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    First Man - le premier homme sur la Lune
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    657 critiques spectateurs

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    Greg A.
    Greg A.

    49 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Damien Chazelle change de registre et nous offre le biopic de Neil Amstrong , le premier homme à avoir marché sur la lune ; Ryan Gosling s'en sort plutôt bien en tête d'affiche et le reste du casting également . La réalisation est époustouflante , par moment on s'y croirait , avec eux , c'est très réaliste ! Les scènes marquantes du film sont accompagnées d'une super bande son , ou alors du silence le plus total . On pourra peut être reprocher quelques longueurs lors des scènes du quotidien mais bon ça fait partie de l'histoire . De l'entrainement jusqu'à l'exploit en passant par la catastrophe et le désespoir , un très bon film . 16.5/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Un film marquant. Marquant pour son réalisme, sa puissance et toute la tension qu’il nous transmet. Je recommande vivement ce film pour sa beauté, il est vraiment sublime et spectaculaire, il nous offre une vision complète de la société de l’époque, tous les enjeux et les rêves des hommes et des femmes qui ont donné leur vie pour conquérir l’espace.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Film complotiste qui soutient que la NASA financé par le congrès américain a envoyé trois types dans une boîte de conserve pour marcher sur la Lune afin de gagner une course avec l'URSS. Je reste sur l'idée du documentaire d'Arte diffusé un premier avril comme quoi Kubrick a tout filmé...

    Franchement, je n'ai pas vu grand intérêt à ce film et je me suis pas mal ennuyé. Alors oui il a des qualités, notamment parce Ryan Gosling ne singe pas Neil Armstrong, il n'est pas là avec 100 kilos de maquillage à tenter de faire semblant d'être Neil... On dit que c'est lui, ça fonctionne plus ou moins (plus moins que plus, parce qu'il est assez insupportablement mutique) et puis c'est tout, le film peut commencer.

    Il y a quelques idées sympas, je pense notamment à un raccord bien trouvé entre Gosling qui caresse les cheveux de sa fille et le plan d'après on devine immédiatement un enterrement. On évite pas mal du pathos, déjà que le film je le trouve assez sensible et larmoyant car toujours à fleur de peau, que pourrait causer le fait de montrer un gamin mourir à l'écran.

    Cependant j'ai un vrai problème avec la mise en scène, alors oui, elle permet vraiment de comprendre à quel point les astronautes sont vulnérables et ça fonctionne très bien. On voit tout qui tremble, on voit les astronautes mourir un à un, présentant Armstrong limite comme un survivant et donc on arrive à sentir le danger, alors qu'on sait très bien qu'il a fini par marcher sur la Lune, il n'y a aucun suspens là-dessus. J'ai bien aimé ce côté là parce que ça me rappelle un autre domaine qui me passionne : l'alpinisme, où en fait tous ou presque meurent les uns après les autres dans des accidents tragiques. On sent dans le film que c'est un exploit de réussir à faire ce qu'ils ont fait, mais surtout qu'ils ne sont pas aidés par la technologie, bien au contraire, que c'est les qualités des humains qui font tout.

    Mais le problème c'est que la caméra tremble tout le temps, même lors des scènes intimistes, même lors des dialogues, atténuant finalement l'intensité des scènes de vol, puisqu'en fait oui ça tremble et même ça tremble beaucoup, souvent ce qu'il se passe à l'écran est difficilement lisible, mais ça tremble juste plus que d'habitude. Et c'est dommage, surtout que franchement j'ai décroché du film à de nombreuses reprises à cause de ça, parce que c'est insupportable d'avoir le moindre dialogue filmé par un parkinsonien.

    Aussi le film semble ouvrir des portes qu'il n'explore jamais. J'ai vraiment eu l'impression que Buzz Aldrin était un enfoiré de première, alors peut-être qu'il l'était... mais ça m'intéressait ça, je m'en fous de Armstrong joué à la larme à l’œil qui se tape un spleen et qui se morfond dans la mélancolie, au contraire, ça m'insupporte... Par contre j'ai l'impression que Armstrong n'aime pas Aldrin, ouais je veux en savoir plus... On ne sait rien sur eux, sur leur relation... Tout est trop centré sur lui, son petit nombril, sa souffrance... alors qu'à côté on avait des trucs un peu plus intéressants à explorer...

    Et puis, il y a des scènes qui fonctionnent difficilement, genre l'adieu à ses gamins juste avant de partir sur la Lune... Je trouve ça tiré par les cheveux, tout le monde en fait des caisses, la mère, le père... ça m'ennuie tellement...

    Alors qu'en vrai ça aurait pu être passionnant de savoir comment on dit adieu à ses enfants avant de partir dans une mission quasi suicidaire...

    Aussi, j'aurais bien aimé savoir ce qu'ils ont fait pendant les 4 jours du voyage... ce qu'a fait Collins resté en orbite autour de la Lune... comme il se sent de ne pas pouvoir fouler le sol lunaire ? quitte à allier grand spectacle et choses plus intimistes, il y avait plein de choses à montrer, à dire... Mais non on reste sur Armstrong en plein spleen... et Gosling qui en fait des caisses pour avoir l'air mélancolique...

    Bref, c'était vraiment pas pour moi... je trouvais même que le décollage de la mission Apollo 11 manquait d'ampleur avec ses gros plans successifs et qu'en fait un plan large aurait mieux rendu le truc... J'ai même fini par piquer du nez après la fameuse phrase lors de l'alunissage, parce que j'en avais vraiment plus rien à foutre...

    C'est quand même fou d'arriver à rendre le truc si intense par moments et de se trimballer des casseroles de pathos derrière...
    Si certains aiment tant mieux, mais sans moi...
    Seemleo
    Seemleo

    66 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    69, année lunatique : Le pitch First Man est un sacré défi pour n'importe quel cinéaste. L'histoire d'un des hommes les plus célèbres du monde et de son parcours parfaitement connu, ne laisse aucun suspens à développer.

    Le réalisateur s'en sort avec les lauriers. Il axe son approche sur les sensations et nous fait vivre de manière charnelle la conquête de l'espace de vaisseaux sans informatique, ni GPS, où des boites de conserve sont propulsées dans le noir sidéral avec le plan en papier de l'espace posé sur les genoux. Où les personnes au sol ne peuvent pas grand chose une fois l'engin décollé.
    Comme les premiers aviateurs, les pilotes partent sans aucune sécurité à la merci du moindre pépin.

    Le deuxième axe, c'est la conséquence de la profession de Neil Armstrong sur sa vie de famille, sa femme et ses trois enfants. La situation est plutôt dure, puisque à chaque départ, son retour est hypothétique.

    La caméra bouge, tremble, zoom et dé-zoom. Mais l'image à l'instar des autres films du réalisateur, est toujours riche et pertinente. On s'ennuie rarement durant ses deux heures et cela permet à ceux qui n'étaient pas nés à l'époque de réaliser l'importance de la conquête de l'espace dans les années 60. Le premier alunissage fait partie des rares événements où l'on associe son propre vécu avec l'actualité. A l'instar du 11 septembre 2001.
    Al L
    Al L

    19 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Après nous avoir conquis avec Whiplash et l'excellent La La Land, Damien Chazelle revient avec un tout autre registre. Cette fois il vient conquérir l'espace et plus précisément la Lune. Et l'a t'il décroché avec cette biopic sur Neil Amstorng ? À mon goût, tout fait.
    On retrouve une histoire totalement focalisé sur Neil Amstrong. Damien Chazelle dépeint avec émotion le portrait de ce grand astronaute. On notera que la réalisation est ici surprenante, mais qui prend tout son charme dans les plans rapprochés sur Neil, apportant à mon sens tout le charme du film. Le réalisateur arrive à créer une intimité entre le spectateur et Neil, nous permettant de mieux comprendre et ressentir le vécu de ce "premier homme sur la Lune".
    Beaucoup pourront critiquer le fait que le film ait oublié des personnes phares de la mission Apollon 11 et même certains éléments à la concrétisation de cette dernière. Mais au contraire, à mon sens ce film a été réalisé pour mieux cerner la personnalité de Neil Amstrong, sur son ressenti, ses émotions et les difficultés qu'il a traversé pour enfin arriver à cette événement du 20 juillet 1969.
    Cette réalisation nous change des différents films qu'on a pu voir sur la conquête de l'espace. Avec ces plans rapprochés, Damien Chazelle permet aux spectateurs d'être totalement captivé et submergé lors des lancements, et on est littéralement embarqué avec les astronautes.
    Rajoutant à cela le superbe jeu des acteurs que ça soit de Ryan Gosling ou Claire Foy; la sublime photographie de Linus Sandgren, la BO envoutante de Justin Hurwitz, les techniques de tournages utilisées pour recréer au plus près les scènes de décollages et ce choix d'utiliser moins de VFX, permettent au film d'avoir un réalisme fou et captivant.
    Vraiment Damien Chazelle confirme avec ce film son talent dans un genre totalement different. Et tout cela donne envie d'une seule chose : le retrouver rapidement pour nous transporter encore une fois "dans les étoiles".
    Francis P
    Francis P

    6 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 octobre 2018
    Je pense que je vais être à contre-courant de l'opinion générale, mais tant pis.
    Je pense que Damien Chazelle est en passe d'obtenir le prix du metteur en scène le plus surfait de l'année. Après avoir réussi (?) à tourner une comédie musicale avec deux acteurs qui ne savent ni chanter ni danser (ce qui je le reconnais est une sorte d'exploit dans le ridicule), il récidive en nous donnant un reportage de
    plus de deux heures sur les narines de Ryan Gosling. Ce qui a priori aurait pu se comprendre vu qu'il fallait bien pallier à l'absence de jeu de cet acteur (aussi surfait que son réalisateur), mais qui finit quand même par rapidement lasser.
    La mise en scène (?) se résume donc à ces gros plans sur le nez de Gosling mis en avant par une caméra atteinte de la maladie de Parkinson.
    Le manque d'un minimum de mise en scène caché derrière ce truc de réalisateur incapable de planter son décor et de construire ses plans provoque un ennui dont il est difficile de s'extraire alors même que la musique balancée à la truelle fait tout son possible pour empêcher le spectateur de dormir.
    Ajoutez à cela le fait que ces gros plans hystériques se répètent continuellement tout au long du film, on obtient un des gros ratages de l'année.
    Et pourtant il y avait un vrai sujet porteur et intéressant sur la personnalité d'Armstrong, mais noyé au milieu de cette débauche de narines, il ne reste plus grand chose si ce n'est que même lorsqu'il y a une tentative de faire du cinéma, tout semble tellement fabriqué que ça en devient presque ridicule (cf. l'incroyable séquence de souvenirs lorsqu'il marche sur la lune, totalement ratée).
    Une seule chose à retenir de ce film : Claire Foy qui en un seul regard fait passer plus de choses et de sentiment que Ryan Gosling dans la totalité du film. Et pourtant Chazelle a du mal à la filmer sans secouer sa caméra.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Damien CHAZELLE raconte avec brio le parcours, de 1960 à 1969, du premier homme à fouler la Lune. Il le fait superbement en restant au plus près de son personnage, un pied sur terre et la tête dans les nuages, écartelé entre son destin fabuleux et ses tragédies intimes. Dans un registre idéal pour lui, Ryan GOSLING livre une interprétation remarquable dans la peau de l'astronaute Neil ARMSTRONG. Il donne toute sa force à ce biopic fascinant, alors que les scènes de l'alunissage du 20 juillet 1969 se révèlent spectaculaires filmées en IMAX.
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    48 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Simple et efficace. La réalisation se laisse regarder, les acteurs sont au top, et l'atmosphère suit le reste. Je n'ai cependant pas retrouvé la patte que je recherche dans ce genre (notamment celle du chef-d'oeuvre Whiplash). Mais il n'en reste pas moins un biopic intéressant à savourer et à faire partager.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    La La Land se terminait pare une scène poignant dans laquelle Ryan retrouvait par hasard Emma, il lui jouait un magnifique morceau de piano, et on se disait qu'entre deux tout était encore possible mais finalement leur passion allait l'emporter et chacun repartir de son coté.
    First Man se termine par une scène comparable. Neil Armstrong retrouve sa femme à l'issue du vol de Appollo 11, pour cause de quarantaine une vitre les sépare. Ils échangent des regards, aimeraient se dire quelque chose mais rien, un grand vide comme celui que Neil a traversé pour aller poser le pied sur la lune. Sa passion le sépare à jamais de sa femme.

    Ce film montre combien les astronautes de l'époque était une "bande de garçons jouant avec des maquettes" comme le dit dans le film la femme de Neil. Tout y était tellement artisanal.

    Deux choses me manquent à la fin du film que j'ai beaucoup aimé cependant : 1) pourquoi Neil se lance t il dans cette aventure folle ? Pour sa fille décédée ? cela parait quand meme un peu court et mélodramatique. Et puis 2) pourquoi ont ils choisi neil armstrong, pourquoi lui ? Les raisons qui ont poussé à son choix manquent.

    Enfin j'aime beaucoup Ryan Gosling mais il faudrait qu'il sorte de son personnage d'autiste de sentiments, muré dans son silence ...
    SuperJS
    SuperJS

    35 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Un très bel hommage à la conquête spatiale, à ces hommes qui ont risqué leurs vies pour accomplir le rêve d’autres hommes (enfin pas tous et le film effleure hélas à peine les contestations et donc les réflexions au sujet du bien fondé de cette conquête et des milliards dépensés). Beaucoup de réalisme, même si c’est plus la dimension psychologique des personnages qui est mise en lumière que l’aspect technique. Pas un film d’action ni sensationnel, quelques longueurs hélas. Très bonne prestation des acteurs, crédibles.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Damien Chazelle constitue indéniablement un réalisateur de génie. Depuis son long-métrage, « Whiplash », il démontre une capacité à la mise en scène incroyable, qui grandit en habileté et en ingéniosité. Personne ne contestera le sens inouï du placement de la caméra, des lumières, et du jeu des comédiens. Damien Chazelle est un cinéaste qui partage et défend une véritable vision de ce que doit être le cinéma. On n’est pas loin d’auteurs comme Spielberg ou Coppola qui ont donné au cinéma un élan nouveau.

    Car Dieu sait si raconter les années avant que le premier homme ne marche sur la lune en plus de deux heures vingt, relève de la gageure. Certes, il faut rassembler des moyens considérables pour parvenir à retracer ce témoignage historique et surtout à rendre crédible la reconstitution de l’univers technique et domestique des années 60. Si les technologies présentées paraissent à ce jour amplement dépassées, on se rend de l’exploit scientifique qu’il a fallu pour parvenir à faire poser deux hommes sur la lune. Force est de constater que nous n’avons toujours pas reproduit l’exercice depuis 1972.

    Chazelle déploie avec un talent indicible l’univers de la NAZA où évolue la perle de la technicité. Mais le cinéaste échappe au risque du dogmatisme intellectuel de la réussite américaine. Il parvient à décrire un homme complexe, Neil Armstrong, interprété par un Ryan Gosling tout juste stupéfiant, qui est tout aussi génial que désagréable. Du coup, le film dégage une ambiance assez dérangeante, montrant que la singularité de certains grands hommes s’exprime aussi dans un rapport à la vie quotidienne très difficile. La paternité et le rapport aux femmes mis en exergue chez Armstrong font froid dans le dos quand on voit l’énergie dont il est capable pour s’engager dans ce projet.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    J'allais voir ce film sans attente particulière, et j'ai été particulièrement surpris. Pas d'ennui, captivant jusqu'au bout. Le film est épuré de descriptions trop techniques et trop théoriques sur la recherche et le développement technologique. Un bon compromis a été fait entre le divertissement, les séquences spectaculaires liées aux essais, les belles images, et l'aspect documentaire. ici, le film se concentre sur un personnage : Neil Armstrong. Son tempérament et son caractère et ses émotions sont très bien représentés. Les personnages associés, notamment Buzz Aldrin sont largement en retrait. Un mal pour un bien, le cinéma ne pouvant se permettre en à peine plus de deux heures, de traiter en profondeur tout un pannel de personnages tout aussi importants. Ici, le choix a été de s'imprégner d'un seul homme, permettant de créer un lien affectif suffisamment prégnant avec le spectateur et d'éviter l'absence d'empathie généralisée liée à un surplus de personnages insuffisamment exploités. Il en résulte un film intéressant, captivant, et particulièrement humain et émouvant.
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Damien Chazelle se plaît à reconsidérer les heures glorieuses du passé. Après la comédie musicale, fleuron de l’âge d’or d’Hollywood, revisitée dans « La La Land » avec talent mais pour en montrer les limites, voici la conquête spatiale, rien de moins. C’est à Neil Armstrong en personne, interprété par l’impeccable Ryan Gosling, qu’est consacré ce nouveau film.
    Mais il ne s’agit pas, pour Damien Chazelle, de statufier ce héros. Il le met en scène, non seulement en tant que vaillant astronaute à qui est confiée la prérogative d’être le premier homme à poser le pied sur la lune, mais aussi en tant qu’époux et père de famille qui, dès le début du film, subit le choc de la perte de sa fille Karen, 2 ans, décédée d’une tumeur au cerveau. Même si cela n’est jamais explicité formellement dans le film, on devine que ce deuil marque à jamais Neil Armstrong et livre l’une des clés de son comportement, voire de ses audaces.
    Car, si le héros s’engage à fond dans l’aventure de la conquête de la lune, sur fond de compétition avec une URSS triomphante qui se délecte de compter ses victoires dans ce domaine, c’est au prix d’un éloignement de plus en plus grand d’avec sa famille, sa femme et ses deux garçons. spoiler: Une des scènes du film, l’une des plus bouleversantes, nous révèle à quel point l’épouse de Neil Armstrong a dû supplier ce dernier de parler à ses enfants la veille de son grand départ, de celui dont peut-être il ne reviendrait pas, celui qui le conduisait jusqu’au sol lunaire où il devait poser le pied.

    Très appliqué, très soigneux, Damien Chazelle montre combien l’aventure était risquée (plusieurs de ceux qui ont participé aux essais de la NASA en sont morts). Quand les engins (Gemini puis Apollo) quittent le sol terrestre, ils sont si secoués, si grinçants de partout, qu’on se demande comment ils ne se désintègrent pas. De ce point de vue, le film est très impressionnant, sans apporter cependant grand-chose de nouveau par rapport à ce qu’on a déjà vu au cinéma. Restent les personnages : l’énigmatique Neil Armstrong qui semble presque désireux de s’éloigner des réalités terrestres et sa femme qui, lorsqu’elle l’avait rencontré et été courtisée par lui, pensait avoir affaire à un homme bien tranquille.
    Stormtrooper62
    Stormtrooper62

    45 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    J'attendais ce film avec impatience,il ne m'a pas déçu. D'abord l'interprétation de Ryan Gosling qui est fantastique et qui arrive à faire passer le spectateur par toutes les émotions dans ce film.Il est touchant,et le plus important il n'est pas dans l'excès en essayant de "surjouer".
    Et ensuite il y a le film en lui même,qui durant presque 2h30,nous montre d'une manière incroyable le chemin parcourut par Neil Armstrong que ce soit en tant que pilote,sur Gemini 8 et la mission Apollo.
    Les décollages des différentes fusées sont filmés de la meilleure des manières en enchainant des plans larges,vue sur les pilotes,vue subjective depuis le scaphandre d'Armstrong et qui montre à quel point les astronautes sont vulnérables dans cette "boite de conserve".
    De manière générale,les plans subjectifs ou larges sont utilisés au moment opportun,appuyés par une photographie et une BO excellente.
    Mais là où il ne fallait pas se rater,c'est le point culminant du film et l'arrivée sur la Lune. Cette séquence est incroyable car on sent que le réalisateur à pousser le réalisme à son maximum. Entre la difficulté des astronautes pour se poser et l'ouverture de LEM ,point d'orgue du film où plus aucun son ni musique ne retentit,seulement la voie des astronautes.C'est sans doute l'une des plus belles scènes que j'ai vu au cinéma.
    Exceptionnel.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Un film décevant sur les tranches de vie choisies pour représenter cette épopée.
    PLV : les scènes de décollage vécues de l'interieur rendent très bien à l'écran.
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