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CarpeDyem
15 abonnés
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3,0
Publiée le 2 mai 2014
Franchement je m'attendais à pire mais j'avais tellement envie de voir le duo Stallone-Schwarzenegger à l'oeuvre que je me suis lancé. Le début de l'histoire est plus que correct, après cela part inévitablement en cinéma champagne à la sauce US mais le film reste globalement divertissant ... Avec une pointe de non-objectivité :)
Réunis dans Expendables 1 et 2: unité spéciale (2010-2012), Evasion (2013) de Mikael Hafstrom marque la troisième collaboration de deux acteurs incontournables du cinéma d’action : Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger.
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Si le scénario ne recèle rien d’exceptionnel, son fil conducteur a le mérite d’accrocher l’attention. Les critiques négatives de la presse peuvent rebuter, pourtant le divertissement opère. Les codes du genre sont globalement respectés. Le mélange thriller-action permet, par ailleurs, de toucher un plus large public. Eloigné des grandes scènes de combats habituelles, le film propose un certain suspens digne d’intérêt. La tension réside dans le choix judicieux de l’espace-temps. Le confinement, l’absence de lumière naturelle, le mystère du lieu de détention, ou les costumes singuliers des gardiens, participent à créer une ambiance relativement glauque, inquiétante et par conséquent marquante. Le duo Stallone-Schwarzenegger fonctionne, même si ce dernier a davantage de difficulté à conquérir l’objectif.
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Le manque d’approfondissement des personnages secondaires demeure cependant regrettable. Le concept de l’histoire séduit, pourtant une pointe de déception rode. En effet, le héros explique le pourquoi du comment de ses méthodes, essaie de s’échapper, mais la mise en scène ne laisse aucune chance au spectateur de chercher de manière autonome la clé de la sortie. Le travail excessivement prémâché empêche l’immersion complète, l’interactivité nécessaire à la création d’une angoisse progressive propre aux thrillers.
Un film somme toute pas banal : tel est prit qui croyait prendre ... Deux grand acteurs qui vieillissent et qui le prennent en compte dans leurs rôles. Un bon film du dimanche soir
Le film ''Évasion'' était très attendu par une niche de spectateurs nostalgiques, non pas pour son scénario nullissime mais pour le face-à-face prometteur entre les deux icônes absolus du cinéma d'action hollywoodien : Arnold Schwarzenegger (Terminator, Conan le Barbare) et Sylvester Stallone (Rambo, Rocky). Certes, les deux se donnaient déjà la réplique dans ''Expendables'' mais l'autrichien y faisait figure de caméo rigolo. Ici, on ne s'attendait pas non plus à un chef d’œuvre qui allait révolutionner le monde du cinéma mais au moins un bon divertissement fendard. Que nenni ! Pendant deux heures (vraiment deux heures ! C'est dire), Sly et Schwarzy ne distribuent presque jamais de mandales (sauf dans des bagarres de prisonniers uniquement présentes pour réveiller le spectateur en cours de route) et préfère la jouer pensif pour échafauder un plan d'évasion (c'est le titre original Escape Plan) pour se sortir vivant de la prison high-tech où ils sont enfermés ; alors qu'on voudrait les voir se saisir d'une kalachnikov et détruire tout ce qui se met en travers de leur chemin. Les deux acteurs se reposent sur leurs gloires passés et sortent trois blagues de bovins, tandis que gesticulent en arrière-plan les grands has-been d'Hollywood (pêle-mêle Vincent D'onofrio, Jim Caviezel ou Curtis ''50 cent'' Jackson). En réalité ''Évasion'' (réalisé par Mikael Halfstrom responsable du désastreux « Chambre 1408 ») fait partie de la longue liste de ces films aussi vite vus aussi vite oubliés. L'échec du film, succédant à ceux des projets solo de Sly (Bullet to the Head) et du Gouvernator (The Last Stand), montre à quel point les papys du cinéma d'action n'attirent plus que quand ils sont ensemble. Plus on est de fous, plus on ris disait-on...
Grâce à une histoire sans temps mort au cocktail d'action, humour et suspens particulièrement bien dosé, les deux muscles se complètent toujours aussi bien et on les sent s'amuser comme des petits fous.
Loin d'être la catastrophe que l'on pouvait craindre, Evasion se regarde plutôt bien à condition (comme d'habitude) d'avoir laisser le cerveau à la maison. Il ne vaut mieux en effet ne pas trop réfléchir sous peine de trop voir les grosses ficelles et incohérences qui nouent cette histoire gâcher le travail...
Evasion : Les papys à l’action, ou presque ! Un scénario qui se veut original mais qui tombe vite dans l’invraisemblance. Les papys du cinéma d’actions et Jim Caviezel se tirent la vedette et relèvent le niveau. Pas un grand film mais ce n’est ni le pire de Stallone, ni le plus mauvais de Schwarzie. Si on aime ces seniors du film d’action, ça se mange sans faim et ça ne provoque pas d’indigestion. A voir.
Bonne idée (commercial) de réunir les 2 et quelques bonnes idées mais les scènes d'actions sont BIDON mais tellement. Scénario téléphoné et puis c'est gros quoi faut aimer avaler des couleuvres voir des boas..! Pourquoi une prison de soit disante aussi sur et hermétique est une vraie passoire ou la sécurité est ridicule, même un enfant de 11 ans à la sécurité / surveillance sentirais quelque chose. Ridicule et promesse non tenue.
Entre nous soit dit : après avoir été deçu par les deux Expandables et Le Dernier Rempart. Evasion est de loin plus entraînant. Il se laisse voir comme un film et pas un jeu vidéo où le super héro sort sans égratinure. Pour les nostalgiques du cinéma des années 80, le duo a été retenu pour une film d'action de loin bidon comme ceux précités. 50 Cents complété métamorphosé de son style Bad Boy continue de me faire sourire. À voir, vraiment pour le plaisir !
Sylvester Stallone interprète ici est un expert en évasion et plus particulièrement en milieu carcéral. Son boulot et de se faire enfermer volontairement, trouver les failles de la prison et d’ensuite s’en échapper. Après avoir réussi consécutivement dans 14 établissements, il est alors contacté par la CIA pour vérifier l’intégrité d’une prison d’un nouveau genre. Cette intrigue légèrement singulière propose néanmoins quelques légers rebondissements tout à fait plaisants. La mise en scène offre également un certain nombre de bonne idée dans sa conception de cette fameuse prison. Mais le point fort du film reste bien évidemment la rencontre entre les deux géants du film d’action des années 80. Car, si on ne prend pas en compte les apparitions de Schwarzenegger dans les deux volets des films « The Expendables », c’est la première fois que ce duo se retrouve à l’affiche du même film. C’est malgré tout Stallone qui reste ici le personnage principal et le héro durant toute l’intrigue. Néanmoins, l’inimitable charisme de son acolyte lui vole la vedette dans la plupart des scènes. Jim Caviezel offre quant à lui une très bonne prestation dans le rôle du méchant et son personnage sort pour une fois du terrorisme habituel des films du genre. On apprécie également de retrouver de nombreux acteurs connus dans les seconds rôles. À l’inverse, on regrette bien tristement le manque de répliques cultes et de clins d’œil aux œuvres de nos deux grands-pères du film d’action. Le rythme est quant à lui, à l’instar des années 80, plus lent dans sa narration mais il n’offre malheureusement pas grand-chose à l’écran. Ce film tourné ‘‘à l’ancienne’’ vaut donc avant tout pour sa rencontre entre Sly et Schwarzy plutôt que pour son intrigue et son rythme qui manquent tous deux d’efficacité.