Et le Navet d'Or du plus mauvais film de l'année (et peut-être même de la décennie) est attribué à... "From Paris with love" de Pierre Morel !!!
Sérieusement, il faut que quelqu'un fasse quelque chose là, c'est plus possible ! On doit absolument enlever le droit d'écrire des scénarios à Luc Besson, c'est homme est un terroriste artistique !! Je sais pas, on devrait donner un pouvoir au Ministère de la Culture, ou au CNC j'en sais rien, mais faut qu'ils aient le droit d'empêcher la production de ce genre d'ignoble bouse... C'est pas très nickel de ma part d'être aussi insultant et agressif, je sais, je m'en excuse, mais après avoir subit ça (car oui ce film ne se regarde pas, il se subit), un rendez-vous chez le dentiste, même sans anesthésie, a un petit goût de paradis... Pierre Morel, auteur de l'assez bon "Taken", n'a repris ici que les ingrédients les plus indigestes de sa recette. Les dialogues sont d'une nullité rare, totalement vides et sans le moindre intérêt, du même niveau que celui du plus mauvais épisode du "Miel et les abeilles", et même les tentatives désespérées d'humour décalé et de blagues franco-américaines, dignes d'un Carambar, ne marche pas, même en essayant de les prendre au 100ème degré. Côté histoire, ça n'a pas la moindre petite once de sens. Aucune structure narrative, aucune originalité, aucune surprise, rien, le néant de la première à la dernière image. Tout n'est que prétexte à un enchainement effréné de scènes d'actions explosives et sanglantes sans queue ni tête, conduisant à un happy-end moralisateur. Les banalités succèdent à une montagne de clichés gerbants, dépeignant un Monde dans lequel tous les barbus sont des terroristes-kamikazes, et où les cités sont contrôlés par des gamins armés jusqu'aux dents de lait. Sans oublier que même à Paris, le but des américains est de sauver la planète des griffes des méchants. Comme d'hab quoi. Et même si pour cela, ils doivent faire tout péter sur leur passage, sans jamais avoir peur et en sortant des plaisanteries graveleuses. On a même la vague impression que c'est Chuck Norris et Steven Seagal qui se sont chargés du scénar' et des répliques, et que notre gros barbu national s'est lui contenté de refourguer ici des courses-poursuites aussi minables qu'iinterminables qu'il n'avait pu caser dans sa tétralogie "Taxi". Quand à Travolta, l'acteur le plus surcoté de toute sa génération, il est cabotin, lourd, sans subtilité, surjoue sans cesse... Bref, une véritable catastrophe ! La psychologie générale n'est elle pas plus élevée que le QI de Loana.
Enfin, je pourrais encore m'étaler des heures et des heures tant ce film est un zéro pointé sur toute la ligne, et ej vous assure que ma méchanceté n'est pas gratuite. En ce sens, cette véritable torture cinématographique, et je pèse mes mots, a bien une utilité. Oui, elle est un efficace laxatif...