Savez vous ce qu'est une production Besson ? "From Paris with love" en est le parfait exemple. Scénario qui tient sur un demi-mouchoir de poche (un complot, ça c'est difficile à écrire !), montage raté, musique inexploitable, acteurs non dirigés donc en roue libre, suspense parti dans le pot d’échappement de la voiture de Luc, réalisation bâclée. Le tout, rappelons-le, sur une durée d'une heure trente. Un paquet de défauts en somme. Mais bon, depuis le temps, l'ami Besson nous fait son show et assure à minima de ses compétences ce qu'il connaît en matière de cinéma. Ici, c'est bien sûr Travolta qui surjoue en cabotinage et qui nous maintient en (pseudo-)haleine. Ensuite, c'est bien sûr à Besson de nous montrer qu'il sait divertir (ce n'est pas le premier "Taxi" et "Yamakasi" qui vont nous dire le contraire). Travolta et la roublardise de Besson sont donc les deux atouts à retenir de ce film où la testostérone est à 200%, n'en déplaise aux courses-poursuites assez bien réglées et au combat millimétrés à la Seagal'attitude. Besson pour un jour, baissons pour toujours...
Un film d'espionnage divertissant. John Travolta est bon dans son rôle d'agent secret déjanté. Les scènes d'actions sont pas mal également. Le scénario par contre est assez léger mais on ne s'ennuie pas. C'est évidemment loin du niveau d'un James Bond ou d'un Jason Bourne mais ca se laisse regarder.
Suite au carton de "Taken", L. Besson a réussi à attirer des grosses stars dans ses filets et celui qui va bénéficier de ses services cette fois, c'est J. Travolta. Et il joue le jeu à fond : style travaillé, comportement excessif le tout bien aidé par un scénario complètement foutraque, prétexte à un enchaînement de fusillades en tout genre avec force explosions, coups de tatanes et autres joyeusetés. On ne comprend rien mais Besson s'en fout et P. Morel assure le job sans génie. Les acteurs sont en roue libre, les enjeux dramatiques sont très réduits et le show est perpétuel, au défi de toute vraisemblance ou cohérence. Le plus étonnant dans tout ça, c'est de voir que si Besson se pose en défenseur (opportuniste et démago) de la banlieue, il est aussi celui qui se sert le plus de ses clichés pour combler les vides de son scénario et virer parfois au vigilante movie. Un film d'action décevant dans l'ensemble car bâclé mais parfois plaisant. D'autres critiques sur
Un film surtout prétexte au numéro de John Travolta. Il faut dire qu'il excelle dans le rôle de cette brute un rien fêlée et kamikaze. Jonathan Rhys-Meyers apporte un peu plus de sérieux et son personnage est à la fois plus réaliste et plus sensible. Le film est plutôt bien fait : une bonne interprétation, une réalisation énergique et des scènes de bastons vraiment excellentes. Dommage que le scénario soit réduit à peau de chagrin et que le film soit trop expéditif... On en aurait aimé un peu plus !
Pas prise de tête, c'est sûr! Scénario assez simple pour ne pas dire simplet. Les méchants sont facilement reconnaissables par leur couleur ou leurs grimaces. Les bons, c'est les Américains. Les explosions et les poursuites (en voiture ou non) sont très spectaculaires. Le film démarre doucement avec un Rhys Meyers assez falot, puis avec l'arrivée de Travolta, l'ambiance devient franchement plus dingue. Vite vu, vite oublié, mais un bon moment pour Travolta. C'est pas Pulp Fiction non plus, ne rêvez pas!
From Paris With Love est un peu comme les cheeseburgers que Travolta s'enfile durant le film. C'est gras, c'est pas bon pour la santé, ça ne calme pas la faim, mais c'est un plaisir coupable qu'on aime s'enfiler de temps en temps. Production Besson oblige, le scénar tient sur une feuille de papier à cigarettes et se révèle même être un amalgame douteux puisqu'on y mélange de la drogue, des bombes, des voyous de banlieue et des terroristes barbus. Avec des flics cons comme d'hab et une romance idiote dont la fin vaut son pesant de cacahuètes. Enfin bon, comme les films Europa Corp sont destinés aux adolescents en mal de sensations fortes, au fond, comme ils gobent tout, c'est pas si grave. Si l'on regarde donc uniquement l'aspect divertissement, ma foi, là par contre, on a un bon buddy-movie avec un duo Jonathan Rhys Meyers et John Travolta aussi mal assorti qu'efficace. Travolta en crâne rasé qui a l'air d'avoir pris de sacrés kilos en plus. Les scènes d'action rappellent ceux des films de John Woo, mention spéciale à la course-poursuite sur le périphérique parisien avec Travolta qui cherche à faire le ménage armé de son bazooka. Morel est un bon faiseur, on l'avait déjà vu avec Taken notamment donc rien de bien nouveau. Les fans adoreront, les autres pourront continuer à cracher leur bile sur la vacuité des productions Europa.
Besson et son sbire du moment essaye de nouveau la recette qui avait si bien fonctionné avec Taken, en nous la jouant monsieur plus : plus beauf, plus raciste, plus irresponsable, plus misogyne… On passe au karcher le 13eme puis le 18eme arrondissement avant d’attaquer joyeusement la banlieue au bazooka, tout en balançant des vannes pourries. Le gros bémol à ce spectacle imbécile plutôt marrant c’est notre gourou de la scientologie, ici la boule à Z, qui mérite haut la main le nonos d’or du plus gros cabot d’Hollywood… Assez insupportable.
Petit film d'action sans prétention, qui permet surtout a un travolta de se lacher et au réalisateur d'enchainer les sénes sans répis via un sénarios pas bien étoffer. Mais on ne s'ennuit pas grace aux diverses idées pour relancer régulierement les fusillades.
Je n’ai pas honte de dire que j’avais aimé le précédent film de Pierre Morel « Taken », déjà une production de Luc Besson. Par contre, « From Paris with love » ne passe pas. La faute à un scénario plus que léger, à des clichés et des raccourcis éthniques simplistes, à un John Travolta sous-exploité et j’en passe et des bien pires. En fait, comme souvent, j’ai l’impression qu’une fois budgété le cachet de la star, il n’y avait plus assez d’argent pour payer un scénariste et c’est peut-être d’ailleurs pour ça que Luc Besson s’est acquitté de cette tâche, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a perdu le talent qui lui a permis d’écrire seul ceux de Nikita ou de Léon. Pourtant, le début du film était prometteur et l’acteur Jonathan Rhys-Meyers est une bonne surprise pour moi. En résumé, un « Buddy-Movie » bien loin de certaines références du genre.
Comme pour Taken, quand un français cherche à faire ce que font les américains, on a droit à un film très moyen, avec un scénario bidon et bâclé, juste là pour montrer des explosions, des courses poursuites ou des fusillades. Rien d'intéressant, rien d'original et on décroche assez vite !!
Très court, une enquête (en tout cas un cheminement) improbable, un dénouement à la va-vite et une manoeuvre commerciale qui fait tache dans les filmo de Morel et Travolta. Tout jouer sur quelques scènes d'action et courses-poursuites ne rattrape pas la platitude de l'ensemble. On est très loin du côté émotionnel voulu par Taken.
Avant Gunman, Pierre Morel portait déjà les couleurs d'Europacorp pour le côté films d'action. Comme tant d'autres, il ne s'agit que d'un film alimentaire sans intérêt scénaristique. Succession de scènes d'action pour lesquelles il a fallu trouver un scénario (enfin je voulais dire un fil conducteur). On comprend immédiatementspoiler: l'implication de la fiancée dès qu'on la croise dans le bouge , Rhys-Meyer a un personnage assez loser aux dialogues insipides, et le personnage de Travolta est beaucoup barré pour avoir la moindre once de réalisme. Un film d'action de Morel et d'Europacorp comme on ne les aime pas.