Deux étoiles pour Paris. Et c'est tout. Le film est absurdement invraissemblable, les répliques sont à chier, aucun suspense, le scénario tient sur un quart de feuille de PQ. Dommage, ils auraient pu faire un truck bien. j'avais adoré taken pourtant, qui lui est un bête film d'action, mais un bon film d'action.
Ça va à 250 km/h, le scénario est épais comme du papier à cigarette (Besson sur un coin de nappe ?), mais on prend un plaisir coupable à suivre un Travolta bourré de testostérone et un Rhys-Meyers dépassé par la tornade. Pour le reste, c'est spectaculaire et laisse finalement un goût de trop peu.
Un film d'action et d'espionnage franco - américain qui est assez divertissant avec comme acteurs John Travolta et Jonathan Rhys - Meyers. Les scènes d'actions sont très efficaces et le scénario est légèrement convenu.
Le scénario est totalement vide (comme souvent chez Besson) et le principal attrait de ce film réside dans le scènes de castagnes qui mettent en valeur un Travolta qui a certes beaucoup grossi mais qui paraît en pleine forme même si il en fait des tonnes et devient très vite agaçant. Tout juste divertissant.
"From Paris with Love" et loin d'être le navet tant décrié et même bien au contraire. Le 1er quart d'heure passé, le film ne nous laisse aucuns temps morts. Scènes de courses poursuites, gunfights, bastons, tous les ingrédients du bon film d'action sont ici réunis. De plus la réussite majeure du métrage reste certainement le duo "John Travolta" (excellent en agent spécial musclé) et "Jonathan Rhys Meyers" (En petit nouveau largué par les évènements) qui fonctionne à merveille. Alors oui, le scénario ne casse pas des briques, ils y a pleins d'incohérences, mais l'objectif principale est surtout de nous livrer un "Blockbuster" musclé et décérébré, genre qui manque cruellement en France. De loin une des meilleurs production "Besson" depuis "Taken" !
J'ai toujours dit qu'il ne faut pas se fier aux échos qu'on entends sur un film et toujours se faire son propre avis, c'est l'exemple typique avec ce film que certains m'avaient présenté comme simpliste et bourrin et d'autres comme étant assez jouissif. Et bien au final il est un peu des deux, car il est vrai que si l'on additionne les temps morts (ceux sans pétarades) on obtient à peine la durée moyenne d'une pause pipi et que la compréhension du scénario se dispense d'un Q.I élevé, il faut reconnaître que cette simplicité à quelque chose de libérateur. Je m'explique : j'ai vu beaucoup de films sur les mafieux, les trafics de drogues ainsi que la difficulté pour les faire tomber (agent infiltré, espionnage etc) ils étaient probablement assez proche de la réalité mais pour une fois ça fait du bien de juste voir John Travolta dégommer simplement tout le monde en partant du dealer de base et en remontant jusqu'au big boss. D'ailleurs en parlant de Travolta c'est vraiment lui la clé de voute du film, tout tourne autour du coté déjanté de son personnage, complètement barré avec une banalisation totale du meurtre et de la violence. Bon après en dehors de lui le niveau redescend assez bas : histoire terroriste à base d'islamisme, histoire d'amour rien qui vaille vraiment le détour. Une fois encore c'est un film à voir exclusivement en version originale (ne serait ce que par respect pour Travolta ^^), avec un peu de second degré, deux trois potes, un pack de bière, trois pizza et beaucoup de légèreté :).
Je suis toujours partant pour un bon film d'action. Alors ouais, ici ça tire à gogo, ça bastonne à donf. Mais ça suffit pas à en faire un bon film. Au bout de 20 minutes j'avais le doigt crispé sur STOP. Vers la trentième, j'ai appuyé.
On ressent tout l'effet Besson avec ce film. Mélange de tous ces grands films (Transporteur, Taxi, Taken), "From Paris With Love"ne réussit pas le pari d'offrir un spectacle alléchant, bien réalisé et efficace tout en dissimulant un scénario "écrit sur un ticket de métro". Ce script qui combine tout le classicisme de ce genre de films (drogue, fusillades, amour et twist attendu) n'est en rien intéressant et lache le spectateur bien avant la moitié du film. De plus, l'interprétation n'est non plus pas au rendez-vous: Meyers se la joue beau gosse sans aucun charisme et Travolta en fait des tonnes avec son rôle de gros bucheron au crâne d'œuf qui se croit intouchable. Passez votre chemin devant ce concentré de finesse et de subtilité.
Besson et son sbire du moment essaye de nouveau la recette qui avait si bien fonctionné avec Taken, en nous la jouant monsieur plus : plus beauf, plus raciste, plus irresponsable, plus misogyne… On passe au karcher le 13eme puis le 18eme arrondissement avant d’attaquer joyeusement la banlieue au bazooka, tout en balançant des vannes pourries. Le gros bémol à ce spectacle imbécile plutôt marrant c’est notre gourou de la scientologie, ici la boule à Z, qui mérite haut la main le nonos d’or du plus gros cabot d’Hollywood… Assez insupportable.
Un film bâtard, mélange de comédie et de thriller. Dès les premières minutes, on sent qu'il s'agit d'une production au rabais. Pas par rapport aux moyens financiers injectés dans la production, mais par rapport à la qualité du scénario et de la réalisation. Les tentatives humoristiques de la première demi-heure sont intéressantes, elles permettent en tout cas d'oublier l'invraisemblance de l'histoire et l'ennui profond des soi-disant scènes d'action. En revanche, on bascule ensuite dans le pur thriller, et c'est alors la débandade complète. Course-poursuite soporifique, pseudo-révélation censée nous faire pousser un "waouh" de surprise, émotion finale aussi intense que le tirage du kéno le vendredi soir sur France 3, ... non. Pour couronner le tout, on nous balance un bon vieux message xénophobe de derrière les fagots : "les barbus sont nos ennemis, ils enrôlent tous ceux qu'ils peuvent dans leur jihad, les Pakistanais et autres étrangers basanés ne valent pas mieux". Le syndrome 11 septembre diront certains. Moi j'appelle ça de la provocation.