Surfant naturellement sur le revival qu'a subi le slasher à la fin des années 90 grâce au succès de l'excellent Scream de Wes Craven, Urban Legend tire son épingle du lot grâce à une série de meurtres particulièrement originaux, basés sur les légendes urbaines américaines. Ainsi, pas moins d'une dizaine de légendes sont mises à profit pour des meurtres sanglants encore jamais vu au cinéma. Réalisé par le totalement inconnu Jamie Blanks, le long-métrage ne souffre d'aucune baisse de rythme et, bien au contraire, bénéficie d'une mise en scène soignée et attrayante. Quant au scénario, il suit certes le schéma basique du slasher (des meurtres, une héroïne sceptique, une fête finale, etc...) mais propose également une véritable banque de données sur les légendes urbaines qui, il faut l'admettre, nous échappe à nous autres européens. Placées discrètement dans le film, le plus souvent à travers des répliques ou des anecdotes, ces fameuses légendes se mêlent agréablement à la nouvelle génération de teenagers américains nourris aux dires des anciens et par conséquent moins effrayés. Ils en feront bien évidemment les frais. Ainsi, avec sa très bonne interprétation mêlant jeunes talents (Jared Leto, Michael Rosenbaum), acteurs de teen-movies (Tara Reid, Joshua Jackson) et vieux de la vieille ici en caméos (Robert Endglund et Brad Dourif), son scénario travaillé et ses meurtres sanguinolents, Urban Legend s'intègre parfaitement au neo-slasher de la fin des années 90. Un vrai régal !
Ce n’est ni le meilleur ni le pire des films du genre mais il se laisse toutefois regarder. Beaucoup de meurtres dont on ne sait pas vraiment l’utilité si ce n’est faire ou essayer de faire peur. Mais trop de tuerie tue la crédibilité. Enfin je vous laisse juge
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5,0
Publiée le 31 mai 2020
Je n'avais plus vu Urban Legend depuis au moins 15 ans. Quand je pense aux films de cette époque je pense généralement aux films pour adolescents. Je pense à la mode et au maquillage et aux coiffures si spécifiques à cette période. Urban Legend s'intègre parfaitement dans ce moule et quand je le revois, je ressens cet étrange sentiment de nostalgie pour une époque. Bien sûr, le film n'est pas parfait mais c'est amusant. Il sait que les personnages sont des stéréotypes à l'emporte-pièce et les fans pourront deviner qui vit ou meurt au premier coup d'œil. Brad Dourif et Robert Englund sont là pour ajouter un peu de plaisanteries amusante. Sasha obsédée par le sexe est condamnée à partir du moment où elle apparaît à l'écran. Mais nous ne nous soucions pas de savoir si elle vit ou meurt, nous voulons savoir à quel point sa mort sera créative. Les critiques ne vont pas aimer ça. Les cinéphiles ne vont pas aimer ça. À moins que vous ne regardiez en gardant à l'esprit qu'il s'agit d'un slasher. Et en tant que slasher Urban Legend est parfait...
Slasher-movie des plus classiques mais elle réussie à ressortir du lot grâçe à une très bonne prestation de la part des comédiens. Une bonne fin mais toujours aussi lourd lorsqu'il s'agit de s'expliquer sur les raisons du tueur.
Un énième slasher issu de la mouvance post-Scream. Rien d'original à l'horizon, le canevas reste exactement le même que celui de Scream. En moins bien, évidemment. Les seuls éléments qui font éviter à ce film un statut de bousasse, c'est le côté plutôt sympathique des meurtres liés à des légendes urbaines et la crédibilité du mobile du tueur. Pour le reste, rien de particulier à se mettre sous la dent. Tout a déjà été vu, et en dix fois mieux.
Retrouvez la critique de Matt en intégralité et en vidéo sur Youtube :
Certes, on ne peut pas vraiment que le film est un chef d’œuvre du genre, mais c'est le genre de slasher de série B, qui ne s'en sort pas si mal. On arrive même à avoir quelques frissons à certains moments sans égaler les classiques de l'horreur.