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CeeSnipes
283 abonnés
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4,0
Publiée le 12 décembre 2013
Beaucoup de quadragénaires en ont rêvés pendant plus de vingt ans. Et enfin, après deux caméos de l’un dans un film dominé par l’autre, Arnold Schwarznegger et Sylvester Stallone sont enfin réunis dans un film.
Réalisé par l’habile Mikael Hafstrom (Chambre 1408, Dérapage), Evasion est le premier film qui pose les deux héros de l’adolescent moyen américain des 80’s en rôles principaux. Le scénario est d’ailleurs très représentatif de cette époque avec une histoire de machination et de prison à haute sécurité à la testostérone omniprésente. Si le film choisit de prendre Stallone (qui livre une prestation by-the-book, rien à redire mais rien de bien transcendant) comme héros, c’est bien Arnold Schwarzenegger qui brille dans un rôle où il tarde avant de faire ce qu’on attendait de lui : le badass. Avant cela, il geint (en anglais et en allemand), il balance des blagues, il prend des coups et surtout, il prouve qu’il peut être un acteur remarquable. Et puis, il arrache une mitrailleuse d’un hélicoptère, dans ce que Mikael Hafstrom devait attendre depuis le début du tournage tant la scène est réussie.
Les deux acteurs ont compris qu’ils étaient plus vieux que les nouvelles stars du cinéma d’action, comme Chris Pine (The Ryan Initiative), Chris Hemsworth (Thor) ou encore Channing Tatum (White House Down). Et heureusement pour le spectateur, les scénaristes aussi l’ont compris et livrent un script qui fait la part belle aux interactions entre nos deux monstres sacrés et avec le reste du casting, plutôt prestigieux pour une telle production : 50 Cent, Amy Ryan et Vincent d’Onofrio sont bons, Jim Caviezel joue le bad guy machiavélique avec une délectation palpable et voir Sam Neill au cinéma est toujours une bonne nouvelle et un plaisir. Dommage alors que le film mette un peu trop longtemps à démarrer et que son rebondissement principal soit aussi prévisible.
Evasion est un film drôle, sympathique, musclé, plus intelligent que prévu et surtout bien réalisé par un mec qui a compris ce que les fans de Stallone et Schwarzenegger attendaient. Merci à lui, du fond du coeur.
1,6 critique presse ? Le film n'apporte rien d'original mais il est pourtant réussi dans tout ce qu'il propose. La bande annonce résume malheureusement tout le film. Question suspens, faudra repasser. Mais l'important n'est-il pas d'avoir un rythme correct, de ne pas s'ennuyer, de s'attacher ne serait-ce qu'un peu aux personnages ? Il est appréciable de voir que le piège de la surenchère a été évité. Excepté un court passage amusant, volontaire excessif et visiblement assumé. J'avoue avoir été surpris à la fin. Evasion est un film honnête.
On sait pertinemment qu'en allant voir des films comme "Evasion", "Red 2", "Die hard 12", "fast & furious 23", "olympus has Fallen", "GI Joe Retaliation" etc, etc, on va forcément être déçu parce que ce ne sont pas des films mais des produits de consommation jetables, c'est plus fort que nous: faut qu'on aille voir au cas ou l'un d'entr'eux sortirait du lot et apporterait quelque chose, même très peu, au cinéma. A part du fric à des gens qui n'en ont pas besoin, en tout cas beaucoup moins que la plupart des spectateurs, j'vois pas!!
Bon divertissement qui ne fatigue pas les neurones. Scénario qui tient la route (oublions toujours les incohérences avec ce type de film) et interprétation convenable.
Un bon film de bourrin, comme on s'y attend. Mais il y a plus que ça... Une histoire plutôt sympa. Par contre, sans spoiler, trop de choses illogiques... L'ambiance y est, le film nous tient : 13/20
Autant dans expendables, l'accumulation des has been rend le film drôle, que là c'est pitoyable tellement le jeu est mauvais et sachant qu'on voit qu'eux deux, les acteurs secondaires ne servent à rien de tout le film. L'histoire en elle même n'est pas terrible et le réalisateur n'a pas su faire ressortir les quelques côtés des 2 acteurs qui les rendent si "drôle" (à part peut être Scharzi une ou 2 fois sur la fin) Par contre le gros coup c'est que on fait penser les bodybuildeurs d'Hollywood pour des intellos, un grand moment, apparement Stallone sait même compter jusqu'à 300, énorme !!!
Ce qui est bien dans « Evasion », c'est qu'au moins les choses sont claires dès le départ. Aucune surprise (ou presque), un scénario dont on devine chaque rebondissement et quelques grosses ficelles pour emballer le tout. Reste que l'on a ce qu'on était venu voir : un film d'action bien rythmé, réalisé sans génie mais avec professionnalisme, soutenu par quelques scènes bien foutues et surtout un duo d'acteurs qui, malgré son âge, a toujours de la gueule. Car Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger ont beau ne pas être les meilleurs comédiens du monde, avouons qu'ils ont quand même une présence et un charisme très au-dessus de la moyenne, leur rencontre très tardive (« Expendables » excepté) laissant quelques regrets quant à ce qu'aurait pu donner une telle affiche dans les années 80. Ces derniers sont d'ailleurs entourés d'un casting « série B » assez prestigieux (Jim Caviezel, Sam Neill, Vinnie Jones, Amy Ryan, Vincent d'Onofrio!), donnant au résultat une certaine allure, à défaut de profondeur. En effet, si on croit entrapercevoir un instant une remise en cause du système carcéral américain, il faut vite y renoncer (en même temps, de la part du « Governator », c'eût été étonnant...) au profit d'une quasi-bourrinade anecdotique, mais divertissante : après tout, on en demandait pas beaucoup plus.
Stallone et Schwarzenegger crèvent l'écran dans ce film carcérale. Pour une fois les deux monstres du cinéma d'action se partagent l'affiche pour notre lus grand plaisir. Le film est bien construit, on ne voit pas les 2h passées. Si certaines sont un peu exagérées, elles n'en demeurent pas pour autant plausible. Le suspense nous tient en haleine de bout en plus Schwarzenegger a un vrai rôle, pas comme dans expendables où il fait juste une apparition, et Stallone qui pour une fois n'a pas rôle de grosse brut qui fait travailler ses méninges.A travers cela, le film contient de nombreux clin d'oeil, et une bonne dose d'humour, absolument jouissif. Ce film est un bon divertissement le seul défaut et le happy end un peu kitsch, mais qu'importe, c'est réel plaisir de voir ces deux acteurs partager enfin l'affiche d'un film d'action.
Ah juste le plaisir de retrouver ces 2 icônes du cinéma d'action ! Le film n'est pas extraordinaire en lui-même : beaucoup d'incohérences ou d'exagération dans certaines scènes. La machine ne connaît aucun bug, un peu trop bien huilée et l'évasion est un peu trop "facile" mais on ne boude pas le plaisir. Oui les dialogues sont datées, Stallone a un débit toujours aussi monolithique et Schwarzenegger n'est pas Brando mais une fois cela posé, on s'en fout ! Jubilons plutôt pour ce pic d'adrénaline importé des eighties, ce pur action flicker aux gueules cassés et qui nous délivre des tonnes de muscle pour le prix d'un ticket de cinéma. 3/5
C'est la 1ère fois que je vois une telle différence entre les critiques de presse et ce que le film vaut vraiment. Très étonné par la qualité du scénario et de la finesse du rôle des acteurs. Le mélange action/humour est très bien dosé (le moment de la photo avec les 3 détenus est vraiment énorme, fous rires dans la salle garanti), bref un excellent film à aller voir les yeux fermés, même si on est pas fan de films bourrins, ça n'a rien à voir ici !
Pour avoir longuement étudié le sujet avec des experts, Chapman a précisé que tout ce qui faisait cette prison high-tech existait déjà. Et les méthodes utilisées par le personnel pour briser les détenus ont toutes été plus ou moins éprouvées à Guantanamo et ailleurs. L’idée de cette prison loin des consciences, où tout puissant pourrait faire disparaître l’individu de son choix prend aussitôt un sens plutôt pertinent… Découvert avec l’excellent Ondskan (baptisé Evil en DVD puisque inédit en salle en France) le suédois Mikael Hafstrom signe là son meilleur film américain, après les convaincants Dérapage, Chambre 1408, Shangaï – tout aussi inédit chez nous- et le décevant The Rite. Il faut ajouter que, pour bien entourer son duo star, Hafstrom confie les seconds rôles à des personnalités. Jim Caviezel fait un directeur agréablement diabolique, secondé par son âme damnée Vinnie Jones. Sam Neill apportant un peu d’humanité en toubib des lieux. Le grand Vincent d’Onofrio, 50 Cent et Faran Tahir complètent parfaitement ce casting très masculin. Habile, bien rythmé et entraînant, Evasion est un suspens qui offre à son duo mythique de quoi se démener et se montrer sous son meilleur jour. On apprécie!
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2,5
Publiée le 6 décembre 2013
Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, les papys de l'action pur et dur des annèes 80-90, se retrouvent dans ce programme musclè qui les voit tenter de s'èchapper d'une prison high-tech de très haute sècuritè! L'un est un ingènieur spècialisè dans la conception de prisons ultrasècurisèes, l'autre un co-dètenu! Autant dire qu'il s'agit d'une affiche rare (leur premier en tandem), d'un film de mec, d'un mètrage viril, de ceux qu'il ne faut à aucun prix manquer si on est un fan absolu des deux acteurs de lègende! Au vu du rèsultat, il est probable que le rèalisateur, Mikael Hafstrom, a potassè toute la filmographie des deux stars! Par malheur, c'est un film d'action sans surprise qui donne une impression de dèjà vu et vient un peu tard avec pas mal d'incohèrences et de clichès! Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant, "Evasion" nous permet avant tout de retrouver un Sly et un Scharzy en pleine forme, deux vètèrans bagnards qui ne lèsinent pas dans les bagarres, les passages à tabac, les èvasions, en se tapant au passage dessus! Grâce à eux, tout devient aussi authentique que possible avec quelques petites touches d'humour pince-sans-rire! Une "Evasion" taillèe à leur mesure où castagnes et rebondissements tirès par les cheveux se succèdent autour des aventures mouvementèes de ces deux prisonniers pas comme les autres, deux « rats » pris dans un filet qui ont besoin l'un de l'autre, même s'ils se dètestent! Dans les seconds rôles, Jim Caviezel fait une savoureuse composition en directeur impitoyable! Ce n'est pas le cas de 50 Cent qui ne sert strictement à rien, si ce n'est de pianoter sur son ordinateur! On est tout de même ravi de retrouver Sly et Schwarzy dans un même film brassant un certain nombre de rèfèrences qui vont de "Lock Up" à "Cube", avec une touche à la « Macgyver » et des rèpliques ironiques! Manque juste un grand metteur en scène (incarcèrè, John McTiernan aurait vraiment pu apporter sa touche) et un scènario construit comme un rècit à tiroirs pour faire de "Evasion" une totale rèussite...