le film s'oriente principalement sur la vie de Neil et de sa famille. Sur les différentes missions des astronautes et sur les risques qu'ils ont entrepris à cette époque. Le film n'est donc pas bourré d'actions mais c'est justement pour cette raison, qu'il est à part et complètement réussi.
Damien Chazelle est arrivé avec une seul idée en tête; la scène finale sur la Lune. Cependant on ressent une flemme tout le reste du film. Le Biopic ne cherche pas à être mémorable, la réalisation est neutre et la mise en scène ininventive. Le scénario se perd et passe deux heures à hésiter sur sa forme narrative. On commence à suivre la vie personnelle de Neil Amstrong mais on ne va pas au bout des choses, le film essaye de se rabattre sur la conquête de la Lune en elle même mais pas assez pour voir cet événement historique d'un autre regard, on voit même que le film s'apprête à parler du contexte de la Guerre Froide mais il oublie vite cet élément qui aurait pu apporter une personnalité au film. On se retrouve avec un réçit décousu n'ayant aucuns enjeux et ne sachant pas quoi raconter. On notera une très mauvaise gestion des acteurs avec un Ryan Gosling ne s'appliquant uniquement sur les scènes dramatiques (le reste du film il sourit sans raison?) et de la tention entre les personnages là où il ne devrait pas en avoir. Pour conclure First Man est un biopic oubliable comme il y en a énormément.
Malgré les bonnes critiques je reste sur un film que j’ai pas du tout accroché il y a un maximum de longueur et vieux dans les années 60 .... le film ne fait pas réel sur l’espace bref pas terrible !
Voilà un projet auréolé de base d'une très bonne presse : un sujet porteur susceptible de flatter le patriotisme US (la conquête spatiale), un réalisateur entré au panthéon des chouchous médiatiques depuis La La Land, un interprète principal quasiment in-critiquable (et pourtant surcoté), alors chef d’œuvre ? La formidable séquence d'ouverture le laisse penser, un atterrissage-catastrophe filmé avec une vista stupéfiante pour ce non-spécialiste du cinéma d'action qu'est Damien Chazelle. La présence de Steven Spielberg dans l'équipe de tournage constitue sans doute un élément de réponse. Il en sera de même pour les différentes scènes d'explorations spatiales ou de manœuvres aériennes chaotiques, teintées d'une élégance ostensible sans être grossières. Le couac réside dans le manque d'équilibre entre le versant héros insubmersible et celui du simple père de famille meurtri par la perte d'un enfant. Le pitch promettait une plongée intime dans un grand moment d'histoire, nous assistons à une belle mais énième mise en exergue de la rivalité USA/URSS durant la Guerre Froide. Claire Foy donne tout pour nous convaincre dans sa partition d'épouse investie, sans parvenir à nous toucher pleinement. Quant à Ryan Gosling, on peut de nouveau déplorer son visage semi-figé à deux expressions et demi (à l'image de ses médiocres prestations dans Drive et Blade Runner 2049), sa censément profonde « intériorité » comme l'affirment ses idolâtres. Film dispensable et finalement peu instructif sur le sujet traité. La réussite sur le plan technique ne parvient pas à masquer les fêlures d'une coquille vide.
Avec "First Man", Damien Chazelle s'émancipe de ses thèmes de prédilection, après "Whiplash" et "La La Land". Inspiré de la biographie de James R. Hansen, le réalisateur dépeint ici un héros ainsi qu'un événement qui a marqué l'histoire de l'humanité. Au delà de la prouesse humaine et technologique, ce biopic se concentre en parallèle sur la vie privée de Neil Armstrong et met en exergue un enjeu psychologique qui constitue tout l'intérêt au film. Qui ne connait pas Neil Armstrong ? Le premier homme a avoir marché sur la Lune. Après avoir fait la guerre en Corée, il intègre le groupe d'astronaute de la NASA en 1962. Il y accomplira deux missions de taille : Gemini 8 et Apollo 11. "First Man" relate celles-ci ainsi que ses entrainements, son tempérament lunaire et sa vie familiale, fortement influencée par son ambition démesurée. L'une des grandes forces de "First Man", c'est que c'est du grand spectacle ! Le manque de suspense (eh oui, on connait tous le fin mot de l'histoire) est comblé par une mise scène brillante et virtuose. L'épique se confond habilement avec la vie privée de Neil Armstrong, et ce parallèle participe grandement à la densité émotionnelle du film mais aussi à la complexité lunaire du personnage. Certes, les missions nous embarquent de façon très immersive au coeur de l'espace au sein des petits cockpits et la puissance sonore et visuelle de ces moments ont le mérite de nous faire perdre tous nos repères. J'ai personnellement apprécié les quelques envolés lyriques lors de ces quêtes spatiales rappelant discrètement la marque de fabrique musicale de Damien Chazelle. Mais les scènes familiales sont tout aussi essentielles, voire davantage car elles structurent l'homme derrière le héros ; on découvre le père, le mari. On comprend alors mieux ses motivations et son obstination à accomplir une mission qui pourrait paraitre suicidaire. La maladie de sa fille, la relation avec sa femme, l'omniprésence des décès autour de lui dessinent un personnage profond et blessé, lunatique et ambitieux. En cela, la performance de Ryan Golsling (dont le jeu monotone est souvent critiqué) colle très bien au personnage et contribue à l'ambiguïté et à la discrétion émotionnelle de l'astronaute. Claire Foy, dans le rôle de sa femme, apporte une sensibilité ainsi qu'un point d'attache terrien solide qui l'empêchera de minimiser ses responsabilités de père et de mari. S'il fallait titiller un peu, je dirai que les histoires se passant dans l'espace commencent à sentir le déjà-vu. Après "Interstellar", "Seul sur Mars", "Life", "Gravity" pour ne citer qu'eux, ce décor commence à devenir commun et a du mal à se réinventer et à nous fasciner pleinement. Certes, l'oeuvre est parfaite en tout point de vue mais manque peut-être d'accroche inédite. Cela n'empêche pas de passer un bon moment mais j'avoue avoir senti les deux et demie...
Le premier pas sur la Lune m'est apparu comme un prétexte à une Hollywooderie collante et pleine de flonflons. Il y a pourtant des scènes sur la conquête spatiale, des images d'archive montrant le contexte politique, mais c'est haché par d'interminables scènes sur la vie familiale de Neil Amstrong, peu intéressantes et construites à grands coups de clichés hollywoodiens. Je n'allais pas voir ce film pour voir de gentils papas américains jouer avec leur enfant sur la pelouse du jardin, ou de gentils voisins américains se congratuler dans des dîners amicaux. Je me suis assez vite déconnecté du film, et le rictus inexpressif figé sur le visage de Neil Amstrong, ou le visage fermé et dur de son épouse ne m'ont pas aidé à me reconnecter