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Caine78
6 716 abonnés
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4,0
Publiée le 20 février 2014
Accident industriel grave aux Etats-Unis, la dernière production Jerry Bruckheimer méritait pourtant tout sauf un tel destin. Pour tout vous dire, je crois même que c'est le meilleur film de Gore Verbinski depuis le premier volet de « Pirates des Caraïbes ». Car il est peu dire que j'ai pris mon pied pendant 150 minutes, et ce pour de nombreuses raisons. Budget énorme, récit trépidant, humour absurde omniprésent mais (presque) jamais lourd, dépaysement total... L'ami Gore réussit une synthèse épatante entre western classique et spectacle moderne épique, donnant à l'œuvre un aspect souvent aussi inattendu que savoureux. D'ailleurs, le résultat a un côté « les indiens sont un peu des enfoirés, mais ce n'est rien en comparaison des grands industriels et autres ordures américaines » assez rafraîchissant, très libre et évitant ainsi tout idéalisation de l'Ouest, sans jamais pour autant se départir de son incroyable bonne humeur. Cela n'en reste pas moins souvent excitant, incroyablement rythmé et réalisé avec beaucoup de maîtrise, à l'image de ce final aussi ahurissant que mémorable dans un train lancé à toute allure, le tout sur l'extraordinaire ouverture de « William Tell » de Rossini : un très grand moment de cinéma. Reste peut-être un léger manque de soins apporté aux seconds rôles, et encore : pour une fois que les personnages féminins ne s'en laissent pas compter et n'hésitent pas à cogner lorsqu'il le faut, on ne va pas se plaindre, surtout quand le duo vedette Johnny Depp - Armie Hammer s'avère aussi complémentaire qu'explosif. Bref, du vrai beau spectacle à l'américaine, du divertissement comme on l'adore et peut-être même un peu plus : un régal.
Oui ! Ne vous fiez pas aux critiques américaines sauf si vous êtes originaire du pays ! Les français, non habitués aux westerns vont adorer ce magnifique film à la sauce "Pirates des Caraïbes" !
Comment ne pas se laisser entraîner par une histoire si bien ficelée, une musique si envoutante, des acteurs si talentueux, des gags tous plus hilarants les uns que les autres et bien sûr des paysages de Monument Valley, berceau du western ! Du début à la fin, on adore : on rit, on pleure (même quelques fois de rire !) et bien sûr, on aime ! Je ne dirais pas non plus que ce film peut espérer surpasser "Pirates des Caraïbes" mais on s'attache, on a envie d'une suite ; on veut une suite !
Ce film est peut-être le meilleur moyen de découvrir pour la toute première fois l'univers fascinant du Far West, des cowboys et bandits en tout genre ! A noter la superbe prestation (comme toujours) de Johnny Depp, devenu maître dans l'art du rire et de l'émotion !
Franchement ce film est sympa! Cela fait penser à Pirates des Caraibes version western mais c'est bien divertissant, bien interprété et surtout bien mis en scène (Gore Verbinski). Je ne comprends pas les critiques américaines, elles ont jugé quoi? le budget énorme? A croire qu'ils ont été payés pour démolir le film à sa sortie, je trouve ça injustifié. J'ai passé un bon moment.
exelent le meilleure film de jhonny depp un pure chef d'oeuvre renversant a couper le soufle des seine d'acition super bien faite des effets spéciaux tout juste incroyable bref le meilleure film du monde"
Encore un rôle de gentil doux dingue pour J. Depp qui excelle dans le genre, dommage que le film soit un peu long et que les retournements de situation soit abracadabrantesque et impossible, ah oui le héros masqué il a pas la marque du bronzage quand il enlève son masque ;)
Impérial Johnny !!!un super film ou l'on ne s'ennuie pas du tout le rôle de Deep en guerrier s'appelant Tonto est Top .D'ailleurs on retrouve en lui pas mal de Jack Sparrow !!!
Ce film est assez compliqué à comprendre mais à part ce détail , les paysages sont époustouflants , les personnages bourrés d'humour et même si il est assez complexe , le scénario est très original . Ca ce voit : ils ont travaillé dessus et n'ont pas fait de copier-coller .
Remake d'envergure, osé qui plus est, qui n'élude pourtant pas les nombreux essoufflements et ce malgré un audacieux récit et de sacrées pirouettes. Raconté par un vieil homme, on perd souvent le fil, ceci explique peut-être cela.
Je vois deux raisons pour lequel ce film n'a pas bien marché (tout étant relatif): premièrement et principalement, il va à l'encontre d'une grosse majorité de block buster américain : avec un héros résolument contre les armes et le fait de faire Justice soi-même, on se place dans une philosophie de contre-culture qui signe rarement les N°1 du box-office. Surtout, et c'est ici la seconde raison du speudo échec critique et commercial, quand le film est "mal vendu". En effet, le markéting dont à bénéficier le film passe totalement à côté. servi par le trio Verbinski/Deep/Zimmer, tout le monde s'attendait à une sorte de Pirates des caraïbes au Far West et la bande annonce en rajoute une couche en faisant le choix délibéré et stupide de faire un montage "comédie d'action bon enfant". Or, ce n'est pas du tout le cas ! Si certain passage (notamment la poursuite finale) est en effet épique et décalée et qu'on retrouve là bien le côté "comics" de Jack Sparrow, Lone Ranger est un assemblage hétéroclite (et c'est le vrai reproche que je pourrais lui faire tout en appréciant le démarche) de scènes tragiques et noires spoiler: (la mort du frère) ; de scènes comiques dignes du cinéma muet spoiler: (la mine hantée) , de scènes d'action pure spoiler: (les scènes de trains en général) et de scènes tout simplement WTF spoiler: (le cabaret, le cheval blanc et plus généralement le "récit" fait par Tonto vieux) . Ce film n'en ai pas moins un très très bon film: à redécouvrir absolument !
Après les pirates, place aux cow-boy et aux indiens. Même réalisateur, même acteur, même scénaristes et même producteur. Toute l'équipe de Pirates de Caraibes se retrouvent donc pour une adaptation complètement démente et loufoque d'un feuilleton radiophonique de 1933. Ici, tout n'est que pur fantasme d'enfant. Le héros sans peur et mystérieux, l'indien mystique, le cheval de fer, les mines rocheuses... le réalisateur nous offre un pur bonheur aux péripéties jouissifs. La scène finale est par exemple concentré de fun comme on en voit rarement de nos jours au cinéma dans cette génération de film ce voulant sombre et complexe.
La bonne surprise du film vient de ses héros, ou plutôt de ses acteurs. Armie Hammer est à la fois sincère et représente parfaitement l'archétype même du héros quant à Johnny Depp, lui qui risquait de ne livrer que de sous-Jack Sparrow réussit à s'effacer pour derrière son camarade de jeu sans toutefois faire oublier qu'il est là lui aussi. L'alchimie de leur duo fonctionne d'ailleurs bien mieux que celle qu'il avait avec Orlando Bloom dans la précédente trilogie du réalisateur. Leur alchimie à l'écran fonctionne tellement bien que malgré les petits raccourcis scénariste qui sont légions dans la première moitié du film est qui pourrait agacer le spectateur (Mais comment il est descendu du gros canyon maman ? demande un enfant la bouche pleine de pop-corn), nous sommes complètement conquis par leur quête vengeresse dans cet univers de Western stylisé remplit de ce que je nomme officiellement aujourd'hui du « gore-soft » (comprenez par là des scènes gore sans aucune trace de sang). Même les autres comédiens du film, avec leurs look crasseux et leurs gueules de bandit viennent parfaire un beau paysage sous un soleil ardent. C'est fun, bien réalisé, drôle et complètement dément lors de certaines séquences. La petite surprise de cet été !
Si l'on a beaucoup parlé du ''Lone Ranger'' cet été, c'est plus pour son gros échec commercial que pour sa qualité cinématographique, certes très limitée. A l'instar de ''Dark Shadows'', l'année dernière avec le même Johnny Depp, ''The Lone Ranger'' devait marquer le début d'une nouvelle saga à priori lucrative pour Disney, adaptation d'une sérié télévisée des années 1930 uniquement connu des américains. Malheureusement, le flop retentissant du film coûtera 200 millions à Disney qui n'en n'est pas à sa première faute commerciale (si les noms de John Carter ou Milo sur Mars vous disent quelque chose) même si derrière, la même firme rachète à coup de milliards Lucasfilm ou la Marvel. Du coup, on est bien content que la saga s'arrête là puisque le film est un gros navet. Présenté sous forme anachronique, le récit nous fait découvrir les premières aventures de Tonto, l'indien joué par un Johnny Depp qui malgré son capital sympathie nous fait un Jack Sparrow du Far West indien, et le Lone Ranger, interprété par un Armie Hammer tout droit sortie de la cage aux folles. L'on pourra certes se délecter de l'ouverture et de l'épilogue qui sont à peu près les mêmes, à savoir un combat sur un train ; mais entre les deux, il faut subir 2h15 d'un film insipide au scénario vide, aux acteurs mauvais, à la performance inutile d'une Helena Bonham Carter mise en avant alors que présente seulement 10 minutes ou à des effets spéciaux tellement laids que l'on se demande où sont passés les 250 millions de dollars attribués au budget, certainement pas dans l'oiseau mort couronnant Depp ou dans les mièvres décors à savoir trois maisons en rondin de bois en plein désert. Personne ne semble croire en ce film mort-né et c'est compréhensible. En résumé, « Lone Ranger » n'a aucune autre réussite que de nous faire perdre 2h30 de notre précieuse et courte vie...
Johny Depp ravira toujours les spectateurs de par son humeur sur scène que l'on sent dans chacun des films où il joue. C'est d'autant plus vrai pour Lone Ranger ; un jeu compulsif et frais. Lone Ranger, c'est aussi et surtout un cinéma distrayant, et vrai. Car en plus de l'action à gogo, le discours ne paraît pas du tout naïf. "Si c'est ça la loi, alors je veux être hors la loi" ; une belle leçon sans aucun côté moralisateur qui pend aux trips. Et oui, c'est aussi ça le Cinéma.
Gore Verbinski est un réalisateur qui me tient à cœur depuis sa trilogie Pirates des Caraïbes dont je suis assez fan. Il a une patte artistique propre à lui et cela se voit dans Lone Ranger, Naissance d'un héros. Le rôle principal est tenu par Armie Hammer mais en vérité toute la promo du film se tourne autour de Johnny Depp dans un look fort étrange mais hilarant (comme toujours ?). Et le film se poursuit sur un divertissement de haut de gamme. L'univers western submergé par des cascades très illogiques renforce au contraire l'aspect fantastique que propose Verbinski. Notez encore la narration qui selon moi était de bonne qualité. Lone Ranger est une bonne petite pioche mais qui n'arrive malheureusement pas à la cheville du grand Pirates des Caraïbes. (je tiens à rajouter qu'il ne faut surtout pas se fier à l’affiche pour la présence de Helena Bonham Carter qui dans ce film tient le rôle d'une figurante...)
Ce western pour le moins spécial marque les retrouvailles de Johnny Depp avec pas mal de potes à lui. Helen Bonham Carter déjà, qu'il a croisée à plusieurs reprises puisque c'est la femme de son réalisateur fétiche Tim Burton. Mais également Gore Verbinski avec qui il s'était beaucoup amusé dans la saga "Pirate des Caraïbes". Et de fait, à l'instar du personnage délirant de Jack Sparrow, il campe ici encore un caractère grimé et pittoresque de la même veine. Et si dans ce film ce n'est pas lui qui tient la vedette (le véritable héros étant incarné par un certain Armie Hammer), ses facéties sont toujours aussi joyeuses et font de cette évocation de l'Amérique en train de construire son chemin de fer une bien sympathique farce. Même si ce qui m'a fait le plus jubiler ce sont des scènes d'action à la fois décoiffantes et burlesques comme Verbinski sait si bien les faire et on retrouve effectivement ici l'esprit déjanté qu'il avait imprimé dans ses précédentes histoires de pirates et de forbans. Au meilleur de lui-même, il nous offre ainsi une œuvre dense et bien enlevée qui montre qu'il est aussi à l'aise sur mer que sur désert.