Bouzi Bouzouf aime le dernier épisode de la saga horrifique « Vendredi 13 », dernier non pas parce qu'il n'y en aura plus d'autre après, mais parce qu'il s'agit de l'opus le plus récent. Bouzi Bouzouf l'avait déjà vu il y a quelques mois mais il est quand même allé louer hier l'édition Blu-ray au vidéoclub du coin (pour épater sa soeur avec son nouveau lecteur et sa nouvelle télé Full HD, en fait). Si Bouzi Bouzouf a apprécié ce film, c'est parce que, tout d'abord, en dehors de ses qualités intrinsèques, il est un grand admirateur de Jason Voorhees, ce dandy certes peu causant mais sacrément philanthrope puisque sa profession consiste à oeuvrer pour le bien de l'humanité en débarrassant celle-ci des jeunes gens décérébrés avant qu'ils ne se reproduisent et mettent au monde des individus qui seront à leur tour décérébrés (et dans l'épisode qui nous occupe, les djeun's qui vont permettre à Jason d'abreuver sa soif d'humanisme sont VRAIMENT décérébrés, leurs seules aspirations existentielles pouvant être résumées par les quatre mots suivants : thune, drogue, alcool, sexe ; le film stigmatise bien sûr une certaine futilité du mode de vie occidental). Bouzi Bouzouf aurait adoré lui aussi, à l'instar de son idole, décimer à la hache des troupeaux entiers de jeunes moutons écervelés sans se poser de questions (ainsi que les moins jeunes, d'ailleurs) mais, malheureusement, son surmoi – cette petite voix dans sa tête qui lui dit qu'il est mal de tuer quelqu'un mais qu'en plus, s'il le fait, il aura de grosses emmerdes – l'en empêche (quelle chance il a, Jason, de ne pas avoir de surmoi). Ensuite et enfin, si Bouzi Bouzouf aime ce « Vendredi 13 », c'est parce que le réalisateur Marcus Nispel propose, une fois de plus, une très belle mise en scène (certains plans sont magnifiques (Bouzi pense notamment au meurtre du *pas de spoiler * à travers la porte (allez donc mater le sous-estimé « Pathfinder » du même Nispel))), et parce que le chef-op propose une très belle photo.