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EricDebarnot
205 abonnés
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3,0
Publiée le 10 octobre 2013
Éreinté par la critique, ignoré par le grand public, ce "Lone Ranger" vaut pourtant largement mieux que les derniers épisodes de la saga "Pirates des Caraibes" de la même équipe (Disney - Verbinski - Depp) : moins fantaisiste (encore que...), mieux écrit (un vrai scénario, pour une fois, dans un blockbuster "familial"), il bénéficie surtout d'une mise en scène plus ample, qui, hormis une paire de "morceaux de bravoure" épuisants, filmés comme il se doit à la manière d'une montagne russe de Disneyland, renvoie aux codes habituels du western. Habituels ? Pas tout à fait car la référence permanente du film, c'est bien sûr Sergio Leone et son "Il était une Fois dans l'Ouest", largement cité ici : similitudes du scénario et de certains personnages, nombreux plans soigneusement décalqués, citations musicales morriconiennes discrètes, on est dans l'hommage bien documenté. Ce qui déroute évidemment dans ce "Line Ranger", c'est la valse constante entre deux registres pas forcément conciliables (ou alors il faut plus de talent que Verbinski n'en a !), celui de la parodie bouffonne (les lapins, le cheval, etc.) et celui de la tragédie historique (le massacre d'une race par des immigrants sans scrupules et une armée américaine dépassée), accentuée par des scènes de violence curieuses dans un tel film. Mais c'est aussi cette instabilité qui fait l'intéressante singularité du film, et sans doute la raison de son insuccès...
The Lone Ranger a été victime du phénomène John Carter. C'est un bide colossal qui a coûté à Disney 200 millions de dollars. Pourtant comme John Carter, le film n'est pas aussi mauvais que sa réputation l'indique. The Lone Ranger est noir, violent et engagé pour un Disney PG 13 bien sûr. Johnny Depp malgré son allure ne refait pas Jack Sparrow, et il reste relativement sage. Par contre comme John Carter, ce film était il indispensable ? Probablement non.
Sans m'attendre au film de l'année, je souhaitais juste à passer un bon moment devant la nouvelle réalisation de Gore Verbinski (Rango, the weather man). Au final, ce film est vraiment long (2h30) et ponctué d'une surenchère de scène d'action caractéristique des grosses productions hollywoodiennes. Un scenario vu et revu : Vengeance d'un frère tué ; Un héros blanc comme neige, qui souhaite livré à la justice le méchant qui arrive toujours à s'enfuir ; les gentils Indiens qui se font attaquer par l'armée américaine. Au bout d'un moment, on commence vraiment à se lasser et à se demander : mais quand cela va t-il se terminer? Je comprends mieux le bide qu'il a réalisé aux E-U. L'interprétation de Johnny Deep reste dans le même registre que pirate des caraïbes. C'est vraiment dommage, notamment lorsque l'on se souvient de certains de ses films comme "blow" ou "donnie brasco". Il me tarde de le voir dans son prochain long-métrage "transcendence"
Je viens (enfin) de voir ce film qui a réussi à être le bide de l'année et ... j'avoue que j'ai trouvé ça sympa...
On l'a beaucoup comparé à John Carter de l'année dernière mais là où JC est une vraie bouse sans saveur avec un acteur qui a le charme d'un bulot (cuit), Lone Ranger est une sympathique histoire avec effets spéciaux, humour et mysticisme ... bref c'est un western new age.
Les acteurs sont excellents (bémol pour la fille qui est nunuche à souhait) et j'ai passé un excellent moment. Johnny Depp est égale à lui-même (on aime ou pas) et il m'a fait hurlé de rire à plusieurs fois mais j'ai été stupéfait de trouver le rôle principal Arnie Hammer tout à fait crédible et d'un grand charisme.
Alors comment expliquer ce bide? probablement par la communication autour du film... JE n'avais pas envie de le voir ... la faute à des affiches moches, des extraits pourris et aucune référence à l'humour (excellent) ... Visiblement Disney n'y croyait pas une seconde...
Un western est toujours difficile à vendre mais là, je ne comprends pas la haine déchainée sur ce film (en particulier aux USA
Alors bien sûr, c'est une grosse BD qui pète, avec des cascades absolument improbables mais bon, c'est aussi ce que je cherche dans un film qui adapte justement une BD
bref, c'est plutôt le comble d'aimer un film qu'on avait pas envie de voir... Je n'avais PAS DU TOUT envie d'y aller ...
je parie qu'il va faire un carton en DVD ... c'est évident
Naissance d'un héros ou plutôt d'un tandem de choc dans ce film qui réunit un amérindien nommé qui se pense chasseur de démon et un jeune avocat, John Reid qui va vite être absorbé dans une histoire qui va le dépasser au début. Un duo contre nature qui va surfer sur une histoire riche en rebondissement et en humour. Autant annoncer la couleur, c'est un film de Gore Verbinski pour une production Jerry Bruckheimer et avec Johnny Deep, ça ne vous rappelle rien ? Et oui on retrouve l'équipe à l'origine de Pirates des Caraibes et on le ressent immédiatement dans pratiquement tous les compartiments du film. En effet, les jeux d'acteurs ( surtout celui de Johnny Deep ), la construction du scénario, la mise en scène, les scènes d'actions, l'humour et j'en passe font vraiment penser à ce film tiré d'une attraction de Disney. Il y a d'ailleurs des clins d'œil et des références à foison à celui qui a sonné le renouveau des films de pirates. Un petit exemple est ce bandit un peu taré et dingue sur les bords qui aime s'habiller de belles choses et qui se retrouve habillé en femme avec une ombrelle, celui-ci fait énormément pensé à ce pirate de la même trempe qui se déguise en femme avec une ombrelle comme subterfuge pour attaquer un navire anglais à la fin du premier Pirates des Caraibes. Alors oui on ne peut que penser à ce film quand on est devant Lone Rangers et ça pète aux yeux. Ce n'est pas une mauvaise chose surtout si l'on a adoré celui-ci mais les mécaniques similaires peuvent donner un air de déjà vu un peu trop présent, voir de copier/coller. Quant aux acteurs et personnages, ils sont jouissifs à suivre. Johnny Deep devant avec son interprétation d'un amérindien un peu fou sur les bords mais tellement borné. Une prestation assez similaire à celle qu'il fait pour Jack Sparrow. Helena Bonham Carter en directrice de maison passe possedant une jambe de bois où est caché un pistolet fait dans l'originalité. William Fichtner, connu pour son rôle dans Prison Break est des plus convaincant en psychopathe de service et Armie Hammer passe par toutes les étapes en endossant la cape du héros en formation dans sa première quête initiatique. Un peu naïf, benêt et rebuter par l'action il va se former jusqu'à se forger un caractère plus trempé. Tout cela sur un scénario très bien rythmé aux multiples rebondissements qui tient tout de même sur 2h30 de pellicules. Quand on accroche à son univers far west américain et la grande aventure qu'il propose on ne voit pas vraiment le temps passer, l'ennui ne montre donc pas le bout de son nez dans un scénario alternant consécutivement séquences d'actions et séquences narratives. D'ailleurs la scène d'action finale vaut vraiment son pesant de cacahuètes et cloue le spectacle d'une bien belle façon entre pirouettes et spectaculaire on en reste bouche bée. Notons un humour un peu plus léger et moins percutant dans le grand ouest américain comparé à celui des Caraibes. En résumé ceux qui auront aimé Pirates des Caraibes premier du nom se régaleront, pour les autres ce sera la découverte d'un film un peu long mais qui vaut la peine rien que pour vivre une grande aventure de cow-boy et d'indiens !
Le résultat ne déçoit pas. Les chevaux galopent sur les toits, les locomotives volent dans les airs, Johnny Depp s’en donne à cœur joie dans l’absurde, rejoint par Arnie Hammer, excellent en Lone Ranger. Un duo comique très réussi et soutenu dans leurs efforts à nous distraire par un casting savoureux : William Fichtner en sale gueule exemplaire, Tom Wilkinson en méchant d’envergure et l’épatante Helena Bonham Carter en tenancière pétaradante. Mais alors comment expliquer ce déchaînement critique outre-atlantique ? C’est assez simple. Lone Ranger est un cow-boy exemplaire de la conquête de l’ouest où la justice se fait pour l’homme blanc à coup de flingue, un cousin de John Wayne, une référence immaculée d’une conquête prodigieuse. La version du film nuance la chose : c’est Tonto, l’indien cinglé qui raconte et vole la vedette, rappelant à un gamin sidéré que l’Amérique a été bâtie par des entrepreneurs sans foi ni loi qui ont massacré les indiens et n’ont cessé de se parjurer, des entrepreneurs qui ont accompli la magnifique conquête du rail en épuisant des esclaves asiatiques corvéables à merci, une accumulation de crimes exécutés sous l’œil bienveillant d’une armée d’une lâcheté exceptionnelle qui n’a jamais assumé ses fautes. À la niche Rintintin ! Déconseillé aux moins de 13 ans aux USA, rappelons que c’est un film estampillé Disney. On comprend soudain beaucoup mieux que le public autochtone, venu pour une célébration d’une idole blanche, vengeresse et conquérante, en soit un poil ébranlé ! Et si Lone Ranger, naissance d’un héros, monstrueuse machine commerciale, était en fait l’un des films les plus foutraques, les plus audacieux du moment ? Venez en juger en salle avec cet esprit pernicieux qui caractérise les français. Mille fois plus Rango que Roy Rodger, ce Lone Ranger saura vous distraire !
Les acteurs croient au projet et s'en donnent à cœur joie, mais Long, trop long...un manque de rythme évident ne me permet pas de mettre la moyenne à ce film au potentiel énorme mais complètement sous exploité.. Dommage.
Gore Verbinski disposait d'un budget quasi-illimité et il est allé jusqu'à dépenser plus de 250 millions de dollars pour The Lone Ranger ! Adaptation cinématographique d'une icône de la culture pop américaine qui disposa de sa propre série éponyme dans les années cinquante, The Lone Ranger, peu connu en France, n'est pas vraiment le "Pirates des Caraïbes du Far West" auquel tout le monde s'attendait. On est plus près d'un déchaînement d'effets-spéciaux et de violence; servie avec une petite touche de cannibalisme apportée par le méchant ( inattendu pour du Disney ), le tout servant de tremplin aux pitreries de Johnny Depp. Grand fan de westerns, Gore Verbinski rend hommage à un genre qui à perdu de sa superbe en accordant de nombreux plans aux paysages désertiques de son Far Ouest. Après Rango, Verbinski multiplie aussi les références aux classiques du genre de Il Était une Fois dans L'Ouest à Un Train pour Durango mais suis-je le seul à avoir pensé également à la scène d'ouverture de Toy Story 3 ? En ce qui concerne le personnage principal ( non non, pas Johnny Depp, je parle bien du Lone Ranger joué par Armie Hammer ), il est l'exemple parfait de l'anti-cowboy: pas très courageux, parfois même ridicule, pas sûr de lui et surtout, pas particulièrement brave. Quant au premier acteur crédité au générique et qui n'est pas des moindres puisqu'il s'agit de Johnny Depp dans le rôle de l'indien Tonto ( "idiot" en espagnol ). Ce fameux Johnny Depp qui à l'air d'être ici que pour parfaire la touche d'humour apportée par le côté décalé du film en ne livrant qu'une interprétation cartoonesque parfois poussive. Mais hélas, il ne fait ( peut-être par nostalgie de son rôle le plus rentable... ) que nous rejouer Jack Sparrow durant tout le film comme il le faisait aussi dans Dark Shadows; à croire qu'il ne sait plus jouer que çà... vu l'importance que lui accorde Verbinski en le plaçant presque au statut de héros du film on en arrive a se demander si ce n'est pas finalement lui le Ranger solitaire. Et Helena Bonham Carter qui figure sur toutes les affiches françaises mais qui ne dispose que de cinq bonnes minutes à l'écran, écope d'un rôle aussi inutile qu'incompréhensible. Tout comme le rôle de la belle-sœur, convoitée par tous et qui se retrouve kidnappée, malmenée, mais tout cela sans la moindre égratignure et en étant toujours aussi effrontée avec ses ravisseurs... J'ai aussi été étonné qu'Hans Zimmer qui, d'habitude compose de magnifiques symphonies, nous donne droit à un score presque inaudible vu le volume sonore du film. Seul le thème de Guillaume Tell de Rossini retravaillé par Zimmer reste le souvenir musical que j'ai du film. Avec un tel budget, ce projet était suicidaire mais le flop qu'il à d'ores et déjà connu aux État-Unis nous épargnera peut-être de suites probablement médiocres et donc finalement dispensables. Malgré cela, ce film, digne d'une attraction de Disneyland, remplit son rôle principal qui est de divertir son spectateur.
Un héros atypique débarque cet été dans l'un des plus grands divertissements de 2013. Pour lui, la frontière entre le bien et le mal est mince et ses motivations assez obscures. Les cheveux longs, maquillé de noir et coiffé d'un long bandeau rouge, ce n'est pas le capitaine Jack Sparrow que vous rencontrerez mais l'indien Tonto. Accompagné du shérif John Reid, ce duo vous emmènera dans l'Ouest Sauvage pour défendre la justice.
Pour un film qui se veut distrayant, Lone Ranger s'avère finalement être très classique et nous réserve peu de surprises. Au lieu de cela, nous avons droit aux lots de phrases toutes faites avant qu'un homme presse sur la détente, ou bien pour signaler un gag qui ne marchera qu'à moitié. La note d'humour est évidemment donnée par le décevant Johnny Depp, qui prouve une fois encore son manque d'inspiration dans le choix de ses rôles. Pourquoi refaire encore et toujours le même personnage habité et ultra-maniéré ? On peut comprendre que l'américain soit un grand inconditionnel du cinéma muet, mais là c'en est trop, surtout quand on pense que sa dernière solide prestation remonte à Public Ennemies de Michael Mann.
L'autre grand problème de Lone Ranger vient de sa durée. Pourquoi faire un film purement divertissant aussi long ? Et de surcroît lorsque l'ensemble du scénario ne se montre pas bien riche. Un peu long à la détente, ce chevalier masqué ne comprend qu'au bout de deux longues heures que le pouvoir et corrompu et qu'il va falloir se faire justice lui-même. Cela n'enlève en rien à la prestation d'Armie Hammer (The Social Network, J. Edgar), un acteur qui a trouvé sa place à Hollywood grâce à sa belle gueule et un charisme viril dans un farwest qui l'est tout autant.
Parlons d'ailleurs de ces décors imposants trouvés dans le sud des États-Unis. Avec des panoramas tout aussi impressionnants, on peut dire que l'esthétisme de Lone Ranger est clairement son premier atout. Certains seront fatigués par la présence d'Hans Zimmer et ses partitions tonitruantes, mais c'est oublié que la musique est inhérente à ce genre de cinéma pop-corn qui est fait pour vous en mettre plein les mirettes.
Le réalisateur a semblé vouloir gommer tous les clichés qu'on a pu se faire des indiens dans de nombreux films américains. Mais il les a remplacés par d'autres stéréotypes tout aussi convenus, comme une figure du méchant vieille comme le western, une intrigue peu intrigante, ou des faux-semblants pourtant bien visibles... Après le succès mondial de Pirates des Caraïbes, Verbinski et Depp tentent avec Lone Ranger une nouvelle franchise qui s'annonce bien partie pour marcher. Et malgré moult lacunes, le film ne fonctionne pas si mal même ses intentions, elles, ne sont pas louables...
J'ai complètement adoré ce film avec l'excellent Johnny Depp, comme d'habitude, dans un rôle loufoque qui en fait un film superbe ! On ne s'ennuie pas une seule seconde devant ce film, une vraie histoire qui rappelle fortement l'histoires des débuts des Etats Unis avec ces massacres d'indiens.
Film très bizarre avec des personnages caricaturaux et pas vraiment d'histoire. Il allie de la violence pure et de l'humour débile pour jeunes enfants : à quel public peut-il plaire? Pas à nous qui nous sommes fermement ennuyés pendant ces 2 très longues heures.